bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

ouvrages

Pages ... | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44

GRIT, ZIN Jean

La démocratie contre elle-même

> Lecture et critique du livre de Marcel GAUCHET, La démocratie contre elle-même, Tel, 2002. (Lectures du GRIT.)

http://www.globenet.org/transversale (...)

« Il faut redire l’étonnement de la sortie simultanée d’un nombre impressionnant de livres se revendiquant ouvertement de la critique d’une démocratie moribonde. C’est un phénomène qui fera date sans doute, tant cela semblait impensable il y a peu, avec le triomphe sans partage de la démocratie de marché. Les analyses semblent converger désormais pour attribuer au succès même de la démocratie sa désagrégation. »


CEDIDELP, Ritimo

Vous avez dit "droits économiques, sociaux et culturels" ?

> Guide pour comprendre et agir, juin 2004, 43p., 5€

Les grandes conférences mondiales sur les droits humains : Téhéran, 1968 et Vienne, 1993, ont solennellement proclamé l’indivisibilité et l’universalité des droits humains et reconnu l’importance fondamentale des DESC.

De nombreux textes internationaux y font désormais référence en s’appuyant notamment sur les concepts de dignité et de liberté. Pourtant, les sociétés civiles orientent toujours davantage leurs luttes et mobilisations sur les droits civils et politiques.

La mondialisation néolibérale et son cortège de mesures imposées par certaines institutions internationales, l’accroissement du pouvoir des multinationales, le désengagement progressif de l’Etat de pans entiers du secteur public... ont multiplié les violations de ces droits.

Aujourd’hui, qu’entend-on par "droits économiques, sociaux et culturels" ? Quelle est leur histoire, sociale, politique, juridique et internationale ? Comment sont-ils situés dans un contexte d’émergence de nouvelles mobilisations citoyennes ? Quel état des lieux en peut-on dresser dans les pays du Sud ? Quels sont, enfin, les enjeux actuels et les horizons d’action, notamment au sein du mouvement altermondialiste ? Comment agir concrètement pour promouvoir et défendre ces droits ?

  • Brochure en vente au CEDIDELP, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris.

CAPRON Michel, QUAIREL-LANOIZELÉE Françoise

Mythes et réalités de l’entreprise socialement responsable

> La Découverte, 2004, 252 pages, 20 €

Quatrième de couverture :

La « responsabilité sociale » de l’entreprise, poudre aux yeux ou révolution managériale ? Pour les auteurs de ce livre, la réponse reste à construire et ils en donnent ici les clés. L’entreprise est un acteur majeur de la société et son management dépend des valeurs acceptables par son environnement social. Les pressions exercées par les actionnaires, les salariés, les consommateurs, certaines ONG et le cadre réglementaire influencent de plus en plus les dirigeants. Entre les réelles avancées, les stratégies de conformité apparente et l’attentisme, les enjeux se formulent en terme de transparence, de risque et de réputation. En intégrant des objectifs de développement durable, le management des entreprises devient plus complexe. De nouveaux modes de pilotage et d’évaluation apparaissent, conjuguant les différentes dimensions de responsabilité et l’association des « parties prenantes » ; le maquis des nouveaux outils de gestion - codes de conduites, normes et certifications sociales et environnementales, rapports sociétaux, notation - doit être défriché et analysé. En s’appuyant sur de nombreux cas concrets en France et à l’étranger, les auteurs présentent les contraintes, les atouts et les dilemmes de l’entreprise face à sa responsabilité environnementale et sociale et analysent de façon approfondie les enjeux et les limites des dispositifs concernés. Dans le débat qui anime l’entreprise et la société civile sur ces questions, cet ouvrage fera référence par sa connaissance du terrain, la clarté de ses analyses et la richesse de son argumentation.

Table des matières :

Introduction - Une affaire de société - Inquiétudes et mobilisations - Des entreprises à responsabilité limitée ? - L’avenir engendré par les démarches de RSE est à écrire

- 1. Une redéfinition des rapports entre économies et sociétés - Le mouvement des idées et la mutation des valeurs - Les organisations sous de nouvelles contraintes - L’action des autorités publiques : nouveaux paradigmes politiques
- 2. La dynamique des acteurs de la société civile et leurs leviers d’action -La présence croissance des ONG et du milieu associatif - Les syndicats de salariés : entre perplexité et engagement - Les consommateurs : un pouvoir de marché sous influence
- 3. Y a-t-il des actionnaires socialement responsables ? - La démarche des fonds d’investissements socialement responsables et de l’actionnariat citoyen - L’influence des actionnaires socialement responsables : les enjeux pour l’entreprise - Les perspectives : de nouveaux acteurs et de nouvelles législations
- 4. L’entreprise responsable sous l’éclairage des théories des organisations - Les théories contractuelles libérales : la responsabilité économique de l’entreprise - De la théorie des parties prenantes aux théories de la responsabilité sociétale des entreprises - Les théories sociologiques néo-institutionnelles de la légitimité : la responsabilité sociétale de l’entreprise en voie d’institutionnalisation
- 5. Les conceptions de la RSE - L’étendue de la RSE dépend de l’idéologie managériale - II / Du discours à la mise en œuvre : que peut-on attendre des différents dispositifs ?
- 6. Dynamiques du management stratégique et responsabilité sociétale - Les typologies des comportements stratégiques en matière de RSE - Les outils de management stratégique de la RSE : tableaux de bord et management du risque - Les structures et les acteurs
- 7. Les dispositifs de la mise en œuvre de la RSE : de l’assistance à l’assurance - La représentation standard du cycle du management sociétal - Les dispositifs d’aide au diagnostic des performances sociétales - Les démarches volontaires de prévention : construire la crédibilité - Des audits problématiques et une régulation incertaine : quelle confiance ?
- 8. Transparence et évaluation externe : reporting et notation - Les enjeux et limites des pratiques actuelles de reporting sociétal - Normalisation, réglementation et audit des rapports environnementaux et sociaux - Notation et évaluation externe des performances sociétales - Conclusion - La RSE : une démarche politique plutôt qu’économique - Les « parties prenantes » de l’entreprise ne représentent pas nécessairement un intérêt général - L’instrumentalisation de la RSE comme médiation sociale : un ferment d’évolution des pratiques

- Bibliographie sélective - Sigles et abréviations - Index.


MAKKI Sami

Militarisation de l’humanitaire, privatisation du militaire

> Paris, Cirpes, 2004, 320 p.

Depuis plus d’un an en Irak, les soldats de la coalition contrôlent totalement l’aide humanitaire et les activités de reconstruction. Pour l’Administration Bush, les organisations non gouvernementales (ONG), notamment évangélistes, sont “ des instruments du combat ” contre le terrorisme. Parallèlement, avec la dégradation des conditions de sécurité, les compagnies militaires privées (Kellogg Brown & Root, Vinnell Corp., DynCorp ou MPRI) ont proliféré sur le terrain : 20 000 mercenaires, soit l’équivalent de 15 % des forces armées de la coalition, sont actuellement présents sur le sol irakien. Cette “ situation très saine ”, selon un haut responsable civil de la coalition en Irak, préfigure les futures interventions de la puissance américaine dans le monde. La militarisation de l’humanitaire et la privatisation du militaire transforment radicalement les opérations civilo-militaires.

Les relations entre civils et militaires aux États-Unis sont en pleine mutation. Les tendances à la militarisation et à la commercialisation de l’humanitaire et de l’aide au développement se sont faites plus fortes. Les manifestations de cette militarisation sont nombreuses : intégration des agences civiles du Département d’État et de l’Agence pour le développement international au sein des structures militaires par une "coordination interagences", création par le Pentagone d’un Bureau pour l’aide humanitaire et la reconstruction qui restreint la liberté d’action des ONG. Le leadership fort et durable du Pentagone subordonne tous les acteurs à la chaîne de commandement militaire jusqu’aux Provincial Reconstruction Teams (PRTs). Certaines ONG sont utilisées pour du renseignement. Le militaire s’approprie l’espace et le temps humanitaires. Les populations civiles en sont les premières victimes. L’ONU en sort affaiblie. Ces interventions “ militaro-humanitaires ” instaurent le chaos. Les entreprises privées de sécurité, qui prolifèrent dans toutes les zones instables du globe, sécurisent les investis-sements dans les nouvelles zones de la “démocratie de marché”. Les logiques de militarisation et de privatisation préparent l’après-conflit. Dans le cas de l’Irak, la phase militaire était le prétexte à la création par la force d’un vaste marché de libre-échange dans le Grand Moyen-Orient par la privatisation à moyen terme des secteurs publics vitaux. Ces institutions sont actuellement gérées par les compagnies de mercenariat entrepreneurial travaillant avec le Pentagone. Les Réservistes de l’US Army (souvent des entrepreneurs) assurent un démarchage commercial pour le compte de leurs entreprises. Ils prépa-rent ainsi le retour sur investissement au profit des États-Unis.

Facteurs de puissance et vecteurs de l’influence stratégique américaine, ONG et opérateurs militaires privés ont une place centrale dans la stratégie de sécurité américaine de maîtrise des espaces Sud par des “ guerres en réseaux ” et par des opérations globales de stabilisation/contre-insurrection. Ceci implique une présence terrestre durable par un redéploiement des forces dans le Grand Moyen-Orient.


Plan général de l’ouvrage

(12 chapitres, nombreux schémas, tableaux, carte, glossaire)

Préface d’Alain JOXE : La nouvelle stratégie globale des Etats-Unis

Première partie : Les Acteurs non-étatiques entre militarisation et privatisation par le pouvoir américain

Seconde partie : Privatisation du militaire : processus de libéralisation et nou-veaux modes d’action militaires et sécuritaires (perspectives globales et régionales)

Troisième partie : Militarisation de l’humanitaire : dynamiques institutionnelles de l’intégration civilo-militaire

Quatrième partie : Transformation des forces américaines et interventions armées

Cinquième partie : Reconstruction et gestions de l’après-conflit (Irak et Grand Moyen-Orient)


APTHORPE Raymond, BORTON John, WOOD Adrian

Evaluer l’action humanitaire

> Critique parue dans Peuples en marche, n°186, mai 2003

Encore un livre sur l’humanitaire : celui que vient d’éditer Karthala dans sa collection “Pratiques humanitaires” et qui est la traduction du livre anglais de l’ALNAP (Active Learning Network for Accountability and Performance in Humanitarian Action) écrit grâce à l’aide financière du gouvernement australien. Il était important que le public francophone ait accès à cet ouvrage, c’est chose faite aujourd’hui. Des scandales récents ont quelque peu ébranlé le monde humanitaire, mais aussi celui plus généralement des ONG. L’action humanitaire a une double responsabilité : face aux populations qu’elle secourt, et face aux citoyens “donateurs”. Ces derniers attendent un “retour”, une “explication” sur l’utilisation de leurs dons et de l’argent public. De nombreux acteurs du développement ont pris conscience de l’importance d’évaluer les projets de développement. Même chose en ce qui concerne les actions humanitaires dans le but de répondre à ces questions : l’aide humanitaire arrive-t-elle jusqu’à celles et ceux qui en ont besoin ? Est-elle efficace ? Quelles leçons tirer d’une opération humanitaire pour éviter les mêmes erreurs lors de la prochaine intervention ? L’évaluation est donc un outil indispensable pour apporter des réponses. Le livre de l’Alnap rassemble pour la première fois les réflexions des évaluateurs et apporte explications et conseils dans un souci d’amélioration du processus de l’évaluation. Il s’adresse bien sûr aux évaluateurs en recherche de méthodologies et de pratiques de l’évaluation de l’humanitaire, aux membres d’ONG concernés un jour ou l’autre par une évaluation, à celles et ceux qui forment aux évaluations, aux journalistes qui assurent la couverture médiatique des opérations humanitaires, mais aussi au public qui s’interroge sur l’utilisation des dons et sur les résultats concrets des opérations humanitaires. A partir de l’évaluation de neuf interventions humanitaires menées entre 1993 et 1999, il s’agit pour les auteurs de contribuer au débat sur les bénéfices et les limites du processus d’évaluation et d’engager la réflexion.

WOOD Adrian, APTHORPE Raymond et BORTON John (Ed), Evaluer l’action humanitaire, Paris, Karthala, 2002, 334p. (Traduction de : Evaluating International Humanitarian Action. Reflections from Practioners), 24€


Pages ... | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo