L’Afrique sans dette, c’est surtout une exigence. Après des siècles de pillage, d’esclavage, de colonisation, l’instauration d’un modèle économique néolibéral a brisé l’Afrique par l’intermédiaire du mécanisme de la dette. Aujourd’hui, selon l’auteur, le combat central est l’exigence de l’annulation totale de la dette extérieure publique de l’Afrique, premier pas vers celle de tous les pays du tiers-monde, dans le but de libérer enfin leur développement.

L’Afrique sans dette, c’est aussi une interrogation. La dette de l’Afrique est-elle légitime ? Pour des raisons tout à la fois morales, économiques, politiques, juridiques, écologiques et historiques, l’auteur affirme que la dette actuelle doit être répudiée. Il considère que les peuples africains sont en droit d’exiger de leurs riches créanciers, qu’ils soient du Nord ou du Sud, le paiement d’une dette au titre de réparations et l’instauration d’un autre modèle économique basé sur la satisfaction des besoins humains fondamentaux.

A travers 9 chapitres très documentés, ce livre analyse l’histoire politico-économique de l’Afrique, la domination, les mutilations et les trahisons subies par le continent noir. Il est avant tout un plaidoyer pour une rupture avec la logique imposée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, et à travers eux, par les puissants promoteurs de la mondialisation néolibérale.

BON DE COMMANDE DU LIVRE "L’AFRIQUE SANS DETTE"

Nom (en capitales) :
Prénom :
Adresse :
Téléphone :
Mel :

Je commande __ exemplaire(s) et je joins un chèque de ____ euros à l’ordre du CADTM.

A adresser avec votre règlement à : CADTM France, 17 rue de la Bate, 45150 Jargeau

La mondialisation est souvent dépeinte comme un phénomène extérieur qui s’imposerait à nous, et dont le symbole serait les transactions financières internationales ou les firmes multinationales. Au contraire, selon Jean-François Bayart, nous en sommes les acteurs, tour à tour bénéficiaires et victimes des changements radicaux qu’elle accompagne.

Dans la logique de sa démarche scientifique de « sociologie historique du politique », déjà brillamment expérimentée dans L’État en Afrique (Fayard, 1991) et L’illusion identitaire (Fayard, 1996), Bayart prolonge également son travail sur l’État, pour montrer combien il est la matrice majeure de la mondialisation et non, comme on le lit souvent, sa première victime.

Ce Dossier noir s’applique à démonter les réseaux français et africains qui saccagent les forêts primaires en Afrique au mépris des situations souvent dramatiques des pays qui les abritent et des législations. Il montre également comment ces réglementations, pour la plupart en trompe-l’œil, restent de biens inefficaces instruments pour protéger les écosystèmes africains et leur biodiversité.

Les « Dossiers noirs » sont issus d’une collaboration entre Agir Ici et Survie, qui mènent régulièrement, avec une vingtaine d’associations françaises, des campagnes conjointes pour « ramener à la raison démocratique » la politique africaine de la France. Afin d’en refonder la crédibilité, Agir Ici et Survie ont émis une série de propositions régulièrement réactualisées.

En janvier 1998, la guerre civile angolaise reprenait. Depuis, pendant que les trois quarts de la population survivent avec moins d’un dollar par jour et que l’espérance de vie est descendue à 45 ans, les affaires continuent. Ainsi par exemple des hauts fonctionnaires angolais qui ont détourné une partie de l’argent servant à l’achat de matériel militaire surfacturé. Ainsi également du blanchiment d’argent dévoilé par l’« Angolagate », ou encore des complicités coupables entre sociétés pétrolières et banques internationales.

Les « Dossiers noirs » sont issus d’une collaboration entre Agir Ici et Survie, qui mènent régulièrement, avec une vingtaine d’associations françaises, des campagnes conjointes pour « ramener à la raison démocratique » la politique africaine de la France. Afin d’en refonder la crédibilité, Agir Ici et Survie ont émis une série de propositions régulièrement réactualisées.

Ancienne colonie allemande coincée entre le Bénin francophone et le Ghana anglophone, pays riche en matières premières, en terres fertiles et en main-d’œuvre formée pour une superficie à peine supérieure à celle de la Suisse et une population de 5 millions d’âmes, le Togo méritait bien son surnom de « Suisse de l’Afrique ».

Après une indépendance précoce, le Togo devient un « espace off-shore » où se croisent réseaux mafieux et politiques, transnationales et services secrets, chacun y allant de son avidité et de ses magouilles pour profiter de la manne des fonds publics et de l’exploitation des matières premières. Ecrasé par une dette extérieure la plupart du temps détournée et par la dictature du général Gnassingbé Eyadema, le Togo souffre avant tout d’être un pays clef de la « Françafrique ».

• Voir aussi sur le système politique togolais, le très beau livre d’Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages, Paris, Le Seuil, 1998, 357 p.

Les « Dossiers noirs » sont issus d’une collaboration entre Agir Ici et Survie, qui mènent régulièrement, avec une vingtaine d’associations françaises, des campagnes conjointes pour « ramener à la raison démocratique » la politique africaine de la France. Afin d’en refonder la crédibilité, Agir Ici et Survie ont émis une série de propositions régulièrement réactualisées.