bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

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NICOLINO Fabrice , VEILLERETTE François

Pesticides, révélations sur un scandale français

> Fayard, Paris, mars 2007, 20 €

Agriculture intensive, lobbying, complicité des pouvoirs publics... L’enquête réalisée par le journaliste Fabrice Nicolino et François Veillerette, président du MDGRF (Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures), retrace plusieurs décennies de complicités politico-économiques, soutenues par des experts scientifiques. Pour plus d’informations sur cet ouvrage, consultez le site www.pesticides-lelivre.com Lire aussi dans l’article Comment se passer des pesticides, sur le site (...) lire

date de mise en ligne : 16 mars 2007

La Cimade

75 propositions pour une autre politique d’immigration lucide et réfléchie

Précarités, exclusions, répression, xénophobie, autant de pratiques administratives et de dérives quotidiennes, de droits bafoués et de petites ou grandes phrases qui ont fait naitre le profond désir de prendre la parole. Ainsi, tout au long des mois passés, la campagne « Assez d’Humiliation ! », lancée par la Cimade, a permis de témoigner, de partager et de débattre pour faire prendre conscience de la lente mais régulière descente vers l’intolérable. A ceux qui demandaient « et vous, que proposez vous ? (...) lire

date de mise en ligne : 9 février 2007

La Cimade

Votre voisin n’a pas de papiers. Paroles d’étrangers

> Editions La Fabrique, 2006, 208 pp., 15€

http://www.cimade.org/publications/7 (...)

M. Mehdi a le droit de vivre en France depuis plusieurs années mais pas celui de gagner sa vie légalement, ce qui le contraint à travailler au noir. Mme Melgar, installée à Paris depuis plus de vingt ans, n’a pas le droit de vivre avec son mari à cause de la disposition des pièces de son appartement. Faute d’avoir le droit de travailler pendant l’examen de sa demande d’asile, Mlle Masimba a été poussée à la prostitution. M. Koffi, qui ne sait ni lire ni écrire, a vu sa demande d’asile rejetée sans avoir jamais eu la possibilité d’expliquer oralement pourquoi il avait fui son pays...
Ces histoires, tirées des 25 témoignages recueillis par la Cimade et rassemblés dans ce livre, ressemblent à celles de beaucoup des étrangers que nous croisons tous les jours. Ils sont nos voisins, vivent et travaillent à nos côtés sans que nous soupçonnions les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien parce qu’ils ont du mal à faire valoir leurs droits. Cette méconnaissance n’empêche pourtant pas que leur présence en France reste largement perçue comme un « problème » à résoudre, auquel les hommes politiques répondent par un durcissement continu de l’accès à l’immigration.
Moins de trois ans après une loi qui a nettement dégradé les conditions de vie des étrangers, le gouvernement s’inscrit à nouveau dans cette logique en présentant en ce printemps 2006 un texte qui restreindra encore plus les droits des étrangers et aggravera la précarité dans laquelle beaucoup sont maintenus. La Cimade, qui accueille chaque année des dizaines de milliers de migrants pour les aider dans leurs démarches administratives, s’alarme de la situation difficile qu’ils vivent au quotidien. C’est pourquoi elle a décidé de leur donner directement la parole. À travers 25 témoignages, ils nous racontent leurs espoirs, leurs déconvenues et, souvent, leur désespoir face aux obstacles qu’ils doivent affronter pour bénéficier de droits aussi élémentaires que celui de se faire soigner, de vivre avec sa famille ou tout simplement d’être entendus.
Chaque histoire, unique comme l’est le parcours de celui qui la raconte, est pourtant tristement banale. Elle traduit la condition de milliers d’autres personnes et illustre de façon concrète la façon dont la loi est appliquée. C’est pourquoi les témoignages sont accompagnés par des éclairages historiques et juridiques permettant de comprendre l’évolution des lois et les subtilités de leur mise en œuvre.
Commande à la Cimade : infos@cimade.org ou téléphoner au 01 44 18 72 625  lire

date de mise en ligne : 1er juin 2006

BANCEL Nicolas, BLANCHARD Pascal

De l’indigène à l’immigré

> Paris, Découverte Gallimard, 1998, 128 pp.

Questionner le passé colonial de la France et en identifier les prolongements actuels : telle est l’entreprise d’un courant de jeunes chercheurs dont Nicolas Bancel et Pascal Blanchard sont parmi les animateurs les plus actifs. Ils se distinguent par une analyse de l’imaginaire et de l’idéologie coloniaux fondée sur une lecture iconologique des représentations coloniales, et post-coloniales, de l’Autre. De l’indigène, donc, puis de l’immigré.
On leur doit, entre autres associations et agences de recherche sur le colonialisme [1], la publication de plusieurs contributions à un débat fort récent en France. La lecture croisée de deux d’entre elles me paraît constituer une entrée pertinente pour qui s’intéresse à l’articulation de l’histoire coloniale et de l’histoire nationale, voire européenne, et ses avatars constitutifs des rapports interethniques dans les sociétés de résidence des immigrés post-coloniaux : l’ouvrage De l’indigène à l’immigré et le dossier « Colonisation-Immigration » qu’ils coordonnent avec Sandrine Lemaire dans Migrations Sociétés [2] se complètent l’un l’autre : le premier, riche d’une iconographie... frappante, met en évidence la filiation des représentations racistes et stigmatisantes de l’immigré « maghrébin » ou « africain » et du colonisé. Le second ouvre des pistes d’études comparatives en Europe de la construction d’une « culture coloniale » dont les formes d’expression varient dans le temps et l’espace, mais qui préside encore au traitement des immigrés et de leur enfants.
Dans les deux textes, si les auteurs s’attachent particulièrement à déconstruire la « face mentale », ancrée dans l’idéologie raciste, de ces rapports socio-historiques, c’est bien en l’inscrivant dans au sein des enjeux politiques et économiques de la construction et de l’histoire nationale (et européenne) qu’ils procèdent. En ce qui concerne la France, l’analyse sur la longue durée de la collusion entre idéologie républicaine [3], idéologie coloniale et libéralisme laisse perplexe quant au concert de louanges qui s’élève de façon récurrente, mais surtout lorsqu’il est question de la visibilité publique et de la contestation de l’ordre social par des groupes sociaux dominés, sur l’universalisme républicain.
Les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité s’accommodent mal de l’héritage colonial refoulé, d’une vision racialisante du monde renforcée par un nationalisme protéiforme, dans un contexte de crise économique, politique et institutionnelle qui accentue les difficultés d’accès à une égalité des droits, non seulement formelle mais réelle, entre « immigrés » et « Français » qu’ils soient « européens » ou « extra-européens » - ce qui suppose une refonte profonde des notions d’altérité et d’égalité. Ce retour sur l’histoire liée du colonialisme et de l’immigration nécessite donc d’interroger le modèle d’intégration qui prévaut en France, et si, à l’instar de Bancel et Blanchard, on peut affirmer que la construction « d’une mémoire collective commune » est indispensable à ce travail, il implique de réfléchir, aussi suranné que cela paraisse à certains, en termes de projet de société.
Voir également, sur l’imagerie colonialiste, les travaux de Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Sandrine Lemaire, Laurent Gervereau et Gilles Deroo. Entre autres :

  • Images et colonies. Iconographie et propagande coloniale sur l’Afrique française, Éditions Syros, 1995
  • L’Autre et Nous, Achac et Syros, 1995
  • Zoos humains, La Découverte, 2002
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date de mise en ligne : 24 août 2005

ECLM, PARTHASARATHI Vibodh, POITEVIN Guy, SAUQUET Michel, TRAMONTE Cristiana, VIEIRA DE SOUZA Marcio

L’idiot du village mondial : Les citoyens de la planète face à l’explosion des outils de communication

> Editions Luc Pire, ECLM, Bruxelles, Paris, 2004, 355pp., 17 euros

http://www.eclm.fr/bdf/ouvrage-197.h (...)

Ce livre, conçu par des auteurs et des éditeurs indiens, brésiliens et européens, croise des regards diversifiés sur le thème de la communication et de la démocratie ; il propose une réflexion, fondée sur de nombreux exemples des trois continents, à propos des logiques de communication populaire et citoyenne et de la pertinence sociale de la révolution de la communication.
De l’Inde au Brésil en passant par la France ou la Belgique, les catégories le moins favorisées de la société peuvent-elles résister à ce qui, dans les technologies de l’information et de la communication, les écrase ? Mais peuvent-elles aussi investir ces technologies, les utiliser à leur profit ? c’est à ces questions que répondent les multiples initiatives présentées dans ce livre.

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date de mise en ligne : 8 décembre 2004

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