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UE : les citoyens face aux banques

initiative Avaaz

C’est incroyable, ils sont en train de recommencer. Nos gouvernements offrent gratuitement encore plus d’argent des contribuables aux banques !

Il est absolument nécessaire de renflouer la Grèce afin de sauver la Grèce, sauver l’Europe et sauver l’euro. Mais l’actuel plan de sauvetage financier prévoie que nous, les contribuables, renflouions les banques à hauteur de 90% de leurs placements hasardeux. Les Grecs ne reçoivent pas un centime, et nous donnons d’énormes montants aux riches banquiers. Pire encore, près de 30% de notre argent ira aux spéculateurs qui vont faire d’énormes profits en spéculant sur le sauvetage financier !

Comment nos gouvernements ont-ils pu rédiger un plan de sauvetage qui renfloue les banques et les spéculateurs, sans rien donner à la Grèce ? Réponse : ils ont en fait demandé aux banquiers de rédiger cet accord. Nos ministres des finances se réunissent dans 3 jours pour se prononcer sur ce plan, envoyons-leur ainsi qu’à nos parlements un immense appel pour qu’ils revoient leur copie et renflouent la Grèce et non pas les banques.

Signez maintenant à droite et faites suivre cette campagne à tous !

Signez la pétition sur Avaaz

Mettons la finance à sa place !

Appel soumis À la signature des associations, syndicats et mouvements sociaux Belém, le 1er février 2009

La crise financière est une crise systémique qui s’inscrit dans le contexte de crises globales multiples (climatique, alimentaire, énergétique, sociale…) et d’un nouvel équilibre des puissances. Cette crise résulte de trente ans de transferts des revenus du travail vers le capital, tendance qu’il faut inverser. Elle est la conséquence d’un système de production capitaliste fondé sur le laissez-faire et qui se nourrit de l’accumulation des profits à court terme par une minorité, des déséquilibres financiers internationaux, de la répartition inégale des richesses, d’un système commercial injuste, de la perpétration et l’accumulation de dettes irresponsables, écologiques et illégitimes, du pillage des ressources naturelles et de la privatisation des services publics. Cette crise frappe l’humanité dans son ensemble, à commencer par les plus vulnérables (les travailleurs, les chômeurs, les paysans, les migrants, les femmes…) et les pays du Sud, qui sont victimes d’une crise dont ils ne sont en rien responsables.

Déclaration relative à la proposition de « Sommet mondial » pour réformer le système financier international

Contexte

Ces derniers mois ont vu l’Amérique du nord et l’Europe être touchées par l’une des plus importantes crises financières de leur histoire. La réaction a été tout aussi historique. Pour éviter la récession à la fois régionale et mondiale et restaurer la stabilité et la confiance dans les marchés, les pays du Nord ont enclenché un programme majeur et sans précédent d’interventions gouvernementales, comprenant la nationalisation de banques, l’injection de subventions massives dans les institutions touchées par la récession et l’élaboration d’une nouvelle réglementation de leurs secteurs financiers.

Cette réponse présente un contraste marquant avec l’austérité des politiques néolibérales que la Banque mondiale, le Fond monétaire international (FMI) et les pays développés ont menées vis-à-vis des pays en voie de développement ces trente dernières années. Les gouvernements ont été poussés vers la libéralisation des barrières commerciales, la déréglementation des marchés financiers et du marché de l’emploi, la privatisation des industries nationales, l’abolition des subventions et la réduction des dépenses sociales et économiques, réduisant ainsi d’une manière drastique le rôle de l’état.

Cette politique de deux poids, deux mesures est non seulement inacceptable, mais elle indique aussi l’omniprésence des fondamentalistes du libre-échange. Le marché financier international, son architecture et les institutions financières ont été complètement dépassés par l’envergure de la crise financière et économique. Le marché financier, son architecture et les institutions financières doivent être complètement repensés.

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