L’évaluation des politiques commerciales à l’aune de leur impact sur l’environnement ne laisse guère optimiste. Dans le même temps, les succès de la notion de « développement durable » (ou viable ou soutenable) jette sur les vieilles questions d’économie politique et d’histoire économique une lumière nouvelle.

Le libre-échange est de plus en plus contesté, et plus largement le politique et l’éthique sont revalorisés au détriment de l’économique. Interrogeant l’économie libérale et l’économie écologique de manière pluridisciplinaire et historique, les auteurs parcourent le champ des controverses actuelles sur l’environnement et le commerce international pour analyser la nouveauté de la prise en compte de la biosphère et des générations futures.

• Sommaire

Introduction. La montée des conflits : Michel Damian et Jean-Christophe Graz
Chapitre 1. Les grands paradigmes : Michel Damian et Jean-Christophe Graz (Ce chapitre est consultable sur Internet)
Chapitre 2. Les leçons de l’histoire : Paul Bairoch
Chapitre 3. Quel commerce pour quel développement ? : Gérard Destanne de Bernis
Chapitre 4. L’OMC et la théorie de l’économie internationale : Bernard Gerbier
Chapitre 5. Les coalitions sociales et environnementales dans les Amériques : Dorval Brunelle et Christian Deblock
Chapitre 6. L’échange écologiquement inégal : Maite Cabeza-Gutés et Joan Martinez-Alier
Chapitre 7. Commerce, environnement et économie écologique : Stuart Rosewarne
Chapitre 8. Une mondialisation peut en cacher une autre : Alain Lipietz et Agnès Sinaï

Face au pillage des ressources naturelles et aux difficultés d’accès à ces ressources, les Africains s’organisent et multiplient les initiatives locales. Du Sénégal à Madagascar en passant par le Burkina et le Niger, des journalistes africains racontent des expériences de protection et de restauration de l’environnement.

Commande et chèque à l’ordre de : IciLàBas media
20 rue du Carré-du-Roi, 34000 Montpellier - FRANCE
Mel : contact@syfia.com
12 € plus 3 € de frais d’envoi pour la France et 4 € pour Europe et Afrique.

Les pays en développement vont connaître dans les années à venir une explosion démographique, qui sera particulièrement sensible dans les villes. La production alimentaire devra doubler dans les trente prochaines années et, parallèlement, la production de déchets et d’effluents sera multipliée par quatre. L’agriculture urbaine, qui utilise les ressources de la ville et approvisionne ses marchés, peut apporter des réponses à ces défis alimentaires et écologiques. Mais elle est souvent négligée par les chercheurs comme par les responsables locaux, qui se trouvent démunis fac à son caractère dynamique et informel. C’est sur la base de ce constat que cet ouvrage a été conçu. Il vise à diffuser auprès des chercheurs et des praticiens du développement des méthodes et des outils adaptés aux problèmes de l’agriculture urbaine en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Après une présentation des caractéristiques de l’agriculture urbaine et de la pluralité des approches qui s’y rapportent, l’ouvrage analyse ses fonctions, ses impacts et ses facteurs d’évolution. Puis il s’intéresse à sa place dans la planification urbaine en préconisant des méthodes participatives mieux à même d’intégrer cette agriculture dans la stratégie de développement socio-économique local. Il traite ensuite des filières maraîchères et animales, les mieux représentées dans ce type d’agriculture, pou lesquelles il propose des démarches de diagnostic et d’intervention spécifiques. Enfin, il examine les modalités et les techniques de recyclage des déchets et effluents des villes dans l’agriculture urbaine.

• Consulter l’ouvrage.

Le SIDA, qu’est-ce que c’est en Afrique ? « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux » pour certains, « Salaire Impayé Depuis des Années » pour d’autres, il est d’abord pour les 28 journalistes de Syfia qui ont pris part à la rédaction de cet ouvrage la « Sale Infection qui Décourage l’Afrique ».

Il rappelle que 30 millions d’Africains (soit un sur 23) vivent avec le virus. Découragés ils (et elles surtout) le sont dans bien des cas. A la misère endémique qui frappe le continent les bailleurs de fonds n’ont su opposer que des promesses alors que les firmes pharmaceutiques se cachent derrière l’alibi de la propriété intellectuelle. L’Onusida rappelle pourtant que 15 milliards de dollars par an jusqu’en 2007 suffiraient pour combattre efficacement la pandémie.

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Présentation disponible sur le site de l’AIDH à : http://www.aidh.org/Hersch/00Hersch.htm

« En 1966, René Maheu, directeur général de l’Unesco, [...] demande [à Jeanne Hersch] de créer dans cette organisation une division de philosophie. Jeanne Hersch s’attache à conduire une action à la fois intellectuelle et spirituelle pour l’éducation à la liberté. La philosophe conçoit et réalise un livre à la fois très simple et très ambitieux : Le Droit d’être un homme. Il s’agit d’une anthologie thématique de textes affirmant, à toutes les époques, dans toutes les cultures, les droits fondamentaux des êtres humains. Là aussi, Jeanne Hersch avait touché la bonne cible.

« Car la meilleure façon de contrer les critiques destructrices des droits de l’homme - ce seraient des vues européennes récentes,des conceptions inapplicables ailleurs, des idéaux faussement universels...-, c’est évidemment de montrer, documents à l’appui, que ces valeurs ont été proclamées, soutenues et défendues avant les Lumières, ailleurs qu’en Europe. Jeanne Hersch était convaincue qu’il fallait le rappeler, et insuffler de la philosophie dans les institutions internationales, sinon de nouvelles barbaries menaçaient. Elle avait conscience que nous traversons une époque charnière, où les normes fondatrices du droit et de l’éthique sont en péril : "Ces valeurs proclamées au cours des siècles (...) vont s’incarner dans les structures politiques ou sociales, ou périr". Roger-Pol Droit, ”Le Monde”, Paris, 14 juillet 2000 »