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Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

ouvrages

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UNESCO

Les pays en développement sont les perdants du commerce des biens culturels

> Institut de statistique de l’UNESCO, décembre 2005

http://www.uis.unesco.org/ev_fr.php? (...)

Trois pays - Royaume-Uni, Etats-Unis et Chine - représentaient 40 % du commerce mondial des biens culturels en 2002, alors que l’Amérique latine et l’Afrique réunies ne comptaient que pour moins de 4 % selon un nouveau rapport de l’Institut de statistique de l’UNESCO. Ce rapport, intitulé Echanges internationaux d’une sélection de biens et services culturels 1994-2003, analyse les données du commerce international de 120 pays pour une sélection de produits tels que les livres, CD, jeux vidéo, sculptures. Il utilise une nouvelle méthodologie afin de mieux refléter les flux du commerce culturel et contribue ainsi aux efforts de l’UNESCO en matière de collecte et d’analyse de données qui illustrent de façon claire le rôle central de la culture dans le développement économique, social et humain.


RUTHERFORD Stuart

Comment les pauvres gèrent leur argent

> Trad. de “The Poor and Their Money” par K. Barlet du GRET), Paris, Gret, Karthala, 2002, 165 p. 16€

C’est son expérience de plus de 20 ans dans la microfinance en Asie, Afrique et Amérique latine que l’auteur a voulu transmettre. Son livre n’est ni une étude universitaire ni un manuel méthodologique sur la création de structures de microfinance. C’est une description des pratiques financières des populations pauvres (« des gens qui comparés à leurs concitoyens, ne possèdent pas beaucoup d’argent ») au Sud et des moyens qu’elles mettent en œuvre pour gérer leur argent (tontines, banquiers ambulants...). La microfinance est un des outils majeurs de la lutte contre la pauvreté, et l’auteur entend apporter une meilleure compréhension de ces services : « De bons services doivent permettre aux pauvres de convertir fréquemment de petites sommes d’épargne en une somme globale utile, au moment où ils en ont besoin et de manière rapide, coûteuse et transparente ».

Critique parue dans Peuples en marche, n°188, septembre 2003


LUNGHERETTI Francesca

Réagir, agir, s’engager - Guide pratique des associations militantes

> Casteilla-presse, janvier 2004. 208 pp., 17€

Désaffection du politique, abstention, baisse de la représentation syndicale dans les entreprises... Pourtant, la vigueur et le renouvellement du tissu associatif , tant au plan local - associations de quartier - qu’au plan international - ONG - montre qu’au contraire, l’individu a plus que jamais envie de réagir aux menaces qui pèsent sur la planète. Ainsi, avec 60 000 créations par an, on estime aujourd’hui en France à plus de 800 000 le nombre d’associations contre 20 000 en 1970.
Mais pour celui ou celle qui souhaite “faire quelque chose”, défendre une cause en dehors des structures politiques institutionnelles, comment s’y retrouver dans cette “jungle” associative ?
Le guide Réagir, agir, s’engager a pour vocation de permettre au lecteur de trouver l’association qui lui convient le mieux, parmi une cinquantaine d’associations qui jouent un rôle de pression, de proposition et d’interpellation auprès des décideurs politiques. « J’ai choisi, dit-elle, des associations qui redonnent la possibilité d’agir sur le cours politique, économique et social de notre société ».
Les domaines retenus sont les suivants : la lutte contre la précarité et l’exclusion, la défense des droits de l’Homme, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la défense des droits des femmes, l’altermondialisation et la solidarité internationale, la défense de l’environnement, le commerce équitable, le tourisme solidaire, le mouvement antipub...

Critique parue dans Peuples en marche, n°192, janvier/février 2004


JOHNSON Pierre

Commerce équitable : Propositions pour des échanges solidaires au service du développement durable

> Paris, Ed. Charles Léopold Mayer, 2003/10, 182 p. (Cahiers de propositions pour le XXIème siècle, n°9) 10€ (+ port)

Le commerce équitable, cette autre manière de commercer et de consommer, s’impose de plus en plus comme un complément (certains parlent d’alternative) au commerce international, même s’il reste un énorme chemin à faire. En plus de permettre au producteur de percevoir une juste rémunération pour ses produits, il vise également à établir des relations entre producteurs et consommateurs basées sur l’équité, le partenariat, la confiance et l’intérêt partagé. Dans la collection “Cahiers de propositions pour le XXIème siècle” sous l’égide de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire (www.alliance21.org), Pierre Johnson a coordonné les contributions de chercheurs et praticiens du commerce équitable qui se sont retrouvés plusieurs fois entre 1999 et 2002 lors de rencontres internationales et qui ont dialogué grâce à un forum électronique. Les propositions présentées dans ce cahier constituent l’aboutissement d’un débat collectif, interculturel et international autour de cette question. L’entrée en matière porte d’abord sur la situation et le diagnostic qui ont motivé l’apparition du commerce équitable, puis sur les questions que ces pratiques soulèvent. Douze propositions sont soumises au lecteur et des axes stratégiques ont été dégagés comme force de proposition du commerce équitable : s’inscrire dans un contexte plus large d’une économie au service de l’être humain, interagir avec d’autres formes d’économie solidaire ou d’autres mouvements (agriculture bio...) et contribuer à la réflexion sur le rapport entre local et global. Tout ceci doit s’articuler avec un choix de société : à nous d’agir pour que l’économie soit au service d’un développement durable. Ne pas être un simple texte de promotion du commerce équitable, mais mesurer les défis qui se posent aujourd’hui à lui : c’est tout l’intérêt de ce document.

Critique parue dans Peuples en marche, n°192, janvier/février 2004


ZIREM Youcef

Algérie : La guerre des ombres

Les non-dits d’une tragédie

> Publication du Grip, Bruxelles, Editions Complexe, 2002, 123 pp. 10,90€

Des manifestations culturelles liées à l’événement “Djazaïr, une année de l’Algérie en France”, ont lieu dans toute la France pour faire découvrir le patrimoine algérien. Mais difficile d’oublier que l’Algérie est ravagé depuis plus d’une décennie par une guerre civile meurtrière. La crise économique et sociale qui en découle soumet toute une population à des difficultés quotidiennes dont on a peu idée alors qu’une minorité s’enrichit. Mais revenons à cette guerre fratricide qui a coûté la vie à plus de 150 000 Algériens, tués par des islamistes ou des militaires. Qu’en est-il des hommes politiques ? Pourquoi cette guerre s’éternise-t-elle ? A qui profite-t-elle ? L’auteur de cet essai, journaliste algérien, apporte des réponses, des clés de lecture, et démonte les mécanismes de cette tragédie à travers une multitude de faits et d’événements éclairants. Il commence par relater les circonstances troublantes de plusieurs assassinats dont celui du chanteur kabyle Matoub Lounès. Il dénonce les manœuvres d’un régime algérien capable de tout pour se maintenir au pouvoir, de ce qui n’est rien d’autre qu’une dictature qui s’alimente des revenus pétroliers et s’appuie sur sa Sécurité militaire, sorte de police politique. « Pouvoir assassin ! » ont crié des manifestants à Alger ou en Kabylie car les groupes islamiques armés ne sont pas les seuls auteurs de tous les assassinats et massacres qui jalonnent cette période de l’histoire de l’Algérie. Quant à la presse, elle est la plupart du temps sous contrôle et de nombreux journalistes ont été assassinés. Comme le précise dans l’introduction Pascal Fenaux, sociologue et journaliste, l’Algérie donne l’image d’un pays où la violence est « endémique et pathologique ». « Cet essai, écrit-il, a le mérite de rappeler ce qui devrait être une évidence : la violence puise le plus souvent son origine dans l’absence de processus politiques de régulation et de médiation ».

Critique parue dans Peuples en marche, n°188, septembre 2003


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