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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Appel en faveur du désarmement nucléaire unilatéral de la France

Que tout emploi d’arme nucléaire soit un crime, cela a été clairement affirmé par l’ONU dès 1961 : « Tout État qui emploie des armes nucléaires et thermonucléaires doit être considéré comme violant la Charte des Nations Unies, agissant au mépris des lois de l’humanité et commettant un crime contre l’humanité et la civilisation. » (résolution du 24 novembre 1961). Trop peu en ont tiré la conclusion logique : si l’emploi des armes nucléaires est un « crime contre l’humanité », la seule menace d’y recourir est d’ores et déjà criminelle. Or c’est sur une telle menace que reposent les stratégies dites « de dissuasion nucléaire ».

Certes, l’argument moral ne convaincra probablement pas les décideurs politiques et militaires. Dans ce domaine comme en bien d’autres, un prétendu réalisme prétend toujours récuser un prétendu moralisme. Il convient donc de convaincre les décideurs que l’im-moralité intrinsèque de l’arme nucléaire se double de son in-faisabilité stratégique : le simple réalisme oblige à reconnaître que les armes nucléaires ne nous protègent d’aucune des menaces qui peuvent peser sur notre sécurité. Elles sont notamment incapables de dissuader le moindre terrorisme. Par contre, leur possession même constitue une menace non seulement pour d’autres peuples mais aussi pour nous-mêmes.

En réalité, la véritable raison de la dissuasion nucléaire n’est pas d’assurer la défense de la population, mais de conférer à l’État un simulacre de puissance, celle-ci n’étant qu’une puissance de destruction et d’anéantissement.

Lire plus et signez la pétition sur France sans armes nucléaires

Arrêter Fessenheim !

Ils n’ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim.

Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c’est l’un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.

Mais, à la demande de l’opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d’exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l’échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les "experts" en sûreté nucléaire en défaut.

En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim.

Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d’Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d’activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.

En 2000, un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l’exploitation de la centrale. Un grand nombre d’élus et de citoyens s’y opposent.

Le 9 mars dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd’hui ?

C’est dans quelques semaines que l’Autorité de Sûreté Nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l’exploitation du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.

Après la catastrophe de Fukushima, il n’est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L’accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n’existe pas.

La ministre de l’écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d’une marge de sécurité. C’est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l’exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu’il n’est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l’arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim.

signer la pétition

1 million pour le moratoire sur les OGM

La Commission Européenne a récemment autorisé la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la première fois depuis 12 ans, plaçant les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d’informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l’environnement.

Une nouvelle initiative donne à 1 million de citoyens européens une chance unique de déposer officiellement des propositions de lois à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour obtenir une interdiction des cultures OGM tant que la recherche n’a pas abouti. Signez la pétition ci-dessous et faites suivre cet appel à tous vos amis et vos proches.

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