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"STOP à l’accaparement des ressources du Sud par l’Union européenne"

L’Aitec, en partenariat avec quatre partenaires européens : TRAIDCRAFT (Angleterre), WEED (Allemagne), OXFAM-Germany, COMHLÁMH (Irlande), lance une campagne européenne contre la stratégie commerciale de l’UE visant à s’accaparer les matières premières situées principalement dans les pays du Sud.

L’Initiative sur les matières premières, une stratégie insoutenable et inacceptable :

Confrontée à la raréfaction des ressources naturelles et consciente de sa forte dépendance à l’importation de matières premières clés pour la compétitivité de l’économie européenne, l’Union européenne a adopté en 2008 une stratégie commerciale très offensive visant à « sécuriser » l’accès de ses entreprises aux matières premières à bas prix. L’UE cherche à éliminer tout obstacle au commerce de matières premières. Elle considère les mesures sociales, environnementales et de protection des droits humains des pays du Sud comme de simples restrictions au commerce. Elle exige, par exemple, que ces pays s’engagent à supprimer leurs taxes à l’exportation et les restrictions sur les investissements étrangers. Or, ces mesures sont des instruments de politiques économiques clés pour encourager la création d’emplois et d’activités socialement utiles, augmenter la valeur ajoutée des produits exportés et protéger les ressources naturelles. Mais l’Union européenne fait peu de cas de ces considérations et va même jusqu’à instrumentaliser ses programmes d’aide au développement en les conditionnant à la suppression de ces mesures gouvernementales.

L’UE porte ainsi atteinte à la souveraineté des pays du Sud sur leurs ressources. Elle les empêche d’adopter leurs propres politiques de développement et les enferme encore un peu plus dans un rôle de "pourvoyeurs de matières premières" à bas prix pour assouvir un modèle économique insoutenable et injuste basé sur la surconsommation des ressources. Cette stratégie commerciale de l’UE n’est qu’une manière de se détourner des véritables enjeux : réduire sa propre consommation de matières premières et une répartition égalitaires des ressources limitées de la planète.

Retrouvez les outils de la campagne

Imposer n’est pas négocier

Cette campagne est menée par Oxfam France aux côtés de ACORD - CAD Mali.

  • Pourquoi cette campagne ?

Depuis les années 60, l’Union européenne (UE) entretenait un partenariat étroit avec les 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), associant un système de préférences commerciales (accès libre pour la majorité des produits ACP sur le marché européen) à une importante aide au développement.

En 2000, l’Europe a décidé de revoir ses relations commerciales avec ces pays en négociant des accords de libre échange (1), dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2008 : ce sont les Accords de partenariat économique (APE), justifiés par la nécessaire mise en conformité avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Les impacts potentiels de tels accords s’annoncent dramatiques pour les pays ACP, puisque la mise en concurrence d’économies aussi inégales se fera forcément au détriment des plus pauvres.

La période de négociation doit prendre fin le 31 décembre 2007. Mais il faudrait bien plus de temps pour que les pays ACP puissent évaluer l’impact des mesures à négocier et renforcer leurs institutions ! Pour contribuer au développement des pays les plus pauvres du monde, de tels accords ne doivent pas être discutés dans l’urgence et la période de négociation doit être prolongée.

Aujourd’hui, à quelques mois de la fin des négociations, l’Union européenne ne tient toujours pas compte des demandes et revendications des pays ACP. Pire, nos représentants européens font pression sur ces pays afin qu’ils signent les accords en dépit des lourdes conséquences de ceux-ci pour leur population.

Alors que s’achève fin juin 2007 la présidence allemande de l’Union européenne, des citoyens du monde entier se mobilisent pour interpeller Angela Merkel. Agissez vous aussi !

(1) 76 des 79 pays ACP négocient avec l’UE ces accords, dits de partenariat économique.

  • Les objectifs

Cette campagne invite Angela Merkel, chancelière allemande et actuelle présidente de l’Union européenne, a réorienter les négociations commerciales en cours dans le cadre des Accords de partenariat économique (APE). Il lui est ainsi demandé de pousser l’UE à prendre le temps nécessaire pour aboutir à un accord acceptable par tous, de cesser d’utiliser l’aide au développement comme monnaie d’échange et d’étudier d’urgence les possibilités d’alternatives aux APE. Haut de page L’action

1. Participez à cette campagne en ligne en envoyant un mail à la présidente du Conseil de l’Union européenne. 2. Passez l’info autour de vous !

  • Les partenaires

Cette campagne est menée aux côtés de ACORD - CAD Mali.

Avec le soutien de : Afrique verte, AFVP, AITEC-IPAM, AVSF, CANVA, CCFD, CFSI, CGT, Confédération paysanne, CRID, Eau Vive, Fédération Artisans du Monde, Fédération internationale des droits de l’Homme / Ligue des droits de l’Homme, FIMARC, Immigration développement démocratie, Ingénieurs sans frontières, Max Havelaar France, Réseau Foi et Justice Afrique-Europe, RITIMO, Secours catholique - Caritas France, Survie, Terre des Hommes

Arrêtez les accords de libre-échange ACP-UE

Depuis 2002, l’Union européenne (UE) et les pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) négocient des Accords de Partenariat Economique (APE) dans le cadre de l’Accord de Cotonou. Ces APE visent à conclure de « nouveaux accords commerciaux compatibles avec les règles de l’OMC en supprimant progressivement les entraves aux échanges » entre l’UE et les pays ACP, en se fondant sur « les initiatives d’intégration régionale des Etats ACP » et en encourageant « le développement durable et en contribuant à l’éradication de la pauvreté dans les pays ACP ». Mais l’UE a réduit les objectifs d’éradication de la pauvreté et de développement durable de l’Accord de Cotonou de sorte qu’ils ne servent que ses propres intérêts de libéralisation du commerce et de l’investissement. Les APE augmenteront la domination et la concentration des entreprises, des biens et des services européens. Par conséquent, les APE aggraveront - et prolongeront - le déclin socio-économique et la fragilité politique qui caractérisent la plupart des pays ACP. Pour les pays ACP, des APE fondés sur des accords commerciaux réciproques n’ont aucun sens sur le plan économique ou du développement.

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