bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

« La nature est un bien commun, pas une marchandise. Non à leur « économie verte » ! »

La nature est un bien commun, pas une marchandise.

Non à leur « économie verte » !

Tou-te-s mobilisé-e-s vers le Sommet des peuples pour la justice sociale et écologique et la défense des biens communs !

Du 20 au 22 juin 2012 se tiendra à Rio de Janeiro la prochaine Conférence des Nations unies pour un développement durable. Vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio en 1992, la dégradation écologique s’est accélérée, les inégalités se sont creusées et la crise actuelle, à la fois financière et économique, climatique, écologique, sociale mine les démocraties. Mais loin de faire le bilan, le projet de déclaration de cette Conférence, intitulé « Le futur que nous voulons », entend faire la promotion de « l’économie verte » présentée comme la solution aux multiples dimensions de la crise et à la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Cette « économie verte » n’est qu’un prolongement du modèle actuel et ne fera qu’approfondir les crises au lieu de les résoudre. Ça suffit ! Mobilisons-nous tous ensemble pour faire entendre nos voix et faire valoir nos alternatives ! C’est pourquoi, nous, associations, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, étudiant-e-s, citoyen-ne-s indigné-e-s, … participerons au Sommet des peuples organisé au même moment à Rio de Janeiro (15–23 juin), ainsi qu’aux mobilisations citoyennes prévues dans de nombreux pays. Nous voulons décider de notre futur !

Lire le texte de positionnement et voir les signataires ici

Indonésie : Adidas, l’envers de la médaille

initiative Peuples Solidaires

Pendant de nombreuses années, Adidas s’est fourni dans l’usine indonésienne PT Kizone, où les travailleurs-ses gagnaient 0,60 dollars de l’heure. En janvier 2011, le propriétaire fuit le pays, entrainant la fermeture de l’usine et laissant 2 800 personnes sans emploi. Les victimes se tournent alors vers les multinationales dont ils fabriquaient les produits pour obtenir les indemnités auxquelles elles ont légalement droit. Un fonds d’indemnisation est créé auquel plusieurs marques acceptent de contribuer… mais pas Adidas, qui refuse d’y verser un seul centime ! Dans le même temps, la célèbre marque vient d’investir des centaines de millions d’euros comme sponsor des Jeux Olympiques de Londres…

Lire plus et signer l’appel sur Peuples Solidaires

Lettre ouverte au Président de la République du Pérou pour dire NON au projet CONGA

La campagne ci-dessous a été lancée par l’association Tierra y Libertad et le collectif ALDEAH.

NON AU PROJET MINIER CONGA !

L’entreprise minière Yanacocha dont les propriétaires majoritaires sont NEWMONT MINNING et BUENAVENTURA prévoit avec son projet CONGA la destruction de 5 lacs de la zone alto-andine de CONGA située à plus de 3500 mètres d’altitude dans le département de Cajamarca au nord du Pérou. Deux des lacs seront vidés pour extraire l’or et deux seront vidés pour être utilisés comme réservoir des déchets miniers. Ceci va affecter l’écosystème fragile de bofedales, zone de pâturages humides qui absorbent l’eau et nourrissent les nappes phréatiques et sont sources de dizaines de rivières qui irriguent les riches vallées de Cajamarca. En effet, Cajamarca est le premier département producteur de lait du pays. En plus, l’eau sera polluée par les déchets miniers pour la consommation humaine et du bétail.

Yanacocha a déjà un lourd passif dans la région de Cajamarca et le projet Conga ne fait que menacer une fois de plus les populations de Cajamarca. En 2000, du mercure (tombé d´un camion) a été déversé sur une longueur de 40km, en polluant le village de Choropampa : ses habitants continuent aujourd’hui encore à mourir des conséquences de l’absorption du minerai.

Le peuple de Cajamarca s´est soulevé en novembre dernier contre le projet et la réponse du gouvernement a été de promulguer l´état d´urgence. Du jamais vu depuis 30 ans ! Des paysans ont été blessés et l’un d’eux reste paralysé à vie.

Lire plus et envoyer le courrier sur ALDEAH

Lancement du site web pour la campagne sur l’Initiative Citoyenne Européenne

22 Mars, Journée mondiale de l’eau

Lancement du site www.right2water.eu pour l’Initiative Citoyenne Européenne « L’eau est un droit humain, pas une marchandise », parrainé par la Fédération syndicale européenne des services publics (FSESP). Ce site web sera l’un des outils pour la collecte des signatures.

La prochaine étape sera de présenter l’initiative à la Commission européenne le 2 Avril. La Commission européenne aura alors jusqu’à deux mois pour valider l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE). Après validation de la Commission, l’enregistrement officiel des signatures pourra démarrer et à partir de cette date il y aura un an pour collecter le million de signatures. La FSESP et plusieurs organisations de la société civile à travers l’Europe feront campagne pour la reconnaissance de l’eau comme un droit fondamental en Europe. Les militants estiment que l’eau ne devrait pas être considérée comme une marchandise, car c’est un bien commun.

Carola Fischbach-Pyttel, Secrétaire générale de FSESP, déclare " L’accès à l’eau est un droit humain. Les services publics comme l’eau et l’assainissement ne doivent pas être libéralisés et dominés par les intérêts commerciaux et d’entreprise. Une initiative citoyenne couronnée de succès donnera le message à la Commission et aux gouvernements que les citoyens veulent une Europe sociale et rejettent le marché négatif et l’Europe conduite par les entreprises ". Les organisateurs espèrent que les États membres et la Commission européenne seront prêts à temps pour que la collecte des signatures puisse commencer.

Pour plus d’informations et contact : Pablo Sanchez, psanchez @ epsu.org , 00 32 474 62 66 33

La FSESP est la Fédération syndicale européenne des Services publics, la plus grande des fédérations membres de la CES. 8 millions de travailleurs du service public de plus de 275 organisations syndicales en sont membres. Elle représente les travailleurs des secteurs de l’énergie, de l’eau et des déchets, des services sociaux et de santé et de l’administration locale et régionale dans tous les pays d’Europe, y compris ceux de la frange orientale de l’Union européenne. La FSESP est l’organisation régionale reconnue de l’Internationale des services publics (ISP).

European Federation of Public Service Unions (EPSU) 45 Rue Royale - 1000 BRUSSELS – BELGIUM Tel. : 32 2 250 10 80 * Fax : 32 2 250 10 99 * E-mail : epsu@epsu.org * Website : http://www.epsu.org

Un géant minier mondial contre le droit au logement, à la terre et à l’environnement

Mines, routes, sidérurgies, ports et barrages au coût de la vie des gens et de leur droit au logement et aux territoires. Vale est la deuxième plus grande multinationale brésilienne, la deuxième compagnie minière et le plus grand producteur de fer au monde. Le vote pour Vale comme la pire multinationale dans le monde est soutenu par Rede Justiça no Trilhos, le Réseau international des personnes affectées par les activités de Vale, Amazon Watch, International Rivers et l’Alliance Internationale des Habitants.

Disons non à ce ‘modèle de développement’ qui suce les veines ouvertes de l’Amérique latine !

Vote ici pour Vale comme la pire multinationale dans le monde

Le droit de cultiver sans OGM

initiative cyberacteurs

cyberaction mise en ligne le 09/01/2012 , proposée par : Faucheurs volontaires, en soutien à l’action menée avec la Confédération Paysanne et l’UNAF Elle sera envoyée à : Ministres de l’Agriculture et de l’Environnement

Elle prendra fin le : 30/05/2012

Le vendredi 6 janvier, les Faucheurs Volontaires ont participé, au côté des apiculteurs, à l’occupation symbolique d’un site de sélection de semences de maïs appartenant à Monsanto sur la commune de Monbéqui (82), pour dire leur colère et leur inquiétude devant le risque de reprise des culture de maïs génétiquement modifié (Mon 810) à la suite de la suspension du moratoire qui en interdisait la culture. Après le jugement du 6 septembre dernier de la Cour de Justice de l’Union Européenne, les pollens et les miels contenant du pollen de maïs MON 810 sont interdits à la consommation humaine. Si les cultures reprennent, les apiculteurs français n’auront plus le droit de vendre les produits de leurs ruches. C’est déjà le cas pour les miels espagnols, roumains, argentins, chinois, … !

Plus d’informations sur Cyberacteurs

Appel pour une société interculturelle !

Samedi 19 novembre, 400 personnes sont venues assister aux premières Assises nationales de la diversité culturelle à Paris. La journée composée de conférences et d’ateliers, organisée par Témoignage chrétien et Salamnews, s’est clos par un appel pour une société interculturelle.

Notre société a connu en un demi-siècle une mutation sociétale et économique inédite. La cohésion sociale fondée sur des siècles d’Histoire et de valeurs nationales, religieuses et identitaires collectives a été balayée par un individualisme forcené, porté par un libéralisme réduit à sa plus simple expression, la consommation. Aujourd’hui, face au désarroi de la crise économique et dans une société morcelée, la tentation est générale d’en faire porter l’échec sur l’étranger, sa religion, sa culture. Or, ces populations et leurs cultures issues d’Orient, d’Asie, d’Afrique… sont désormais partie intégrante de la société française et de son Histoire. Elles doivent être pleinement actrices de la construction du vivre-ensemble de nos sociétés du XXIe siècle.

Pourtant, au lieu d’être considérés comme une chance pour construire une société de solidarité, les femmes et les hommes porteurs des cultures du monde qui habitent depuis des décennies en France sont de plus en plus dénoncés comme des obstacles à la vie commune. L’obsession d’une identité nationale pétrifiée dans une Histoire plus mythique que réelle impose à tous un modèle d’assimilation qui nie les différences et appauvrit la démocratie.

Au lieu d’unir les citoyens pour vaincre ensemble les défis vitaux qui permettent l’accès de tous à une vie digne, de plus en plus de discours et de pratiques, en France et en Europe, alimentent les peurs et agitent le spectre d’une menace provenant de l’étranger et des personnes de cultures et de religions autres que celles qui ont dominé et dominent encore le Vieux Continent.

Les propagateurs de ces discours font des différences culturelles et religieuses des obstacles indépassables à la construction de la Cité et de la démocratie. Ils jettent la vindicte sur des boucs émissaires, notamment les musulmans ou encore les Roms, bafouent le devoir d’accueil inconditionnel de l’immigré, se servent de la détresse sociale, des difficultés du vivre-ensemble qui touche l’ensemble de la société, réduisent les personnes à leur appartenance communautaire ou religieuse, pour prôner le rejet de l’autre et laisser libre cours à la xénophobie, au racisme et à la discrimination.

Le développement de ces logiques de rejet fait courir des risques graves à la démocratie. Nous, citoyens, associations, médias, réunis dans ces Assises pour une société interculturelle, refusons de toutes nos forces ces dérives au moment où s’annoncent les élections présidentielle et législatives.

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Faîtes-le signer : le protocole facultatif au PIDESC

Alors que la France se prépare à accueillir les 2 et 3 novembre le prochain sommet du G20, dont elle assure la présidence actuellement, M. Sarkozy considère que les pays du G20 vivent dans un nouveau monde, "nous avons donc besoin de nouvelles idées". Amnesty International estime que la France, en tant que présidente du G20, doit montrer l’exemple et honorer ses engagements internationaux, à savoir de signer et ratifier le protocole facultatif au PIDESC, dont elle a soutenu l’adoption devant les Nations unies en 2008. Tous les gouvernements se sont engagés à réduire la pauvreté en soutenant les Objectifs du millénaire pour le développement, définis par les Nations unies. Ces mêmes gouvernements ont également voté pour l’adoption d’un protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels (PIDESC).

Amnesty International considère que la lutte contre la pauvreté passe par la reconnaissance du rôle central joué par les droits humains dans cette lutte, la pauvreté étant la résultante de multiples violations de ces droits. Le protocole facultatif permettrait d’ouvrir des voies de recours en justice partout où le système judiciaire national ne le permet pas.

Aujourd’hui, faute d’une mise en œuvre de ce mécanisme, la plupart des personnes vivant dans la pauvreté n’ont pas la possibilité de faire valoir leurs droits et de demander à leurs gouvernements de rendre des comptes.

Interpellez le président de la République française et rejoignez les plus de 18 000 personnes qui ont déjà soutenu cette action et demandent que la France signe et ratifie ce protocole, montrant ainsi l’exemple aux autres pays membres du G20 en avançant vers la mise en œuvre du protocole facultatif.

Signer la pétition

Le monde contre Wall Street

initiative Avaaz

Des milliers d’Américains occupent pacifiquement Wall Street, un épicentre de la puissance financière mondiale et de la corruption. Dernière lueur d’espoir en date, ces Américains viennent s’ajouter à un nouveau mouvement pour la justice sociale qui se répand comme une traînée de poudre de Madrid à Jérusalem ainsi que dans 146 autres villes et bientôt plus encore. Mais ils ont besoin de notre aide pour réussir.

Alors que les travailleurs paient la facture d’une crise financière causée par des élites corrompues, les manifestants demandent une réelle démocratie, la justice sociale et la lutte contre la corruption. Mais ils subissent de fortes pressions de la part des autorités, et certains médias les rejettent d’emblée en les qualifiant de groupes marginaux. Si nous sommes des millions du monde entier à les soutenir, nous renforcerons leur détermination et montrerons aux médias et aux dirigeants que ces protestations font partie d’un immense mouvement dominant pour le changement.

Cette année pourrait être l’année 1968 de notre siècle, mais pour réussir, ce mouvement doit rassembler tous les citoyens issus de tous les milieux. Signez pour rejoindre l’appel à une réelle démocratie — un compteur géant, qui affichera en temps réel le nom de chacun d’entre nous qui aura signé cette pétition, sera érigé en plein milieu de l’occupation à New York et sera diffusé en continu sur cette page web.

Signez la pétition sur Avaaz

Via Campesina : appel pour Durban

initiative Via Campesina

Les paysans, les paysannes et les peuples indigènes disposent de milliers de solutions pour faire face au réchauffement climatique !

La Via Campesina appelle les mouvements sociaux et l’ensemble de la population à se mobiliser partout dans le monde

Le mouvement international paysan La Via Campesina et son organisation-membre sudafricaine Landless Peoples Movement (Mouvement des Paysans Sans-terre) se mobilisent pour la 17ème Conférence des Parties (COP 17) de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (UNFCCC) qui se tiendra à Durban en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre 2011.

Des caravanes de paysans et paysannes africain(e)s, partiront du Mozambique, de la Tanzanie, du Zimbabwe et d’autres pays pour converger à Durban pour rejoindre d’autres agriculteurs et représentants de mouvements sociaux afin de réclamer la justice climatique.

Les femmes paysannes africaines membres de La Via Campesina, participeront à la 2ème Assemblée sud-africaine des femmes rurales, du 30 novembre au 2 décembre, à Durban (organisée conjointement notamment par La Via Campesina – Région Afrique 1, TCOE, Women on Farms Project, Lamosa, ESAFF, UNAC, Namibian National Farmers Union etc.).

La Via Campesina participera également à la Journée Mondiale d’Action qui aura lieu le 3 décembre, au cours de laquelle, en collaboration avec des centaines d’autres activistes, elle manifestera pour la justice climatique.

La Via Campesina ainsi que d’autres mouvements paysans et de producteurs en Afrique invitent également toutes organisations, alliés et activistes à participer à une Journée spéciale pour l’Agroécologie et la Souveraineté Alimentaire, le 5 décembre à Durban et à travers le monde (co-organisée par ESAFF régional, ESAFF Uganda, ESAFF Zimbabwe, ROPPA, TCOE, Surplus People Project, etc.)

Les négociations sur le climat ont été détournées de leur objectif pour devenir de simples négociations mercantiles

Lire plus sur Via Campesina

Soutenez le "sommet des peuples" face au G20 de Cannes

« Les peuples d’abord pas la finance »

En 2011, la réunion du Sommet des chefs d’Etat du G20 se tiendra à Cannes les jeudi 3 et vendredi 4 novembre.

Le G20 est constitué de 20 pays parmi les plus riches au mépris de tous les autres. Il s’est autoproclamé garant de la stabilité économique et financière mondiale au lendemain de la tempête financière de 2008, mais n’a en rien protégé les peuples de cette grande crise. Au contraire, il a maintenu la dictature de la finance qui déploie son emprise sur tous les aspects de notre existence : logement, travail, éducation, agriculture, climat, retraites, connaissance, biodiversité... Par son action, il renforce les acteurs et les mécanismes à l’origine de ces crises, tout en faisant payer la note aux citoyens. Ils sont vingt mais nous sommes, ici et ailleurs, des centaines de milliers en lutte pour la paix, la démocratie, la justice sociale et écologique.

Des milliers d’entre nous, citoyens et citoyennes du monde, vont y faire entendre des voix alternatives et tenter de remettre la dimension humaine au cœur des discussions.

Lire plus et faîtes un don sur Mobilisations G8G20

Reconnaissez la Palestine - Une voie nouvelle vers la paix

initiative Avaaz

Dans 24 heures, le Conseil de Sécurité de l’ONU va se réunir à nouveau pour discuter de la demande d’adhésion de la Palestine comme 194ème Etat membre.

700 000 d’entre nous ont déjà rejoint la campagne et nos voix sont entendues par les dirigeants. Mais nous devons être encore plus nombreux et intensifier la pression afin de pousser les pays clés à un vote favorable.

Beaucoup de gens estiment ne pas assez bien comprendre la situation pour pouvoir agir. Avaaz a réalisé une courte vidéo qui raconte la véritable histoire du conflit.

Si suffisamment de gens la regardent et signent la pétition, en particulier en France et dans les autres principaux pays européens dont le soutien est essentiel, nous pouvons créer une immense vague de pression et influencer le vote à l’ONU. Regardez la vidéo puis partagez-la avec tous ceux que vous connaissez — allons jusqu’à un million de voix !

Lire plus, voir la vidéo et signez la pétition sur Avaaz

Amazonie en danger : plus que 4 jours

initiative Avaaz

L’Amazonie est en grand danger. Le Brésil s’apprête à démanteler ses lois de protection des forêts. Si nous n’agissons pas maintenant, de vastes étendues du poumon vert de notre planète pourraient subir une déforestation massive et dévastatrice.

Cette menace sur la forêt amazonienne a provoqué la colère générale et des manifestations dans tout le pays, et la tension monte. Pour faire taire tout détracteur, des voyous armés suspectés d’avoir été embauchés par des exploitants forestiers, ont assassiné des défenseurs de l’environnement. Mais la mobilisation redouble : dans quatre jours, de courageux militants indigènes organisent de gigantesques marches partout au Brésil pour demander des actes. Des sources internes indiquent que la Présidente Dilma envisage d’opposer son veto aux modifications du code forestier.

79% des Brésiliens soutiennent un tel veto à ces changements, cette pression intérieure conduit certains membres du gouvernement de Dilma à appuyer à leur tour cette option. Mais nous avons besoin d’un tollé international en solidarité avec le peuple brésilien pour forcer la main à Dilma. Les chiffres de notre pétition mondiale figureront en évidence sur des banderoles en tête de cortèges massifs pour la protection de l’Amazonie. Allons jusqu’à un million et SAUVONS L’AMAZONIE ! Signez la pétition urgente et faites-la suivre à tout le monde.

Signer la pétition sur Avaaz

Du 13 au 19 Juin : Festival Brésil en Mouvement 2011

Du 13 au 19 juin 2011, Autres Brésils présente à l’Espace Confluences (190 Bd de Charonne, Paris 20), la 7ème édition du Festival Brésil en Mouvements, le principal événement dédié au documentaire social brésilien en Europe : sept jours de projections et de débats pour renforcer les liens entre la France et le Brésil et proposer une autre manière d’envisager notre rapport au Brésil et aux problématiques sociales et environnementales.

Voir le programme détaillé

Appel pour un 1er mai de refus du racisme et de la xénophobie

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée. Il ne savait pas que des mains criminelles allaient le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les auteurs venaient de quitter le défilé du Front national. Seize ans plus tard, les discours de stigmatisation, de discrimination et de rejet de l’autre ont fait tache d’huile. Le Président de la République lui-même a osé montrer du doigt les Rom en les accusant de délits qu’ils n’avaient pas commis, demander que les Français naturalisés aient moins de droits que les Français de naissance, valider l’équivalence lepéniste entre immigration et insécurité. De loi Hortefeux en loi Besson, de traque des sans papiers en refoulement de demandeurs d’asile, de « débat » sur l’identité nationale en « débat » sur l’Islam et la laïcité, les gouvernants actuels ont pris la terrible responsabilité d’encourager la montée de l’intolérance et de la haine. A quelques mois d’échéances décisives, c’est le vivre ensemble démocratique qui est désormais menacé.

Nous, citoyens et organisations fidèles aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos de ministres et de députés qui prétendent parler en notre nom à tous.

Il est temps de dire notre refus de cette dérive dangereuse, de faire barrage à la lepénisation des esprits et des politiques. Oui, il faut barrer la route à l’extrême droite, barrer la route aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram.

C’est pourquoi toutes les organisations qui, depuis le 4 septembre 2010, se sont réunies « contre la politique du pilori et contre la xénophobie » appellent à un rassemblement le 1er mai 2011, à Paris à 11h au pont du Carrousel et dans le plus grand nombre possible de villes de France :
- Pour rendre hommage à la mémoire de Brahim Bouarram et à toutes les victimes des crimes racistes
- Pour dénoncer les discours et les lois xénophobes qui mettent en danger les étrangers et discriminent les citoyens selon leurs origines ou leurs croyances
- Pour appeler à en finir avec tout ce qui, depuis des années, défigure la République.

RASSEMBLEMENT le 1er mai 2011, de 11h à 12h Pont du Carrousel Paris 75001

Plus d’informations

Gaz de schiste : non merci !

Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.

La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La « fracturation hydraulique horizontale », consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois « ingrédients » sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.

Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette « nouvelle folie industrielle ».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.

Signer la pétition

Appel de Dakar contre les accaparements de terres

Nous, organisations paysannes, organisations non-gouvernementales, organisations confessionnelles, syndicats et autres mouvement sociaux, réunis à Dakar pour le Forum Social Mondial de 2011 :

Considérant que les agricultures paysannes et familiales, regroupant la majorité des agriculteurs-trices du monde, sont les mieux placées pour :

• répondre à leurs besoins alimentaires et ceux des populations, assurant la sécurité et la souveraineté alimentaires des pays,

• fournir des emplois aux populations rurales et maintenir un tissu économique en zones rurales, clé d’un développement territorial équilibré,

• produire en respectant l’environnement et en sauvegardant les ressources naturelles pour les générations futures ;

Considérant que les récents accaparements massifs au profit d’intérêts privés ou d’Etats tiers ciblant des dizaines de millions d’hectares - que ce soit pour des raisons alimentaires, énergétiques, minières, environnementales, spéculatives, géopolitiques - portent atteinte aux droits humains en privant les communautés locales, indigènes, paysannes, pastorale, et de pêcherie artisanale de leurs moyens de production, en restreignant leur accès aux ressources naturelles ou en leur ôtant leur liberté de produire comme ils le souhaitent et qu’ils aggravent les inégalités d’accès et de contrôle foncier des femmes ;

Considérant que les investisseurs et les gouvernements complices menacent le droit alimentaire des populations rurales, qu’ils les condamnent à subir un chômage endémique et un exode rural, qu’ils exacerbent pauvreté et conflits et qu’ils contribuent à la perte des connaissances, savoir-faire agricoles et identités culturelles ;

Considérant enfin que la gestion foncière, ainsi que le respect des droits des peuples, sont d’abord sous la juridiction des parlements et gouvernements nationaux et que ces derniers portent la plus grande part de responsabilité dans ces accaparements ;

Nous en appelons aux parlements et aux gouvernements nationaux pour que cessent immédiatement tous les accaparements fonciers massifs en cours ou à venir et que soient restituées les terres spoliées. Nous ordonnons aux gouvernements d’arrêter d’oppresser et de criminaliser les mouvements de luttes pour les terres et de libérer les militants illégitimement emprisonnés. Nous exigeons des gouvernements nationaux qu’ils mettent en place un cadre effectif de reconnaissance et de régulation des droits fonciers des usagers à travers une consultation de toutes les parties prenantes et en préalable à toute cession massive des terres.

Cela requiert de mettre fin à la corruption et au clientélisme, qui invalident toute tentative de gestion foncière partagée.

Nous exigeons des Unions Régionales d’États, de la FAO et des institutions nationales et internationales qu’elles mettent immédiatement en place les engagements qui ont été pris lors de la Conférence Internationale pour la Réforme Agraire et le Développement Rural (CIRADR*) de 2006, à savoir la sécurisation des droits fonciers des usagers, la relance des processus de réformes agraires basés sur un accès équitable aux ressources naturelles et le développement rural pour le bien-être de tous. Nous réclamons que le processus de construction des Directives de la FAO* soit renforcé et qu’il s’appuie sur les droits humains tels qu’ils sont définis dans les différentes chartes et pactes internationaux - ces droits ne pouvant être effectifs que si des instruments juridiques contraignants sont mis en place au niveau national et international afin que les États respectent leurs engagements. Par ailleurs, il incombe à chaque État d’être responsable vis à vis de l’impact de ces politiques ou des activités de ses entreprises dans les pays ciblés par les investissements. De même, il faut réaffirmer la suprématie des droits humains sur le commerce et la finance internationale, à l’origine des spéculations sur les ressources naturelles et les biens agricoles.

Parallèlement, nous invitons le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale (CSA*) à rejeter définitivement les Principes1 pour des Investissements Agricoles Responsables (RAI*) de la Banque Mondiale, qui sont illégitimes et inadéquats pour traiter le phénomène, et à inclure les engagements de la CIRADR ainsi que les conclusions du rapport d’Évaluation Internationale des Connaissances, des Sciences et Technologies Agricoles pour le Développement (IAASTD*) dans son Cadre d’Action Globale.

Nous exigeons que les États, organisations régionales et institutions internationales mettent en place les investissements nécessaires pour soutenir les alternatives à la cession massive de terres et à l’agro-industrie portées par les agricultures familiales et la production vivrière agro-écologique. Des politiques agricoles appropriées devront prendre en compte les différents types de producteurs (peuples autochtones, éleveurs nomades, pêcheurs artisanaux, paysans et bénéficiaires des réformes agraires) et répondre plus spécifiquement aux besoins des femmes et des jeunes.

Enfin, nous invitons les citoyen-ne-s et les organisations de la société civile du monde entier à soutenir - par tous les moyens humains, médiatiques, juridiques, financiers et populaires possibles - tous ceux qui luttent contre les accaparements de terres et à faire pression sur les gouvernements nationaux et sur les institutions internationales pour qu’ils remplissent leurs obligations vis à vis des droits des peuples.

Nous avons tous le devoir de résister et d’accompagner les peuples qui se battent pour leur dignité !

le 11 février 2011

- Signer la pétition jusqu’aux 15 juin 2011 sur : www.petitiononline.com/accapar/petition.html

L’Appel de Dakar ainsi que les noms des organisations qui le soutiennent sera présenté durant les mobilisations contre le G20-Agriculture à Paris les 22 et 23 juin prochains.

- Télécharger l’Appel de Dakar contre les accaparements de terres (pdf) :

Déclaration de solidarité avec la grande marche indienne ’Jan Satyagraha’ 2011-2012

Marche pour la justice, le droit à l’alimentation, à la terre, à l’eau, aux semences, aux forêts

Organisée en Inde d’octobre 2011 à octobre 2012 par le mouvement Ekta Parishad, la marche non-violente pour la justice Jan Satyagraha sera une action forte et emblématique. Elle rassemblera, dans sa dernière étape en octobre 2012, 100 000 pauvres, paysans sans terre, tribaux et Intouchables qui vont marcher pendant 30 jours, pour faire valoir leurs droits aux ressources vitales et à une vie dans la dignité.

Cette marche est une opportunité historique de mettre en lumière les questions fondamentales de justice sociale et économique : partage des richesses, accès aux ressources naturelles, souveraineté alimentaire, dettes des pays pauvres, place des plus démunis dans nos sociétés, rôle des femmes, mais aussi démocratie participative, responsabilités des sociétés multinationales et du système financier international, choix d’un modèle de vie et de développement durable et équitable pour tous. Il ne s’agit pas d’assister les populations en situation de misère, mais de reconnaître leurs droits aux ressources indispensables à la vie, de permettre leur travail et favoriser leur initiative.

Globaliser la solidarité

Nous invitons les citoyens et les organisations de la société civile à soutenir cette marche de toutes les manières possibles, et à revendiquer, de manière déterminée et pacifique, auprès des instances internationales (ONU, FAO, OMC, Union européenne, OCDE, G 20, Banque mondiale, etc.), le droit d’accès des populations locales aux ressources naturelles (terre, eau, semences, forêts, etc.), ce qui implique le respect des législations existantes et leur renforcement par des mécanismes de régulation et de contrôle. Pareillement, en droit international, le droit à la souveraineté alimentaire doit être reconnu comme supérieur aux droits du commerce et de l’investissement.

Sur tous les continents, il importe de globaliser la solidarité. En 2012, nous appelons les citoyens à organiser des actions non-violentes simultanées et concertées (marches, sit-in, chaînes humaines, moments de silence, concerts, etc.) en lien avec la marche indienne pour la justice, particulièrement entre le 2 octobre (journée internationale de la non-violence) et le 17 octobre (journée internationale de lutte contre la misère).

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Pour en savoir plus et participer

Une seule planète

Campagne pour sensibiliser les citoyens et interpeller les décideurs sur les enjeux d’une gestion durable des ressources naturelles pour le développement de tou(te)s.

Campagne pour un référendum sur le service public postal, acte II

A partir de samedi 31 octobre, la campagne « J’écris au Président » sera lancée à l’appel du comité national (dont l’Aitec fait partie). Il s’agit d’envoyer des cartes postales à l’Elysée demandant la reconnaissance du résultat de la votation citoyenne qui a lieu jusqu’au 3 octobre dernier, l’ouverture d’un débat public sur l’avenir du service public postal et l’organisation d’un référendum sur l’avenir de La Poste. L’objectif étant bien sûr de dépasser le chiffre des 2,3 millions de personnes ayant participé à la votation...

Campagne nationale de Votation citoyenne du 19 au 25 mai 2008

La campagne « Votation citoyenne » d’octobre 2006 a rencontré un succès supérieur à ceux connus en 2002 et 2005, auprès de la population comme des médias, qui s’en sont fait l’écho. Des politiques qui, hier, étaient nettement contre le droit de vote des résidents étrangers, se posent des questions.

Pour tout le monde, pour les politiques comme pour la population, le droit de vote et d’éligibilité pour les résidents étrangers devient une évidence. Des voix se sont élevées en faveur de cette avancée sur tous les bancs de l’arc politique parlementaire.

La période 2007-2009, avec les élections présidentielle, législatives, locales et européennes, est particulièrement favorable pour aller plus loin et pour interpeller toutes les organisations politiques, tous les candidats, tous les élus en place.

Les élections municipales ayant eu lieu en mars 2008, nous souhaitons que les collectifs et les organisations des différentes villes puissent interpeller les élus, afin qu’ils se prononcent sur le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers. L’objectif serait d’inciter les élus à prendre position, et de faire en sorte que leurs nouveaux conseils municipaux émettent des vœux sur cette même question. Il faut rappeler que le Sénat a toujours un rôle important. Or dans quelques mois vont avoir lieu des élections sénatoriales et la position des nouveaux élus locaux de mars 2008 doit pouvoir compter pour faire évoluer le rapport de force.

Nous faisons appel à la mobilisation de tous, afin d’obtenir une fois pour toute cette revendication légitime, le droit de vote et d’éligibilité des étrangers en France, revendication exigée et soutenue par un grand nombre de partis politiques, associations et syndicats, mais également par une très forte opinion publique.

Janadesh, le peuple en marche pour l’accès à la terre

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janadesh

Du 2 au 20 octobre 2006, l’autoroute nationale reliant Gwalior à Delhi, en Inde, a vu défiler sur 350km, la Chetawni Yatra, une marche d’avertissement pacifique à laquelle ont pris part 400 paysans, travailleurs agricoles et militants indiens venus de 10 Etats différents. Cette marche, initiée par le mouvement populaire et non-violent indien Ekta Parishad, avait pour but de revendiquer l’accès à la terre pour des millions de paysans indiens. Point d’orgue de cette mobilisation, un sit-in d’une journée a rassemblé 1500 personnes dans la capitale pour remettre au Premier ministre, un mémorandum présentant les revendications des marcheurs.

Cet événement, relayé par un Appel du Réseau-Solidarité [1]] de Peuples Solidaires, a marqué le coup d’envoi d’une campagne nationale appelée Janadesh 2007 (la volonté du peuple). Une nouvelle marche prévue en octobre 2007 rassemblera cette fois 25 000 marcheurs décidés à porter sur 350km les revendications de millions de paysans sans terre.

Ekta Parishad

Ekta Parishad est un mouvement d’inspiration gandhienne qui s’est construit il y a plus de 15 ans sur la base d’une mobilisation populaire locale dans divers Etats de l’Inde pour atteindre une dimension nationale. Sous l’impulsion de son leader charismatique Rajagopal, l’action de cette organisation regroupe aujourd’hui 150 000 membres, et on estime à plus de 10 millions le nombre de personnes concernées par son activité. Elle est présente dans huit Etats et agit dans plus de 4000 villages.

Déclaration de solidarité : refuser la misère, un chemin vers la paix

initiative ATD Quart Monde

Pour renforcer une approche de la lutte contre la pauvreté fondée sur le respect de la dignité et l’accès de tous aux droits fondamentaux, des défenseurs des droits de l’homme, à l’initiative du mouvement international ATD Quart Monde, lancent une « Déclaration de solidarité : refuser la misère, un chemin vers la paix ».

Les signataires s’engagent eux-mêmes à agir dans leur environnement pour faire respecter la dignité de tous, et demandent aux autorités de mener une lutte de fond non pas pour soulager mais pour éradiquer la misère, en associant les personnes les plus pauvres. Cette déclaration peut être signée en ligne en se rendant sur le site consacré à la Journée Mondiale du Refus de la Misère, célébrée chaque 17 octobre.

L’objectif est d’atteindre un million de signatures d’ici la prochaine Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre 2007, et ainsi développer un courant du refus de la misère à travers le monde.

Etat d’urgence planétaire : votons pour une France solidaire !

initiative CRID

Depuis 20 ans, le Crid mène des campagnes d’opinion à l’approche des échéances électorales afin de mettre la solidarité internationale dans le débat public grâce à la mobilisation de ses organisations membres et de leurs militant(e)s.

Il s’agit de faire en sorte que le maximum de citoyen(ne)s inscrive la solidarité internationale dans sa réflexion à l’approche du vote. Il s’agit également d’inciter les partis politiques à intégrer les questions de solidarité internationale dans leur programme, puis pour les élu(e)s, de vérifier la mise en œuvre de leurs engagements.

Cette campagne est menée en complémentarité avec, d’une part la démarche de Coordination SUD sur la politique de coopération internationale de la France et la place des ONG dans celle-ci, et d’autre part l’alliance des organisations écologistes sur les questions environnementales.

  • Télécharger le Guide pratique de la campagne
    Ce document de 36 pages propose :
    - une présentation accessible des 11 thèmes de la campagne ainsi que de nombreuses ressources documentaires (ouvrages, articles, films, musique) ;
    - des conseils pour mener des actions d’éducation au développement / média / plaidoyer ;
    - un aperçu de quelques autres campagne ou initiatives pré-électorales ;
    - un agenda national et international

"5 minutes de répit pour la planète" : participez à la plus grande mobilisation citoyenne contre le changement climatique !

L’Alliance pour la Planète (groupement national d’associations environnementales) lance « 5 minutes de répit pour la planète », un appel simple à l’attention de tous les citoyens : le 1er février 2007, entre 19h55 et 20h00, éteignez veilles et lumières !

Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l’urgence de la situation climatique mondiale.

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l’élection présidentielle !

Contact :
Cyrielle den Hartigh
Les Amis de la Terre
01 48 51 18 95

24 heures d’actions urgentes en faveur des défenseurs des droits humains

Depuis plus de trente ans, les actions urgentes sont l’un des moyens les plus connus et utilisés dont dispose Amnesty International pour mener son travail en faveur des personnes en danger, notamment des prisonniers d’opinion de la détention, de la torture ou de la mort.

Une action urgente est une information détaillée, envoyée à des centaines de membres et sympathisants d’Amnesty, en faveur d’une personne qui risque d’être exécutée, enlevée, torturée, pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression, de réunion, d’association ou de religion. En quelques heures, à l’initiative du Secrétariat international d’Amnesty à Londres, et après qu’une vérification ait été effectuée par l’un de ses chercheurs, des milliers de fax, lettres, mails, de différents pays du monde arrivent sur les bureaux des responsables politiques, militaires, judiciaires, voire pénitentiaires du pays concerné.

La section française d’Amnesty organise depuis trois ans déjà un évènement baptisé « 24 Heures Actions urgentes ». Son but principal est de sensibiliser le public français à ce type d’actions destinées à faire libérer ou à sauver des hommes et des femmes injustement emprisonnés en raison de leurs opinions politiques, de leur ethnie ou de leur religion. Pas besoin d’être membre d’Amnesty pour participer à ce mode d’action, accessible à tous et qui ne demande que très peu de temps, pour tenter de sauver des personnes injustement détenues, torturées ou menacées de mort.

Rendez-vous avec les militants d’Amnesty dans les cybercafés de nombreuses villes à l’occasion de la journée des droits de l’Homme du 10 décembre.

Campagne pour la réforme des institutions internationales

Lancée par le Forum mondial de réseaux de la société civile (UBUNTU), la campagne a pour objectif de mettre en place un processus de réforme des institutions internationales ouvert à tous les acteurs internationales, afin d’avancer ver un système de gouvernance démocratique mondial participant de la construction d’un monde meilleur. Le Manifeste de la campagne, accompagné de la liste de ses signataires, sera soumis à l’Assemblée générale de l’ONU en vue de l’organisation d’une Conférence mondiale pour la réforme du système des institutions internationales.

Site de la campagnehttp://www.reformcampaign.net/index...

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