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ouvrages

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PAILHE Caroline

Europes et mondes musulmans : un dialogue complexe

> Ouvrage collectif, GRIP, éditions Complexe, Bruxelles, 2005, 164 pp., 13,90€

Entre l’Europe et le monde musulman, les relations sont anciennes et diversifiées, tantôt pacifiques, tantôt conflictuelles. Depuis le 11 septembre 2001, on assiste à une radicalisation des opinions, stigmatisée sous l’appellation de "choc des civilisations" et les besoins de sécurité qui en découlent. C’est une approche inverse que tente la dizaine d’auteur(e)s de l’ouvrage, avec des regards croisés nord-sud et une prise en compte de la complexité des situations. L’accent est mis sur le partenariat euro-méditerranéen, initié par Romano Prodi, dans ses trois dimensions : la sécurité, l’impact économique et le dialogue interculturel. Parmi les défis géopolitiques qui secouent cette partie du monde, sont abordés le développement humain dans les pays arabes, l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et la question israélo-palestinienne. Un autre exemple de rencontre de civilisations est rappelé avec la question du port du foulard à l’école, en France et en Belgique.

Notice réalisée par le CITIM (Centre d’information Tiers monde).


WERLY Richard

Tsunami, la vérité humanitaire

> Editions du jubilé, décembre 2005

« Mercy » : Les anglophones y lisent un appel à la pitié, les francophones, l’expression de la reconnaissance d’un don ou d’une bonne action... Toute l’ambiguïté de l’extraordinaire élan de générosité engendré par le raz-de-marée du 26 décembre 2004 tient sur le panneau branlant de la photo de couverture de ce livre.
L’auteur, tout au long de l’année 2005, s’est rendu en Indonésie, en Thaïlande et au Sri Lanka. Il a parcouru les rivages dévastés et rencontré les victimes, les ONG, les donateurs privés et publics et il a partagé leur compassion, leur désarroi, leurs doutes et parfois leur amertume.
Il observe d’abord l’exceptionnel élan de générosité, le « tsunami de l’aide », la vitrine humanitaire des états et des ONG et les difficultés de la mise en œuvre de cette aide, pour une fois financée suffisamment.
En Indonésie, dans la province de Aceh, la solidarité indonésienne a fonctionné vite et bien mais a été noyée par le raz de marée humanitaire qui a déferlé, entraînant concurrence, surenchère, gaspillage et amoncellement de containers de dons inutiles. De plus, l’aide alimentaire casse les marchés locaux. Assez vite, les « urgentistes » sont en surnombre et incompétents sur la reconstruction. Ils devront « réaffecter » les dons vers des catastrophes moins médiatiques. Enfin, les grosses entreprises (Lafarge, Général Electric...) investissent largement dans l’aide à la reconstruction. Mais, six mois après le tsunami, les familles sinistrées souffrent de leur situation d’assistées, dans des camps de regroupement. La question de la distribution directe d’argent aux rescapés pour redémarrer se pose... mais peut-être les grosses ONG (Croix-Rouge par ex.) préfèrent-elles que les sommes reçues fructifient en banque quelques années. Point positif : un accord de paix permet à la province de sortir de trente ans de guérilla et de loi martiale.
Aceh fut l’épicentre du désastre, mais la zone de Phuket, en Thaïlande fut l’épicentre de l’émotion internationale et de la « bulle de générosité », à cause des nombreux touristes occidentaux présents et victimes. Le développement touristique, en rasant les mangroves, a été un facteur aggravant la catastrophe. Cependant la Thaïlande n’a pas sollicité l’aide internationale, peu d’infrastructures ont été détruites et la solidarité locale et nationale a été très efficace. Mais les plus pauvres, en particulier les migrants birmans sont menacés d’expulsion.
Au Sri Lanka, neuf mois après la catastrophe, les villages de regroupement, coûteux, mal conçus et implantés en retrait de la côte sont un échec. L’assistance a remplacé l’économie vivrière. Le climat politique est tendu et la guerre civile n’est pas terminée. La question de la zone des 200m déclarée inconstructible fait débat et la question des droits fonciers est brûlante.
Pour finir, l’auteur interroge les sites et les responsables des ONG pour lesquelles on peut dire que le tsunami a été une aubaine... La question de la compétence des « urgentistes » pour la reconstruction reste posée, la question de la « traçabilité » des dons aussi (11 à 15 milliards recueillis). Enfin, il appelle à prendre conscience que la solidarité n’est pas l’apanage des pays du Nord.

Notice proposée par le CRISLA (Centre de documentation sur la solidarité internationale, le développement durable, les droits humains et la pêche)


ZACHARIE Arnaud

Le développement est-il un droit ?

> Labor, 2006, 192 pp.

Né il y a un peu plus d’un demi-siècle, le concept de développement a pris l’allure du mythe de Sisyphe pour les pays dits en développement. Les Nations unies ont eu beau adopter toute une série de déclarations et de résolutions affirmant le droit au développement, la fracture Nord-Sud et l’extrême pauvreté n’ont cessé de s’enraciner aux quatre coins du tiers-monde. L’avènement d’un nouveau millénaire n’a pas manqué de susciter de nouvelles initiatives : après que le FMI et la Banque mondiale aient lancé le nouveau concept de lutte contre la pauvreté à la fin des années 1990, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté en septembre 2000 une Déclaration du Millénaire dans laquelle ils se son engagés à réduire de moitié la pauvreté dans le monde entre 1990 et 2015. Le développement est-il un droit ? se veut une analyse critique et pédagogique du concept de développement et des relations internationales qu’il sous-tend. Après une mise en perspective historique et une étude des enjeux actuels, il analyse le contenu des nouveaux concepts du développement, leurs vices et leurs vertus, et tente de dégager les pistes pour que le droit au développement ne soit pas seulement reconnu, mais également appliqué.


COMELIAU Christian

La croissance ou le progrès ?

Croissance, décroissance, développement durable

> Editions Seuil Economie humaine, février 2006, 252 pp., 23€

La croissance économique est un impératif que peu de discours politiques remettent en question tant il semble évident que l’augmentation continue du PIB est nécessaire pour l’amélioration du niveau de vie, le financement de la protection sociale, la création d’emploi, etc. Mais la logique sacrifiant toutes les finalités sociales à l’accumulation de marchandises cause des dégâts sociaux.
Christian Comeliau se demande donc si la croissance tient vraiment ses promesses au regard des exigences multiples que l’on a à son égard, et à quel prix elle y parvient ; et plus fondamentalement encore, si l’augmentation indéfinie de la production, du revenu et de la richesse constituent bien le critère exclusif de ce progrès social à long terme dont nos sociétés ont découvert - au moins depuis les Lumières - qu’il était non seulement désirable et possible, mais qu’il constituait le destin même de l’espèce humaine.
Ce sont ces interrogations qui forment l’objet de cet ouvrage. D’abord pour comprendre ce que signifie ce critère unique de progrès que prétend être la croissance économique, ce qu’il contient et ce qu’il ne contient pas, quels sont les avantages qu’il comporte mais aussi quels sont les coûts qu’il entraîne, et pourquoi il en est ainsi. Ensuite pour tenter de construire une réponse aux interrogations soulevées qui soit moins sommaire, mais qui soit aussi politique, c’est-à-dire concrète, adaptée aux exigences réelles des sociétés, et qui ne soit pas seulement l’effet d’un raffinement de débats académiques. Or une réponse qui refuse à la fois le simplisme et l’académisme est sans doute bien plus difficile à trouver qu’on ne le croit, justement parce qu’elle se heurte à la fois à une réalité complexe et à un débat biaisé.


TENEMBAUM Ernesto

Enemigos : confessions d’un homme clé du FMI

> Danger Public, Collection Alter, traduit de l’espagnol par David Solon, 2006, 334 p., 14,50 €

Ce livre est le fruit d’une discussion acharnée de plus de quatre mois par courriers électroniques. Sujet du débat ? Le FMI et le dogme religieux qui habite littéralement chacun de ses fonctionnaires. Le capitalisme et ses lois qui ont conduit des régions entières du monde au chaos le plus total.

D’un côté, Ernesto Tenenbaum, journaliste de gauche, dégaine un arsenal de positions progressistes. De l’autre, Claudio Loser, l’un des plus hauts fonctionnaires du FMI, brise des tabous et concède que le FMI - qu’il compare au Parti communiste, à l’Armée et au Vatican - a provoqué des dégâts certains sur des pays sommés de s’ouvrir à l’économie de marché. Mais il reste inébranlable dans ses convictions libérales. Deux visions du monde qui s’affrontent, deux hommes qui aspirent sincèrement au bonheur de tous.

Contact presse :
Olivia Debarge
Tél. : 01 53 63 88 12
Courriel : odebarge@lamartiniere.fr


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