bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Changer Sodexo, changer des vies

Dans le cadre de la campagne internationale à laquelle sont associées les organisations syndicales SEIU (USA), CGT (France), CFDT (France), SINALTRAINAL (Colombie), TekGida (Turquie), UNISON (Angleterre) et Fentiabehta (République dominicaine), le site ChangerSodexo.fr lance une pétition en ligne « Pour le respect des droits des salariés et des garanties sociales décentes chez Sodexo ! »

Chine - Justice pour les travailleurs migrants !

Bas salaires, main d’œuvre abondante, liberté syndicale inexistante, régime autoritariste… c’est indéniable : la Chine dispose d’arguments de poids pour attirer les investisseurs. Le Guangdong, province côtière du sud, rassemble à elle seule trois des quatre zones économiques spéciales du pays. Aujourd’hui, environ deux paires de chaussures sur trois portées dans le monde, la moitié des téléphones portables, des appareils photo et 75% des jouets produits sur la planète proviennent de cette gigantesque zone industrielle. À la base de ce succès, des millions de femmes et d’hommes, pour la plupart travailleurs migrants, dont les conditions de travail et de vie sont misérables.

En décidant en juin 2007 de se doter d’une nouvelle loi du travail, supposée améliorer la situation de ces travailleurs, la Chine amorçait l’une des évolutions les plus importantes en matière de législation du travail depuis plus d’une décennie. Mais cette loi n’est pas du goût de tous. En octobre et novembre 2007, alors qu’ils avaient commencé à informer les salariés sur cette nouvelle loi, les membres d’un centre des travailleurs migrants de Shenzhen ont ainsi fait l’objet d’une série d’attaques brutales, dont les responsables restent à ce jour impunis. la procédure suivie ne répond clairement pas aux exigences d’un procès juste et équitable. Le centre Dagongzhe et les organisations de la société civile chinoise qui le soutiennent, demandent aujourd’hui aux autorités chinoises de faire respecter la loi, de condamner ouvertement la Cour de Longgang pour avoir entravé le cours de la justice et de protéger les employés des organisations de la société civile chinoise qui défendent les droits des citoyens. Ils ont besoin de nous pour soutenir leur lutte...

* Pour en savoir plus et agir

Jouez le jeu pour les J.O. 2008

A l’occasion de passage de la flamme olympique à Paris, le collectif Ethique sur l’étiquette lance sa campagne « Jouez le jeu pour le JO », en amont des Jeux Olympiques de Pékin, pour le respect des droits de l’Homme au travail dans l’industrie du sport.
Des ouvriers contraints de travailler 12 heures par jour, sept jours sur sept, dans des conditions insalubres et dangereuses, pour des salaires inférieurs de moitié au minimum légal : tel est le quotidien de ceux qui fabriquent en Chine les marchandises qui arborent les cinq anneaux, symbole de l’idéal olympique, celui d’une « société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine » selon la Charte Olympique…
Signez la pétition en ligne !

En savoir plus :
- http://jouezlejeupourlesjo.ethique-sur-etiquette.org/...

- l’article de Véronique Smée, Novethic : JO : la licence olympique loin des pratiques responsables

Jeux Olympiques de Pékin : PlayFair 2008 lance un Flambeau Olympique alternatif

Aujourd’hui, à quelques jours du coup d’envoi du relais du flambeau Olympique pour les Jeux Olympiques de Pékin, PlayFair 2008, campagne internationale pour le respect des droits des travailleuses et travailleurs dans la production de marchandises sous licence Olympique, a procédé au lancement d’une course de relais électronique sous le slogan « Catch the Flame » (Attraper le Flambeau). Cette action vise à sensibiliser l’opinion publique au fait qu’il incombe au mouvement Olympique d’éradiquer les atteintes aux droits des travailleurs dans les usines produisant des marchandises sous licence Olympique.

Philippines - Les grandes manoeuvres de Toyota

Devenu premier constructeur automobile mondial depuis 2007, Toyota, se prévaut d’être "le plus admiré", une distinction que la multinationale attribue à son souci constant de la satisfaction du client et à sa sensibilité écologique, marquée notamment par le lancement de la première voiture hybride. Le slogan de la marque affirme sans complexe : "Aujourd’hui, demain, Toyota". Pourtant, "aujourd’hui", et depuis sept ans déjà, dans l’une de ses unités de production aux Philippines, Toyota refuse obstinément de reconnaître la liberté d’association et de négociation collective au syndicat indépendant, pourtant reconnu par la justice Philippine. “Aujourd’hui” l’armée philippine intervient directement dans le conflit social. Et pour "demain", que peut-on espérer ? La multinationale a récemment annoncé qu’elle visait une augmentation substantielle de son activité d’ici à 2012, en s’appuyant sur une expansion de sa production en Chine, en Inde et en Russie notamment. Si elle reproduit dans ces pays le comportement que nous dénonçons depuis de nombreuses années aux Philippines, la multinationale a de quoi craindre de ne plus être autant admirée qu’aujourd’hui...

Costa Rica - Chiquita : Bananes Indigestes

Avec 115 exploitations bananières et une présence dans les magasins de plus de 60 pays, Chiquita se place en tête du marché mondial de la banane, ex-aequo avec son principal concurrent, Dole. Sous la pression grandissante des consommateurs, Chiquita se vante désormais de promouvoir des produits qui répondent à des critères sociaux et environnementaux. Une banane propre, “cultivée sans pesticides, [...] soignée et cueillie par des travailleurs dont les droits auraient été pleinement respectés”, voilà ce que Chiquita nous promet. Sur son site internet, la multinationale déclare : " nos bananes sont [...] cultivées dans le respect de l’environnement et de nos travailleurs sur les lieux de production". Depuis 2005, les bananes Chiquita sont certifiées par l’organisation de protection de l’environnement Rainforest Alliance. Les plantations de la multinationale se prévalent en outre du standard social SA8000 qui recquiert notamment le respect des normes fondamentales de travail de l’OIT. Pourtant, dans la plantation de Coyol, au Costa Rica, la Compañia Bananera Atlántica Limitada (COBAL), succursale de Chiquita, met la santé de ses travailleurs en péril et viole leurs droits fondamentaux en toute impunité.

Le 16 mars 2007, à 5 heures du matin, Alexander Reyes Zúñiga, Marco Gonzáles Borges et Jaime Blanco Juárez entament leur journée de travail dans la plantation de bananes de Coyol de la société COBAL de Chiquita. Cela fait près d’une heure qu’ils procèdent à la coupe et au ramassage des fruits dans la zone de la plantation à laquelle ils ont été affectés par leur supérieur, lorsqu’ils s’aperçoivent qu’une autre équipe est en train de procéder à une fumigation manuelle avec un nématocide, dans la même zone. Ce pesticide utilisé contre certains vers parasites qui constituent l’un des plus gros problèmes dans les plantations de bananes, est l’un des plus toxiques qui soient pour l’homme.

Ayant reçu des consignes strictes quant au nombre de régimes de bananes qui doivent être récoltés, les trois hommes décident de poursuivre la récolte. Quelques minutes plus tard, Alexander Zúñiga et Jaime Juárez sont soudain pris de nausées et d’étourdissements. Ce dernier est alors conduit à une clinique dans laquelle il restera sous observation pendant quelques heures, sous perfusion. Alexander Zúñiga quant à lui s’adresse à l’un de ses supérieurs qui lui prescrit du lait et de l’eau sucrée et le renvoie chez lui sans autre soin. Le lendemain, Alexander Zúñiga signifie à son superviseur qu’il souffre toujours des mêmes symptômes d’empoisonnement, mais celui-ci n’ayant " pas assez de travailleurs " disponibles le somme de se rendre à son travail malgré tout. Indignés de n’avoir pas été informés de la fumigation qui devait avoir lieu sur leur aire de travail, et d’avoir été ainsi exposés à un empoisonnement au nématocide, deux des travailleurs concernés dénoncent l’incident et mettent en cause leurs responsables. Or, non seulement leur plainte ne sera pas entendue, mais les deux hommes seront en outre convoqués par la direction pour une procédure disciplinaire qui aboutira à leur licenciement pour faute ! Ils sont accusés d’être entrés dans la zone qui devait être traitée, malgré une interdiction expresse qui leur aurait été préalablement signifiée...

Sri lanka - Syndicalistes au pilori

initiative Peuples Solidaires

Ces derniers mois, le coût de la vie a énormément augmenté au Sri Lanka, provoquant un grand mécontentement chez les travailleurs. Pour répondre aux multiples menaces de grèves dans différents secteurs de l’économie, les autorités ont adopté de nombreuses mesures destinées à mettre un terme aux protestations. Dans ce contexte, la campagne de discrédit et de diabolisation lancée en février dernier à l’encontre d’un groupe de syndicalistes indépendants et qui vise à les associer à l’insurrection terroriste des Tigres tamouls suscite une particulière inquiétude. Les menaces et intimidations dont ils sont victimes se sont en effet multipliées après qu’ils aient organisé une manifestation devant la gare du Fort de Colombo pour protester contre l’enlèvement de trois employés d’un journal syndical de cheminots, le 6 février dernier. Cette situation fait craindre une dérive répressive qui pourrait aboutir à la suppression systématique des libertés syndicales dans le pays. Une grave menace pèse aujourd’hui sur ces syndicalistes et si rien n’est fait pour entraver ce processus de discrédit mené par les autorités, c’est non seulement la liberté mais également la vie des syndicalistes qui seront menacées.

Anton Marcus, responsable du Syndicat des zones franches et des services généraux (FTZ-GSEU) et partenaire de longue date de Peuples Solidaires (cf. “En savoir plus”) compte parmi les dirigeants syndicaux ayant participé à la manifestation du 7 février. Il affirme qu’avec d’autres dirigeants syndicaux de premier plan, notamment Sman Ratnapriya et Ravi Kumudesh de l’Alliance syndicale du secteur de la santé (HSTUA) et Joseph Stalin du Syndicat des enseignants de Ceylon (CTU), ils courent actuellement le risque d’être kidnappés, arrêtés, voire même tués en raison des fausses accusations de terrorisme dont ils sont la cible.

Dole : la liberté syndicale ça s’impose et ça se respecte !

PEUPLES SOLIDAIRES, AVEC LA CGT ET 72 AUTRES ORGANISATIONS EN EUROPE ET AUX ETATS-UNIS, FAIT PRESSION SUR DOLE, L’UN DES GEANTS DE L’AGROALIMENTAIRE.

Une lettre, signée par l’ensemble de ces organisations, a été envoyée le 18 mai à la direction de la compagnie afin de dénoncer le non respect des droits fondamentaux des travailleurs, notamment la liberté d’association, le droit de s’organiser et de négocier.

Simultanément, Peuples Solidaires conjointement avec la CGT en France, US LEAP (Etats-Unis), Banana Link (Royaume Uni), Banafair (Allemagne), 3F (Danemark), la UITA (Fédération internationale des travailleurs de l’agroalimentaire) et COLSIBA (Coordination latino-américaine des travailleurs des plantations de banane) a publié en trois langues, un rapport intitulé « Dole, derrière l’écran de fumée ». Ce rapport fait état des nombreuses violations des droits de l’homme au travail dans les plantations en Amérique Latine, en particulier au Costa Rica et en Equateur.

Peuples Solidaires et l’ensemble des signataires de la lettre demande à Dole de s’engager, « non seulement sur le papier, mais surtout dans la pratique » et déclarent qu’elle seront attentives « aux améliorations apportées par Dole grâce à des indicateurs concrets... notamment en appréciant l’augmentation du nombre de travailleurs couverts par des conventions collectives négociées par des syndicats indépendants et démocratiques ».

Cette lettre fait suite à un courrier qui a été envoyé le 1er avril 2004 par COLSIBA (la coordination des syndicats d’Amérique Latine) qui demandait à Dole de respecter les droits fondamentaux des travailleurs.

Chez Coca, les ouvriers trinquent

Il y a peu d’endroits au monde où Coca-Cola, leader mondial de la boisson gazeuse, ne soit pas encore implanté. Chaque jour, il se consomme 1,2 milliard de bouteilles de sodas sorties de ses usines et filiales [1], une pour cinq habitants de la planète. Mais chaque jour également, les droits humains sont bafoués dans l’empire Coca-Cola. Répression de syndicalistes en Colombie et au Guatemala ; pollution des nappes phréatiques et intoxication des consommateurs en Inde... Les accusations pleuvent sur la firme. Cependant, loin de baisser les bras, les mouvements de protestation s’organisent et obtiennent des résultats concrets. Aujourd’hui, ce sont les ouvriers de la brasserie La Couronne - Coca-Cola, en Haïti, qui ont besoin de notre solidarité. Appuyés par le syndicat Batay Ouvriye, ils lancent un appel pour faire face à la "pratique répressive générale contre les travailleurs" de l’entreprise.

Appel de femmes palestiniennes de Nazareth pour le respect des droits démocratiques

Appel de femmes palestiniennes de Nazareth et message de Louisa Hanoune, député à l’Assemblée populaire nationale d’Algérie et secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie.

La Revue DIALOGUE a été saisie d’un appel de femmes palestiniennes de Nazareth pour le respect des droits démocratiques. Depuis le début août 2005, l’organisation de défense des droits des travailleurs arabes à l’intérieur de l’Etat d’Israël, Sawt el-Amel (La voix du travailleur), dont le siège est à Nazareth, a pris l’initiative d’une campagne publique et de manifestations contre la mise en oeuvre du plan du gouvernement israélien appelé « Wisconsin ».

Site de la campagnehttp://www.ism-france.org/news/arti...

Bangladesh : arrêtons l’hécatombe !

initiative Peuples Solidaires

Depuis quelques années, le Bangladesh voit défiler des accidents du travail en nombre. Ainsi, d’après une étude récente du Bangladesh Institute for Labour Studies, 130 travailleurs de l’industrie textile ont été tués à leur travail en 2005 et 480 ont été blessés. Cette série noire n’a rien de fortuit : la législation locale en matière de sécurité est rarement appliquée, il n’existe pas de mécanisme efficace de contrôle des bâtiments et les enquêtes publiques sur les accidents sont rares.
Le 11 avril, les syndicats ont organisé une série d’actions publiques dans le pays sur le thème de la santé et de la sécurité (marches, conférences de presse, chaînes humaines, rassemblements avec des chandelles). C’est le point d’orgue d’une mobilisation qui s’inscrit dans la durée. Afin de renforcer leurs demandes, elles souhaitent que la pression internationale soit exercée sur le gouvernement. C’est le but de cette campagne.

Site de la campagnehttp://www.peuples-solidaires.org/a...

Morila en lutte !

Depuis 6 mois, le comité syndical de l’entreprise Somadex (Société malienne d’exploitation d’or) proteste contre les conditions de travail des ouvriers de la mine de Morila et pour les droits des travailleurs (couverture sanitaire, régularisation des faux contrats et des contrats falsifiés, paiement des primes de rendements de 2000 jusqu’à nos jours...). 32 d’entre eux ont été arrêtés en septembre 2005 pour des motifs non prouvés, et 9 grévistes sont encore détenus à l’heure actuelle.
Le site http://www.grevistesmorila.africa-w... propose un point sur cette lutte ainsi des informations générales sur l’exploitation d’or au Mali et ses liens avec la « françafrique » et en particulier le rôle de Bouygues (l’entreprise étant l’un des principaux bénéficiaires de la privatisation de l’énergie au Mali). Il permet également d’apporter son soutien à cette lutte.

Costa Rica- Syndicalistes agressés

Appel du Réseau Solidarité n°290 (du 25 janvier au 31 mars 2006)

Le secteur de la production bananière est à nouveau en restructuration. Les dégâts occasionnés par les ouragans qui ont traversé l’Amérique centrale au cours des derniers mois donnent le prétexte à des fermetures de plantations entières. La multinationale Chiquita renâcle à appliquer les accords qu’elle a signés, tandis que ses concurrentes Dole et Del Monte en sont encore à refuser tout dialogue.
L’Equateur poursuit sa politique de dumping social pour conquérir les marchés dans un contexte où la guerre de la banane qui oppose les Etats-Unis à l’Europe n’est pas résolue. C’est dire si, sur le terrain, le travail est difficile pour les ouvriers agricoles qui sont les premières victimes de cette situation dégradée. Pourtant le dynamisme syndical ne faiblit pas comme a pu le constater la délégation de Peuples Solidaires qui s’est rendue au Costa Rica au mois de novembre dernier. Et les travailleurs des plantations ont besoin du soutien de la solidarité internationale pour faire face à l’indifférence voire à la répression qu’ils subissent quotidiennement.

Burkina Faso - Yves Rocher contre les femmes ?

initiative Peuples Solidaires

Leader mondial de la cosmétologie d’origine végétale, présent dans 88 pays, le groupe Yves Rocher totalise un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros. « Un groupe et des marques unies par une même passion : rendre le quotidien de la femme plus agréable » clame le slogan publicitaire... Une réclame que les 133 ouvrières de La Gacilienne, filiale d’Yves Rocher au Burkina Faso, apprécient modérément. Car après neuf ans de travail, dans des conditions difficiles, elles ont été brutalement licenciées, le 1er août 2005. Depuis cette date, elles luttent pour obtenir le respect de leurs droits. En France, un collectif d’organisations relaie cette mobilisation : conférences de presse, pétitions, lettres ouvertes, protestations se succèdent depuis trois mois. Une campagne de lettres est maintenant lancée pour que la société Yves Rocher assume enfin ses responsabilités.

Site de la campagnehttp://www.peuples-solidaires.org/a...

Brésil : un code tout sucre tout miel

initiative Peuples Solidaires

Plus de 115 ans après son abolition officielle, l’esclavage est encore d’actualité au Brésil, notamment dans les plantations de canne à sucre. Le secteur sucrier y est en pleine expansion car la libéralisation programmée du commerce international favorise les modes de production de ce pays. Les grandes multinationales, souvent européennes, ne s’y sont pas trompé, et investissent massivement au Brésil depuis quelques années. Or, en négligeant le respect des droits dans ce secteur, elles s’apprêtent à cautionner les formes modernes d’esclavage et à importer du sucre produit dans des conditions odieuses. Les "grands" de l’industrie sucrière ont pourtant adopté, en 2003, un code de conduite sur la responsabilité sociale de leurs entreprises qu’ils ont présenté comme exemplaire. Mais ce code, au-delà de ses insuffisances et des limites inhérentes à ce type de démarche, ne s’applique pas au-delà des frontières européennes. D’où la nécessité d’exiger des compagnies, et notamment de Tereos, premier groupe étranger au Brésil, d’étendre leurs engagements à toute la filière.

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Sri Lanka : fausse compassion et vraie répression

initiative Peuples Solidaires

Le Sri Lanka, comme d’autres pays d’Asie du Sud, vient de connaître l’un des événements les plus tragiques de son histoire. Le Tsunami a ravagé les côtes d’un pays déjà profondément meurtri par une guerre interminable entre tamouls et cinghalais. Après le raz de marée, les élans de solidarité ont été d’une ampleur sans précédent et l’émergence de cette conscience planétaire va dans le sens d’un mouvement altermondialiste ouvert à la détresse des plus pauvres. Mais il convient de rester très vigilant et voir ce qui se cache parfois derrière des effets d’annonces généreuses. Ainsi, le dirigeant d’un important groupe industriel du Sri Lanka se paye des encarts publicitaires dans la presse de son pays, pendant que ses nervis attaquent les syndicalistes de son entreprise...

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Thaïlande : Décathlon doit jouer le jeu

initiative Peuples Solidaires

Appel n°279 (du 15 février au 15 mai 2005)

Premier distributeur français d’articles de sport, quatrième au niveau mondial, Décathlon fait partie de ces géants de l’industrie textile qui ont le vent en poupe. Mais qu’en est-il du respect des droits fondamentaux ?

En 2004, son Directeur Général écrivait une réponse rassurante aux personnes qui l’avaient interpellé, par le biais d’une campagne du collectif De l’éthique sur l’étiquette, sur la qualité sociale des produits Décathlon : "Décathlon s’est engagé sur deux codes de conduite : un code de conduite interne (...), et le code de conduite de la FNCASL, Fédération Nationale du Commerce des Articles de Sport et de Loisir".

La lettre faisait ensuite référence à l’engagement de l’entreprise sur le “respect de droits fondamentaux”, aux audits réguliers effectués par des “organismes externes indépendants” et au contrôle permanent des 2500 fournisseurs par les 400 “Responsables sous-traitant” qui sont sur place.

A y regarder de plus près, tous ces “dispositifs” sont néanmoins très insuffisants. C’est malheureusement ce que constatent les ouvriers de l’usine thaïlandaise MSP Sportswear Co. Ltd., qui fabriquent des produits pour Décathlon. Victimes de répression syndicale, ils en appellent à la solidarité internationale pour que les principes publiquement affirmés se traduisent dans la réalité.

COMMENT AGIR ?

Vous pouvez télécharger directement la lettre à envoyer en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.peuples-solidaires.org/r...

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