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ouvrages

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AGRIKOLIANSKY Eric, FILLIEULE Olivier , MAYER Nonna

L’altermondialisme en France

La longue histoire d’une nouvelle cause

> Flammarion, janvier 2005, 370 p., 22€

Les succès de la mouvance altermondialiste, qui n’a pourtant pas dix ans, ont de quoi surprendre. Les grands événements populaires qu’il a suscités, comme les Forums sociaux, ont en effet contredit la crise annoncée de l’engagement et du militantisme.
L’ouvrage, basé sur le colloque international « Les mobilisations altermondialistes » organisé à Paris en décembre 2003, retrace l’histoire du mouvement altermondialiste français à partir des traditions militantes dans lesquelles il prend sa source : les héritages marxiste et anarchiste, la gauche post-soixante-huitarde, le catholicisme social et le militantisme chrétien, les mobilisations contre la dette du tiers-monde, les réseaux du Monde diplomatique, le renouveau de l’engagement intellectuel, le syndicalisme ouvrier...
En revenant sur le rôle qu’ont pu jouer certaines organisations dans la formation et l’institutionnalisation de la mouvance altermondialiste, cet ouvrage a le mérite de mettre en perspective la recomposition des clivages entre ces différents acteurs de la « société civile », même s’il est tantôt descriptif, tantôt théorique, et souvent partisan.


Novethic

Multinationales 2005 : 50 firmes passées au crible

> Par Véronique Smée

« Ni diabolisation, ni complaisance ». Cet ouvrage* réalisé par deux journalistes économiques dresse le portrait des plus grandes entreprises mondiales, d’ExxonMobil à Danone, en passant par Disney, Vivendi, Nike, Nestlé… Impacts sociaux, environnementaux, affaires, salaire des dirigeants, lobbying : une enquête qui rejoint le mouvement de « contrôle citoyen » de ces entreprises qui remplissent notre quotidien sans que nous connaissions réellement leur identité et surtout, leur pouvoir.

* BOUVAIS Walter et GARCIA David. Multinationales 2005. Paris, Editions Danger Public, 2005, 350 p., 25 euros

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HORMAN Denis

Chicken connection ; Agrobusiness, dumping, souveraineté alimentaire

Le poulet africain étouffé par l’Europe

> Ed. GRESEA, 2004, 136 p.

Les exportations massives et incontrôlées de découpes de « poulet congelé », de l’Union européenne vers l’Afrique subsaharienne - exportations bénéficiant de subventions indirectes constituent une catastrophe pour les paysans-producteurs, les économies nationales et la santé des populations. Cuisses de poulet, poules de réforme congelées (poules qui ne pondent plus) sont bradées sur les marchés africains à des prix deux, trois fois plus bas que la production avicole locale. Les paysans-producteurs européens ne sont pas non plus épargnés par une guerre commerciale où le Brésil, la Thaïlande en particulier marquent des points dans leurs exportations vers l’UE, grâce à de faibles coûts de production. Les politiques néolibérales (subventions agricoles, Accord sur l’Agriculture de l’OMC), en soutien à l’agrobusiness, renforcent une agriculture (aviculture) productiviste et industrielle qui relègue au second plan l’emploi, le respect de l’environnement, la qualité des produits... Et les bénéfices plantureux, captés par les firmes de l’agrobusiness et les grandes chaînes de commercialisation, sont réalisés sans que la baisse des prix des produits agricoles soit répercutée sur les consommateurs. Le droit fondamental à la souveraineté alimentaire unifie aujourd’hui les revendications portées par les organisations paysannes, sociales et citoyennes, au Sud et au Nord, pour une agriculture durable et solidaire. Il est à la base des campagnes menées en Belgique et en France, en solidarité avec des campagnes lancées en Afrique de l’Ouest et Centrale pour le droit à l’alimentation et au développement.

A commander auprès du CETIM, prix CHF 15

Note proposée par le CETIM (Centre Europe-Tiers Monde).


Alternatives Sud, Centre Tricontinental (CETRI)

Les obstacles à « la santé pour tous »

Points de vue du Sud

> Ouvrage collectif, Vol. XI (2004), n°2, 206 p., Ed. CETRI / Syllepse, à commander auprès du CETIM au prix de 20 CHF

Un quart de siècle après l’appel de l’Organisation mondiale de la santé visant à garantir « la santé pour tous » en l’an 2000, le bilan est contrasté. Si d’importants progrès scientifiques ont été réalisés, une large part de la population humaine n’en bénéficie pas. Pire, ses conditions de vie et son état sanitaire se sont détériorés. Les inégalités devant la maladie et la mort n’ont fait que croître. En cause, le modèle de développement dominant qui, d’un côté, contraint les Etats à réduire ou à privatiser les services sanitaires, de l’autre, fait la part belle à une industrie pharmaceutique prioritairement orientée vers les marchés rentables, jusqu’à y créer de nouveaux besoins... Le processus est toutefois réversible. En témoigne le sursaut provoqué dans l’opinion par l’opposition des laboratoires - au nom de la « propriété intellectuelle » - à la distribution de médicaments génériques antisida en Afrique. Les pressions des mouvements populaires, des ONG et de certains Etats ont finalement eu gain de cause. Partiellement. L’idée selon laquelle l’accès aux soins de santé devrait être considéré comme une obligation publique à l’échelle de la planète reste à promouvoir.

Note proposée par le CETIM (Centre Europe-Tiers Monde).


NIGGLI Peter

La mondialisation, et après...

Quel développement au 21ème siècle ?

> Éd. Communauté de travail, Swissaid, Action de Carême, Pain pour le prochain, Helvetas, Caritas, Eper, 2004, 140 p.

À l’heure de la mondialisation, les pays industrialisés dictent leur politique économique à une majorité de pays en développement. Avec des résultats négatifs. Particulièrement grave est la déréglementation forcée des flux internationaux de capitaux, qui a produit depuis les années 1990 plusieurs crises financières catastrophiques. Si le bilan global n’e st pas complètement mauvais, c’est grâce à des pays comme l’Inde, la Chine ou la Corée du Sud, qui, précisément, ne se sont pas alignés sur le « consensus » de Washington. Dans son essai, Peter Niggli met en garde contre l’illusion qu’on pourrait civiliser la mondialisation économique par des garde-fous sociaux et écologiques. La démocratie et l’autodétermination ne sont pas compatibles avec la pleine intégration économique de tous les pays. L’auteur appelle donc à un nouveau régime de régulation de l’économie mondiale, qui laisse plus de marge de manoeuvre aux différents pays pour définir leurs propres stratégies de développement et les libère de l’étau de la libéralisation des marchés financiers. Un tel changement de cap exige cependant que l’opinion publique des pays industrialisés s’oppose au nouvel « impérialisme libéral » conçu par les États-Unis pour lutter contre le « terrorisme ».

A commander auprès de la Communauté de travail des œuvres d’entraide : mail@swisscoalition.ch, 11,50 euros. Télécharger le bulletin.

Note proposée par le CETIM (Centre Europe-Tiers Monde).


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