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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

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Faîtes-le signer : le protocole facultatif au PIDESC

Alors que la France se prépare à accueillir les 2 et 3 novembre le prochain sommet du G20, dont elle assure la présidence actuellement, M. Sarkozy considère que les pays du G20 vivent dans un nouveau monde, "nous avons donc besoin de nouvelles idées". Amnesty International estime que la France, en tant que présidente du G20, doit montrer l’exemple et honorer ses engagements internationaux, à savoir de signer et ratifier le protocole facultatif au PIDESC, dont elle a soutenu l’adoption devant les Nations unies en 2008. Tous les gouvernements se sont engagés à réduire la pauvreté en soutenant les Objectifs du millénaire pour le développement, définis par les Nations unies. Ces mêmes gouvernements ont également voté pour l’adoption d’un protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels (PIDESC).

Amnesty International considère que la lutte contre la pauvreté passe par la reconnaissance du rôle central joué par les droits humains dans cette lutte, la pauvreté étant la résultante de multiples violations de ces droits. Le protocole facultatif permettrait d’ouvrir des voies de recours en justice partout où le système judiciaire national ne le permet pas.

Aujourd’hui, faute d’une mise en œuvre de ce mécanisme, la plupart des personnes vivant dans la pauvreté n’ont pas la possibilité de faire valoir leurs droits et de demander à leurs gouvernements de rendre des comptes.

Interpellez le président de la République française et rejoignez les plus de 18 000 personnes qui ont déjà soutenu cette action et demandent que la France signe et ratifie ce protocole, montrant ainsi l’exemple aux autres pays membres du G20 en avançant vers la mise en œuvre du protocole facultatif.

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Appel Urgent : Cambodge une main d’oeuvre licenciée pour avoir demandé un salaire vital

initiative Peuples Solidaires

En septembre 2010, 318 Cambodgien-ne-s sont licencié-e-s. Leur faute ? Avoir manifesté pour demander une augmentation salariale. La justice et le gouvernement ont demandé leur réintégration, mais les employeurs continuent à faite la sourde oreille. Voilà donc plus de quatre mois qu’elles-ils attendent d’être réintégré-e-s à leur poste de travail.

Ecrivez à Gap, Zara et H&M, qui se fournissent auprès de ces usines, pour exiger la réintégration des travailleuses et travailleurs licencié-e-s !

Quatre mois de mobilisation Du 13 au 16 septembre 2010, une grève nationale rassemble plus de 200 000 personnes travaillant dans 90 usines d’habillement – soit la moitié des travailleurs-ses du secteur – pour exiger une hausse du salaire minimum à un niveau vital[1]. Le mouvement est suspendu suite à l’ouverture de négociations par le gouvernement. Mais en retournant sur son lieu de travail, une partie des grévistes apprend qu’elle a été licenciée. De plus, les employeurs ont déposé des dizaines de plaintes contre des responsables syndicaux. Depuis lors, les grévistes sont mobilisé-e-s contre ces mesures de répression qui violent aussi bien la Constitution et le droit du travail cambodgien que les conventions de l’Organisation internationale du travail sur la liberté d’association et de négociation collective. Ils ont obtenu l’appui du gouvernement, celui-ci ayant invité les employeurs à retirer leurs plaintes et à s’asseoir à la table des négociations. Début octobre 2010, la justice cambodgienne a ordonné la réintégration des grévistes dans les 48 heures. Mais les dirigeants des usines ont fait appel et la décision de la cour n’est donc pas appliquée. Voila donc plus de quatre mois que les travailleurs-ses et leurs familles sont privé-e-s de salaire.

Les marques clientes doivent intervenir En lien avec le Collectif Ethique sur l’étiquette et avec l’ensemble de la Clean Clothes Campaign, Peuples Solidaires suit cette situation de très près. Dès septembre 2010, nous avons contacté les multinationales qui se fournissent au Cambodge, en particulier H&M et Zara, qui sont deux des plus gros clients de l’industrie de l’habillement du Cambodge, et Gap, qui se fournit dans plusieurs usines concernées par les licenciements. Nous avons demandé à ces entreprises d’exiger de leurs fournisseurs la réintégration immédiate et inconditionnelle des grévistes ainsi que l’ouverture de négociations avec les syndicats. Certaines les ont effectivement contactés pour exprimer des « inquiétudes » mais ces initiatives n’ont pas été suivies d’effets sur le terrain et restent très insuffisantes.

Source

Justice Maintenant ! Ratifiez pour protèger tous les droits de l’Homme

Le moment est venu de garantir que les individus dont les droits économiques, sociaux et culturels sont bafoués, en particulier ceux qui vivent dans la pauvreté, puissent avoir accès la justice. La Coalition d’ONG pour un Protocole Facultatif réitère son appel aux Etats de devenir partie au Protocole Facultatif au Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels.

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OMD 2015

En septembre 2000 lors du Sommet du Millénaire des Nations Unies, 189 États se sont fixé 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à atteindre en 2015.

Dix ans plus tard, nous constatons que la lutte contre la pauvreté et les inégalités est loin d’être terminée : 2 milliards de personnes vivent encore avec moins de 2 $ par jour (1,35 €). La décennie écoulée a vu des milliards de personnes vivre dans la plus grande misère, en totale violation de leurs droits fondamentaux.

Ce ne sont pas les ressources qui font défaut mais la volonté politique.

Ensemble mobilisons-nous pour assurer la participation de tous et demandons l’accélération de la mise en œuvre des OMD, en particulier que :
- L’Aide Publique au Développement (APD) française fasse l’objet d’un engagement budgétaire pluriannuel ferme afin de concrétiser les engagements européens et internationaux pour atteindre les 0,7% du Revenu national brut en 2015.

- La France appuie un mécanisme de redistribution des richesses sous la forme de taxes sur les transactions financières afin de dégager des ressources additionnelles pour la réalisation des OMD.

- La France signe et ratifie le protocole facultatif au Pacte International relatif aux Droits Economiques Sociaux et Culturels qui permettra aux populations d’exiger au niveau international la mise en œuvre effective de leurs droits.

Nous vous invitons à signer cette pétition qui mobilise des centaines d’organisations de la société civile en Europe

Guatemala : retour des escadrons de la mort

Près de onze ans après la signature des accords de paix entre le gouvernement et la guérilla, le Guatemala continue de connaître une violence propre à un pays en guerre. Une réalité où les droits humains, économiques, sociaux et culturels sont constamment violés, où le niveau de pauvreté croît de manière inquiétante, résultat du Traité de libre commerce et de la concentration extrême du pouvoir économique. Durant les trois dernières années du mandat présidentiel d’Oscar Berger, on a dénombré 629 agressions contre des défenseurs des droits humains. Un chiffre qui place le pays en seconde position, juste après la Colombie, dans le triste palmarès des attaques contre les militants des droits de l’Homme et les syndicalistes (1). Au cours de la récente campagne électorale, on a dénombré pas moins de 21 homicides. Et voici que maintenant le spectre des escadrons de la mort réapparaît avec l’assassinat d’un syndicaliste.

Le 23 septembre 2007, à 5 h 45, Marco Tulio Ramirez Portela quitte son domicile pour se rendre à son travail. Sa petite maison est située à l’intérieur même de la plantation Yuma, appartenant à Bandegua, fournisseur de la multinationale Del Monte. Sous les yeux de sa femme, Marco Tulio est froidement abattu par plusieurs hommes masqués et lourdement armés. L’ouvrier de la banane était aussi secrétaire des sports et de la culture du Syndicat des travailleurs de la banane d’Izabal, au Guatemala (SITRABI(2)), qui défend les travailleurs des plantations travaillant pour Del Monte. Son frère, Noé Antonio Ramirez Portela est l’actuel secrétaire général du syndicat. Il ne fait aucun doute que ce sont là les raisons de cet assassinat.

A plusieurs reprises, Marco Tulio avait été menacé de perdre son emploi, accusé de saboter la production et d’inciter les autres ouvriers à cesser illégalement le travail ou se mettre en grève. Le meurtre du syndicaliste s’inscrit dans la droite ligne d’une escalade des violences et d’une impunité institutionnelle au Guatemala.

Campagne sur l’accès de tous à l’eau potable

initiative Aide Transparence

Depuis plusieurs mois, Aide Transparence, en étroite concertation avec les organisations de la société civile intéressées, a contribué à la mise en place d’un Programme d’accès universel à l’eau et l’assainissement, programme qui va permettre de procéder à une évaluation indépendante des performances du secteur et à la détermination des responsabilités de l’échec de la privatisation de ce secteur. Ce programme permettra également la recherche de solutions alternatives et concertées tout en veillant au développement d’un plaidoyer responsable en faveur d’une gestion démocratique et équilibrée de cette ressource en conformité avec les aspirations de développement durable du peuple sénégalais.

L’objectif est de procéder à l’évaluation de l’impact des politiques mises en œuvre dans le secteur de l’eau au Sénégal et de développer un plaidoyer responsable en vue de garantir le respect du droit humain universel que constitue l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement.

Objectifs spécifiques
- Faire un état des lieux du secteur de l’eau (infrastructures, accès, qualité de l’eau, prix, impact social ; enjeux sous-régionaux et géostratégiques ; impact des PAS) ;

- Analyser le modèle de privatisation mis en œuvre par la banque Mondiale et le FMI en accord avec le gouvernement sénégalais ;

- Evaluer le processus de privatisation de l’eau au Sénégal et son impact socio- économique ;

- Veiller à la dissémination d’une information alternative crédible sur l’eau ;

- Développer un plaidoyer auprès des institutions parlementaire, exécutive, juridique ainsi qu’auprès des agences internationales de développement ;

- Mettre en place un comité d’acteurs pour un plaidoyer en faveur de l’accès à l’eau potable de qualité de toutes les populations du Sénégal ainsi qu’une répartition plus judicieuse de l’eau des barrages en vue de garantir l’autosuffisance alimentaire dans un pays essentiellement rural ;

- Procéder à l’évaluation indépendante du secteur de l’eau et à la proposition de solutions alternatives de sortie de crise et de gestion durable de cette denrée essentielle.

Aide Transparence
Tel : +221 820.36.60
at (at) aidtransparency.org
P.O. Box 5409 Dakar/Fann, SENEGAL

Site de la campagnehttp://www.aidtransparency.org

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