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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

index des mots clés  >  armement  > dossier

Amnesty International, IANSA, Oxfam International

Armer ou développer ?

Evaluer l’impact des commerces d’armes sur le développement durable

> Campagne Contrôler les Armes, Juin 2004, PDF, 98pp.

http://fra.controlarms.org/pages/rep (...)

Des achats d’armes excessifs ou inappropriés se font aux dépends des ressources sociales et économiques, ce que les pays en développement ne peuvent pas se permettre. Les pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Moyen Orient possèdent 51 pourcent des armes lourdes de la planète. Et il est choquant de constater que peu de gouvernements font de véritables efforts pour prendre en compte l’impact de leurs exportations d’armes sur le développement durable.
La méthodologie d’évaluation doit reconnaître que les conséquences potentielles d’un transfert d’armes ne sont pas toujours visibles au premier regard et peser ces conséquences en parallèle avec les besoins légitimes de sécurité du pays et le respect des normes internationales de droits de l’homme par ce pays dans sa manière de gouverner. Dans de nombreux cas, les pays qui importent des armes ont des besoins légitimes de sécurité. Cependant, les coûts nécessaires pour satisfaire ces besoins, et la manière dont cela se passe, doivent être examinés en parallèle avec la situation de développement du pays : les bénéfices retirés du transfert en matière de réponse aux besoins légitimes de sécurité sont-ils plus grands que leur coût en matière d’impact sur le développement du pays ? Même si les besoins légitimes de sécurité d’un pays sont prioritaires, le gouvernement importateur respectera-t-il les droits de l’homme et le droit humanitaire international ?

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date de mise en ligne : 9 mai 2006

Amnesty International, Oxfam International

Vies brisées

Plaidoyer pour un contrôle renforcé sur les ventes d’armes à l’échelon international

> Amnesty International et Oxfam International, 2003, PDF, 101pp.

http://fra.controlarms.org/pages/rep (...)

Chaque année, les armes tuent en moyenne plus d’un demi-million d’hommes, de femmes et d’enfants. Des milliers d’autres personnes sont mutilées, torturées ou bien contraintes de fuir leur domicile. Dans le même temps, 22 milliards de dollars sont consacrés chaque année en moyenne aux ventes d’armes dans les pays d’Afrique, d’Asie, du Moyen orient et d’Amérique latine - une somme qui aurait permis à ces mêmes pays de répondre positivement aux Objectifs du Millénaire pour le développement en particulier dans le domaine de l’éducation primaire pour tous et de la réduction de la mortalité infantile et de la mortalité maternelle (montant estimé : 12 milliards de dollars par an).
La « guerre contre la terreur » aurait dû souligner la volonté politique d’empêcher que les armes ne tombent entre de mauvaises mains. Au lieu de cela, depuis les attaques du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone, certains fournisseurs ont relâché leur contrôle pour pouvoir armer des alliés de fraîche date contre le « terrorisme », même si ces alliés foulent le droit international relatif aux droits humains et le droit international humanitaire. En dépit des ravages qu’elles commettent, il n’existe toujours pas de droit international contraignant et complet pour contrôler les exportations d’armes conventionnelles.
Nous assistons en même temps à un changement plus profond dans la mesure où les armes font désormais partie intégrante de la vie quotidienne dans un nombre croissant de communautés et de villes de part le monde, devenant ainsi des instruments de mort de plus en plus ordinaires. Des groupes pastoraux du Nord de l’Ouganda aux gangs de Rio de Janeiro, le port d’armes et l’utilisation d’un armement toujours plus meurtrier deviennent la norme.

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date de mise en ligne : 9 mai 2006

CRDPC

Les dossiers du CDRPC

http://www.obsarm.org/main/dossiers- (...)

Conflits
- Conflits contemporains :


- Les dossiers de Damoclès sur les conflits (dossiers centraux de la revue publiée par le CDRPC)
Ventes d’armes
- Ventes d’armes françaises et mondiales
- Mines antipersonnel (pays touchés, conventions d’Ottawa, stocks, etc.)
- Armes légères :
Armement nucléaire, biologique et chimique
- Les armes nucléaires
- Les armes biologiques et chimiques
- Armes nouvelles : uranium appauvri, mini-nukes, bombe-E...
Divers
- Mercenaires
- Enfants soldats : base de données bibliographiques  lire

date de mise en ligne : 22 octobre 2004

La Documentation française

Armement et désarmement nucléaires

> Dossier proposé par La documentation française, mai 2004

http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/do (...)

L’arme nucléaire n’est pas une arme comme une autre en raison de sa puissance et de ses effets dévastateurs. Pour autant, son emploi n’a pas été jugé illicite en soi par la Cour internationale de justice qui a rendu un avis consultatif le 8 juillet 1996, à la requête présentée par l’Assemblée générale des Nations unies. "Au vu de l’état actuel du droit international, ainsi que des éléments de fait dont elle dispose, la Cour ne peut cependant conclure de façon définitive que la menace ou l’emploi d’armes nucléaires serait licite ou illicite dans une circonstance extrême de légitime défense dans laquelle la survie même d’un Etat serait en cause".
L’arme nucléaire fait cependant l’objet d’un régime juridique international particulier qui a un double but. Il vise d’’abord à en prévenir la prolifération au delà d’un cercle restreint d’Etats "dotés de l’arme nucléaire" : c’est l’objet du TNP (Traité sur la non-prolifération nucléaire) signé le 1er juillet 1968 et dont 187 Etats sont désormais signataires. Puis, il jette les bases de sa disparition progressive : réduction des capacités militaires, arrêt des essais nucléaires, par le biais du TICE ou CTBT (Traité d’interdiction complète des essais nucléaires), signé le 24 septembre 1996 et dont 158 Etats sont signataires. Mais au cours des dernières années, les progrès de la non-prolifération ont été remis en cause ; d’une part avec la montée de deux puissances nucléaires, l’Inde et le Pakistan, non signataires du TNP ; d’autre part avec la révélation de programmes nucléaires clandestins dans certains pays signataires.
L’avenir du nucléaire reste en débat : les abolitionnistes anti-nucléaires continuent de s’opposer aux partisans de la dissuasion, tandis qu’est apparu aux Etats-Unis un nouveau paradigme réduisant le rôle de la dissuasion nucléaire au profit d’autres formes de défense stratégique, notamment dans le contexte de la "guerre" contre le terrorisme ouverte après les attentats du 11 septembre 2001.


Sommaire


Etat des lieux
  • Les arsenaux nucléaires
  • Les doctrines

Les accords et traités internationaux
  • Le rôle de l’ONU
  • Les accords de lutte contre la prolifération
  • Les accords de désarmement
  • L’action de la France

Débats et perspectives
  • La lutte contre la prolifération est-elle efficace ?
  • Quel avenir pour la dissuasion nucléaire ?
  • La défense antimissile
  • Les thèses abolitionnistes -* Mouvement Pugwash
  • Coalition pour un nouvel Agenda (NAL)
  • Agenda
  • Middle Powers Initiative
  • Abolition 2000
  • Commission de Canberra

Annexes
  • Chronologie
  • Glossaire et sigles
  • Bibliographie
  • Sélection de sites
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date de mise en ligne : 8 octobre 2004

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