bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

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articles

Survival International

Inde : une tribu obtient des droits sans précédent sur une réserve de tigres

Une tribu indienne a remporté une victoire sans précédent en obtenant la reconnaissance du droit d’usage de son territoire ancestral – en dépit du fait qu’il se trouve au sein d’une réserve de tigres, le sanctuaire de Rangaswani Temple. En 1974, le gouvernement indien avait expulsé les membres de la tribu soliga de leur territoire situé dans les montagnes de Biligirirangan, dans l’Etat du Karnata, pour protéger la faune sauvage. Mais aujourd’hui les droits des Soliga à collecter, utiliser et (...) lire

date de mise en ligne : 14 novembre 2011

Gresea

Danone investit le Punjab

Le marché indien est le plus dynamique du monde. L’affirmation est signée par un porte-parole de Danone qui, aussitôt, précise quel dynamisme il a en vue : celui des bébés, le fait qu’il y ait en Inde "plus de 25 millions de naissances par an". C’est aussi la raison pour laquelle Danone s’est emparé de la division "nutrition infantile et médicale" du groupe pharmaceutique indien Wockhardt, division qui dispose de 500 travailleurs, d’une usine au Punjab et d’une série de marques qui ont hissé Wockhardt (...) lire

date de mise en ligne : 18 octobre 2011

Association Frères des Hommes

Inde - Les ouvrières du textile en grève pour leurs droits

Depuis début décembre 2010, 550 ouvriers de la Bombay Rayon Fashions Ltd (BRFL) se mobilisent pour continuer la lutte contre la direction d’une des 18 usines textiles indiennes de la firme. En effet, suite à une décision du 8 novembre, cette direction avait décidé de faire signer une lettre de démission à 857 ouvriers pour les changer d’usine. Ceci lui permettait de contourner les charges sociales liées à l’ancienneté et de profiter de la fiscalité liée aux jeunes entreprises. Dans ces conditions, une (...) lire

date de mise en ligne : 4 février 2011

Novethic

Le projet de mine de Bauxite de Vedanta rejeté

Après des mois d’une intense mobilisation de la part des tribus indigènes, dont celles des Dongria Kondh, des défenseurs de l’environnement et de certains investisseurs, le gouvernement indien a finalement refusé d’accorder une autorisation d’exploitation de la mine de bauxite de Niyamgiri à Vedanta. Après des années de lutte contre le projet d’installation d’une mine de bauxite alimentant une raffinerie du géant indien Vedanta, c’est finalement la petite tribu des Dongria Kondh qui a eu le dernier mot. (...) lire

date de mise en ligne : 27 août 2010

"Coupable" : Une compagnie minière condamnée par le gouvernement britannique

Le gouvernement britannique a condamné aujourd’hui Vedanta Resources, une compagnie cotée à l’indice boursier FTSE 100 (le CAC 40 britannique) pour le traitement qu’elle inflige à la tribu des Dongria Kondh dans l’Etat d’Orissa, en Inde. Ce verdict accablant a été rendu après neuf mois d’enquête suite à la plainte déposée par Survival International contre le projet d’exploitation d’une mine de bauxite dans les collines de Niyamgiri, terre des Dongria Kondh. La plainte a été examinée par le gouvernement (...) lire

date de mise en ligne : 27 octobre 2009

Janadesh 2007 - For a Fistful of Land

Documentaire de Sébastien Saugues, 2008,95 mn, VOST. L’équipe de « then you win » a le plaisir d’annoncer la sortie du premier volet des trois documentaires : Janadesh 2007 - For a Fistful of Land. Merci à toutes et à tous, donateurs, traducteurs, supporteurs, etc. d’avoir rendu cela possible : un film professionnel entièrement monté avec des logiciels libres, et en voie d’être diffusé sous licence Creative Commons. La première partie (45mn) est visible par tous. La deuxième partie sera visible après (...) lire

date de mise en ligne : 19 août 2008

Ne laissez pas bâillonner la liberté d’expression et la liberté d’association.

Critiquée pour les conditions de travail dans ses usines de Bangalore (Inde), Fibre and Fabrics International, une entreprise indienne fournissant des marques européennes, veut faire imposer le silence plutôt que de respecter les droits des travailleurs. Elle a déposé plainte contre des collaborateurs de la Campagne Vêtements Propres internationale pour actes diffamatoires, xénophobes et crime cybernétique, devant un tribunal de Bangalore (Inde su Sud). Les organisations concernées sont la Clean (...) lire

date de mise en ligne : 19 décembre 2007

Janadesh 2007

> Purnima S. Tripathi

http://www.frontline.in

« Du travail pour toutes les mains, du pain pour tous les estomacs, une terre pour les Sans-terre, une protection pour les petits paysans et les petits commerçants, modifier les politiques actuelles ». Cela résume bien les demandes des 25 000 Dalits et Tribaux sans terre qui, à partir de vingt Etats de l’Union indienne, ont convergé à pied vers New Delhi le mois dernier.
Cette padayatra (= marche de pèlerins) a démarré à Gwalior, au Madhya Pradesh, le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance de Gandhi, et s’est achevée le 28 octobre dans la capitale de l’Union indienne. Les marcheurs ont ainsi démontré que la satyagraha (= manifestation pacifique de la vérité) gandhienne peut encore aujourd’hui donner des résultats. Ils devaient se rendre devant le Parlement le jour suivant pour un sit-in. Impressionné par leur nombre et leur détermination (ils avaient en effet l’intention de rester sur place tant que leurs demandes ne seraient pas prises en considération), le Gouvernement a annoncé la constitution d’une commission chargée de ce dossier. La marche sur le Parlement a alors été annulée.
Dans le mois qui suit, cette « commission des relations agraires et des questions non résolues de la réforme agraire dans le cadre des Etats » devra voir le jour. Présidée par le Ministre du développement rural, elle réunira des experts en la matière et des militants sociaux et présentera son rapport et ses recommandations au Conseil national de la réforme foncière, présidée par le Premier Ministre. Elle devra notamment proposer une politique nationale de réforme agraire et un calendrier pour sa mise en œuvre. Certains diront que la meilleure façon de se débarrasser d’un problème c’est de créer une commission pour s’en occuper. Mais les marcheurs ont quand même obligé le gouvernement central à mettre ce sujet à son ordre du jour, ce qui n’est pas rien, à une époque où les grands barrages et de gros projets industriels chassent des milliers de gens de leurs terres.
Satisfaits de la réaction du gouvernement central, les manifestants ont célébré leur victoire avant de retourner chez eux, promettant cependant en termes clairs de revenir à pied d’œuvre dans une autre manifestation (Joto Jeeto) si l’action gouvernementale n’était pas à la hauteur.
P. V. Rajgopal, président de Ekta Parishad qui avait organisé cette marche, s’est réjoui de l’attitude des responsables politiques, tout en précisant que Ekta Parishad attendrait la suite des événements pour décider de la marche à suivre. Ekta Parishad réclame trois choses : création d’une commission nationale de la terre, création de tribunaux spécialement chargés de traiter dans les meilleurs délais des affaires foncières qui traînent dans les tribunaux, création d’un guichet unique pour toutes les procédures administratives relatives aux problèmes fonciers.
Autre aspect remarquable à propos de Janadesh 2007 : son caractère authentiquement gandhien, avec ces 25 000 personnes marchant pendant 350 kilomètres sans provoquer de dégâts dans les villes et villages traversés. Pourtant la colonne s’étirait sur 5 ou 6 km, faisait 12 km chaque jour et campait sur la chaussée.
Cette manifestation avait été préparée un an à l’avance. Tous les détails avaient été étudiés : où et comment s’alimenter, où et comment faire ses besoins sans laisser trop de traces, dans quel ordre marcher. Il y a un an, pour reconnaître les lieux et faire déjà connaître Janadesh 2007, une petite yatra (pèlerinage) de 500 personnes avait suivi le même chemin.
Mrityunjay Sanjay, le coordinateur de l’opération, rappelle : « Les gens ont été très coopératifs. Même ceux qui n’étaient pas du tout concernés par des problèmes de terre venaient proposer leur aide, pour la nourriture, le logement. » Les autorités régionales ont eu une attitude correcte et n’ont jamais fait d’obstruction. A Delhi, par contre, les marcheurs ont dû rester à Ramila Grounds, le lieu de campement, sans avoir l’autorisation d’aller jusqu’au Parlement.
Très impressionné par le caractère authentiquement gandhien de ce mouvement, Raghuvansh Prasad, ministre du Développement rural, a tout fait pour persuader le Premier ministre de prêter une oreille attentive aux marcheurs. « Malgré toutes leurs difficultés, ils ont avancé de façon totalement pacifique, sans créer de troubles nulle part, à la façon de Gandhi. Nous devons écouter ce qu’ils disent parce que leurs demandes sont totalement justifiées. La question des Sans-terre dans notre pays est devenue un gros problème dont il importe de s’occuper au plus vite. Sinon cela va entraîner mécontentements et violences dans les campagnes », a-t-il déclaré à Frontline.
Les troubles provoqués par les Naxalites * (maoïstes) sont qualifiés par le Premier ministre lui-même de « plus sérieux problème de sécurité interne de l’Inde ». Il trouve ses racines essentiellement dans des difficultés relatives à l’usage de la terre. La Commission nationale du Plan a analysé ce problème et confirme que le Naxalisme se développe sur le terreau de problèmes agraires non résolus. Elle relève huit causes qui alimentent la menace maoïste dans les zones tribales : vente et transfert de propriété à d’autres Tribaux, dettes (d’où vente à un prix dérisoire), éviction de Tribaux par des non Tribaux ou par les pouvoirs publics, privatisation de terres communautaires, Tribaux accusés d’empiéter sur les zones forestières dont ils dépendent traditionnellement pour leur survie, absence de titres de propriétés officiels pour des terres domaniales attribuées à des Tribaux, changements dans l’environnement en zones tribales obligeant les gens à partir, grands projets (programmes d’irrigation, centrales énergétiques, urbanisation…) qui forcent les populations tribales à déguerpir en masse.
Tous les marcheurs à qui j’ai parlé (Malthu de Kosalpur au Madhya Pradesh, Puran Chand du Chhattisgarh, Shobh Lal du Bihar, Ram Dulari de l’Uttar Pradesh, qui avait son bébé de quatre mois dans les bras), tous étaient des gens sans terre, ayant perdu leur lopin face à un gros projet industriel ou une initiative des pouvoirs publics. Parfois c’était la Direction des forêts qui « récupérait » (disait-elle) une portion de terre domaniale. Ils étaient agriculteurs, ils sont maintenant obligés de quêter un petit travail au jour le jour, sans aucun interlocuteur pour réclamer justice. L’Administration ne les écoutait pas ; n’ayant rien à perdre, ils ont donc participé à cette marche avec l’énergie du désespoir. Au moins là il y avait une lueur d’espoir pour des temps à venir.
Il est à noter que plus de 250 étrangers venus de 12 pays différents participaient aussi à la procession, à titre individuel ou comme représentants de divers mouvements des Droits humains. A cette occasion, ils ont eu la chance de s’impliquer dans une authentique satyagraha gandhienne. Témoin ce Jacques Vellut, un Belge de 67 ans, militant associatif de longue date : « Cette marche est tout à fait dans l’esprit de Gandhi, à savoir la manifestation non-violente de la vérité (= satyagraha). J’ai été profondément touché par le sort de ces gens. »
Espérons que le gouvernement indien sera tout autant sensible au sort de ces personnes et qu’il tiendra ses promesses.

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date de mise en ligne : 11 décembre 2007

Janadesh : marche victorieuse des paysans sans terre indiens

Partis de Gwalior le 2 octobre dernier, les 25 000 paysans et paysannes sans terre participant à la marche Janadesh ont atteint Delhi le dimanche 28 octobre. Le lendemain, le gouvernement indien a annoncé la mise en place d’une commission nationale de la terre sous l’autorité du Premier Ministre Indien, principale revendication de l’organisation Ekta Parishad, à l’origine de cette mobilisation sans précédent. C’est une grande victoire pour les paysans sans terre indiens et pour l’action non-violente (...) lire

date de mise en ligne : 31 octobre 2007

Notre Terre

L’Inde et son coca

> Notre Terre n° 20. Sélection d’articles de Down to Earth, CSE, New Delhi, traduit par le Crisla, décembre 2006.

CSE - Multinationales du coca : David contre Goliath Après avoir gagné une rude bataille contre les géants de l’industrie indienne de l’automobile, en imposant à New Delhi l’abandon du diesel dans les transports publics, le CSE a ouvert, bien malgré lui, un nouveau front contre des multinationales : Coca-Cola et Pepsi-Cola. Pour ces entreprises, le marché indien est une source potentielle de très gros profits. Avec seulement six bouteilles de coca par habitant et par an aujourd’hui, ce marché est (...) lire

date de mise en ligne : 14 mars 2007

Notre Terre

Etre malade en Inde

> Notre Terre n°17, janvier 2006

L’Inde a fait des progrès en matière de santé. Les gens vivent généralement plus longtemps, la mortalité infantile est en baisse. La variole a été éradiquée et il en sera peut-être de même pour la lèpre en 2005. Malheureusement, si on regarde ailleurs dans le monde, on constate que nos résultats ne sont pas vraiment brillants. A l’échelle planétaire, l’Inde c’est 23 % de la mortalité infantile, 20 % de la mortalité maternelle, 30 % des cas de tuberculose, 68 % de la lèpre. En matière de santé publique, nous (...) lire

date de mise en ligne : 12 avril 2006

NARAIN Sunita

Kyoto : à quel jeu on joue ?

> Notre Terre n°17, janvier 2006

En ajoutant son nom au bas d’un nouvel accord (juillet 2005) sur la réduction des gaz à effet de serre, l’Inde s’est-elle laissé tripoter par les mains pas très propres des Etats-Unis ? Dans le nouveau « Partenariat Asie-Pacifique pour un développement propre et la lutte contre le changement climatique », on trouve l’Inde, la Chine, la Corée du Sud, le Japon (qui ont tous signé le Protocole de Kyoto) et aussi les Etats-Unis et l’Australie (qui l’ont rejeté). Cet accord qualifié de local permettrait, (...) lire

date de mise en ligne : 12 avril 2006

MISHRA Sourav

Ruineuses semences

> Notre Terre n°17, janvier 2006

Les agriculteurs indiens sont endettés jusqu’au cou. Selon une enquête (mai 2005) de l’Agence nationale de sondage (NSSO) du Ministère central de la statistique, sur un total de 89,35 millions de ménages d’agriculteurs que compte le pays, 43,42 millions (soit 48,6 %) souffrent du surendettement. Cette situation est paradoxale car, depuis le processus de libéralisation économique entamé en 1991, le pays a connu un taux de croissance de plus de 6 %. Aux yeux des propagateurs du libéralisme, le (...) lire

date de mise en ligne : 12 avril 2006

NARAIN Sunita

Tsunami en Inde : on sait appliquer des pansements d’urgence

> Notre Terre, 31 janvier 2005

Cet article dénonce à la fois la difficulté à prévenir les catastrophes, la mauvaise gestion et l’irresponsabilité des institutions scientifiques indiennes et des services administratifs et l’absence d’une véritable politique de gestion des côtés. Il y a quatre ans, Anil Agarwal, fondateur du Centre pour la science et l’environnement, notre ancien collègue et ami, faisait paraître dans Down To Earth un article sévère sur les opérations de reconstruction après le tremblement de terre qui avait frappé le (...) lire

date de mise en ligne : 12 avril 2006

LE SANN Alain

Le tsunami au Tamil Nadu : impact sur les communautés côtières

> CRISLA, (Centre de réflexion, d’information et de solidarité avec les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine), 1er mars 2006, 13pp.

Parmi les divers pays touchés par le tsunami, l’Inde présente une particularité : 70 à 80 % des victimes sont des membres de communautés de pêcheurs. L’Etat le plus touché, le Tamil Nadu, reproupe une importante communauté de pêcheurs de 700 000 personnes dont 200 000 à 262 000 pêcheurs actifs. Les villages fonctionnent largement en autonomie et le tsunami les a confrontés à de nouveaux problèmes de gouvernance du fait de la multiplication des acteurs. Plus d’un an après, il est possible de faire un premier bilan de la reconstruction, du rôle que jouent une multitude d’acteurs, l’Etat, les Ongs, les organisations professionnelles, les forces religieuses. La quasi-totalité du secteur de la pêche a été sinistrée pendant plusieurs mois, cependant, dès le mois de juin, l’activité avait repris, mais la distribution excessive de bateaux a renforcé le problème de la surexploitation. Le plus gros problème à résoudre reste celui de la reconstruction des villages. Un an après, la majorité des personnes déplacées continuent de vivre dans des conditions difficiles dans des camps provisoires inadaptés. Il faut résoudre des problèmes fonciers, ajuster le cadre juridique qui protège le littoral. La reconstruction au Tamil Nadu concerne une expérience de gestion intégrée d’une zone côtière à l’échelle d’un Etat. Sa relative réussite, malgré ses limites et ses difficultés, peut constituer un exemple pour des communautés de pêcheurs confrontées à des catastrophes.  lire

date de mise en ligne : 9 mars 2006

Collectif Pêche & Développement, ICSF

Rêves et réalités de la reconstruction après le tsunami pour les communautés de pêcheurs en Inde et au Sri Lanka

> Paris, 22 Novembre 2005

Déclaration commune d’ICSF (Collectif international d’appui aux travailleurs de la pêche) et du Collectif Pêche et Développement.  lire

date de mise en ligne : 30 novembre 2005

NADKARNI Manoj, NARAIN Sunita

Chers cabinets

> Notre Terre n° 9, juillet 2002

Il y a quelques années, mon collègue Anil Agarwal et moi-même nous assistions à un symposium sur l’eau à Stockholm et nous étions invités à participer à un dîner offert par le roi de Suède. Laissant de côté ce beau décors, guidés pas notre ami Uno Winblad qui partageait avec Anil les mêmes préoccupations, nous étions en fait au rayon des cabinets dans des grands magasins excentrés de la ville : cabinets économiseurs d’eau, cabinets électriques, toilettes sèches. Pour ma part je n’étais pas à cet instant convaincue de l’intérêt de la visite. Anil, qui n’aimait pas du tout faire les magasins, était pourtant ravi.  lire

date de mise en ligne : 13 avril 2005

Notre Terre

La facture de la Révolution Verte

> in Notre Terre n° 5, février 2001

Nous sommes dans les années soixante. L’Inde souffre d’une grave sécheresse. Il ne reste peut-être que sept jours de vivres. Pour nourrir une population de plus en plus nombreuse, le pays doit importer massivement. C’est alors que les spécialistes pensent à faire un mariage entre la science et l’agriculture. Ce sera la Révolution Verte, et cela a marché. L’Inde importait 10 millions de tonnes de nourriture en 1967, 500 000 tonnes seulement en 1977. Aujourd’hui, si elle fait encore venir un tout petit (...) lire

date de mise en ligne : 6 octobre 2004

AGARWAL Anil, Notre Terre

Gouvernements, ONG et commerce international

> in Notre Terre n° 3, 31 décembre 1999

S‘il est une leçon que notre gouvernement doit tirer des événements de Seattle, c’est bien celle-ci : il faut qu’il apprenne à travailler avec la société civile. Nos politiciens et nos commentateurs vont sans doute continuer à focaliser sur l’accès au marché, le contrôle des marchés et autres aspects économiques. Mais c’est finalement la qualité de notre démocratie qui déterminera la qualité de notre développement économique.  lire

date de mise en ligne : 6 octobre 2004

AGARWAL Anil, Notre Terre

Gobar Times et Gobar Mantri

> in Notre Terre

Il y a quelques années, une militante du mouvement associatif, Pramila Dandavate, me demanda au terme d’un débat si les écologistes indiens avaient leur emblème, comme le charkha (rouet) de Gandhi du temps de la lutte pour l’indépendance. Depuis j’ai souvent réfléchi à cette question, et j’aimerais aujourd’hui faire part de ma réponse aux lecteurs de Down to Earth. J’ai d’abord pensé que la bicyclette ferait le mieux l’affaire. D’un point de vue écologiste, c’est une bonne chose puisque ce véhicule ne pollue pas l’atmosphère. D’un point de vue social, c’est aussi une bonne chose : le vélo favorise l’égalitarisme. Du point de vue de l’individu, c’est encore une bonne chose, car le vélo maintient celui qui pédale en forme. Pour toutes ces raisons, ce serait un beau symbole, sauf que ce type de véhicule n’est pas vraiment un produit de la culture indienne, contrairement au rouet de Gandhi.  lire

date de mise en ligne : 6 octobre 2004

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