bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

Un géant minier mondial contre le droit au logement, à la terre et à l’environnement

Mines, routes, sidérurgies, ports et barrages au coût de la vie des gens et de leur droit au logement et aux territoires. Vale est la deuxième plus grande multinationale brésilienne, la deuxième compagnie minière et le plus grand producteur de fer au monde. Le vote pour Vale comme la pire multinationale dans le monde est soutenu par Rede Justiça no Trilhos, le Réseau international des personnes affectées par les activités de Vale, Amazon Watch, International Rivers et l’Alliance Internationale des Habitants.

Disons non à ce ‘modèle de développement’ qui suce les veines ouvertes de l’Amérique latine !

Vote ici pour Vale comme la pire multinationale dans le monde

Appel Urgent : Cambodge une main d’oeuvre licenciée pour avoir demandé un salaire vital

initiative Peuples Solidaires

En septembre 2010, 318 Cambodgien-ne-s sont licencié-e-s. Leur faute ? Avoir manifesté pour demander une augmentation salariale. La justice et le gouvernement ont demandé leur réintégration, mais les employeurs continuent à faite la sourde oreille. Voilà donc plus de quatre mois qu’elles-ils attendent d’être réintégré-e-s à leur poste de travail.

Ecrivez à Gap, Zara et H&M, qui se fournissent auprès de ces usines, pour exiger la réintégration des travailleuses et travailleurs licencié-e-s !

Quatre mois de mobilisation Du 13 au 16 septembre 2010, une grève nationale rassemble plus de 200 000 personnes travaillant dans 90 usines d’habillement – soit la moitié des travailleurs-ses du secteur – pour exiger une hausse du salaire minimum à un niveau vital[1]. Le mouvement est suspendu suite à l’ouverture de négociations par le gouvernement. Mais en retournant sur son lieu de travail, une partie des grévistes apprend qu’elle a été licenciée. De plus, les employeurs ont déposé des dizaines de plaintes contre des responsables syndicaux. Depuis lors, les grévistes sont mobilisé-e-s contre ces mesures de répression qui violent aussi bien la Constitution et le droit du travail cambodgien que les conventions de l’Organisation internationale du travail sur la liberté d’association et de négociation collective. Ils ont obtenu l’appui du gouvernement, celui-ci ayant invité les employeurs à retirer leurs plaintes et à s’asseoir à la table des négociations. Début octobre 2010, la justice cambodgienne a ordonné la réintégration des grévistes dans les 48 heures. Mais les dirigeants des usines ont fait appel et la décision de la cour n’est donc pas appliquée. Voila donc plus de quatre mois que les travailleurs-ses et leurs familles sont privé-e-s de salaire.

Les marques clientes doivent intervenir En lien avec le Collectif Ethique sur l’étiquette et avec l’ensemble de la Clean Clothes Campaign, Peuples Solidaires suit cette situation de très près. Dès septembre 2010, nous avons contacté les multinationales qui se fournissent au Cambodge, en particulier H&M et Zara, qui sont deux des plus gros clients de l’industrie de l’habillement du Cambodge, et Gap, qui se fournit dans plusieurs usines concernées par les licenciements. Nous avons demandé à ces entreprises d’exiger de leurs fournisseurs la réintégration immédiate et inconditionnelle des grévistes ainsi que l’ouverture de négociations avec les syndicats. Certaines les ont effectivement contactés pour exprimer des « inquiétudes » mais ces initiatives n’ont pas été suivies d’effets sur le terrain et restent très insuffisantes.

Source

Aidons l’argent à quitter les paradis fiscaux

Pour que le G20 sous présidence française ne devienne pas le Copenhague de la finance

Les premières réactions à la crise financière de 2008 avaient fait naître quelques espoirs. Comme un seul homme, les chefs d’Etat des grands pays du globe dénonçaient les paradis fiscaux et mettaient à jour leurs listes noires. On avait eu la peau de Madoff, on aurait bien celle des Bermudes. Quelques mois plus tard, que reste t-il de ces promesses ? Rien ou pas grand-chose.

A un an du G20 sous présidence française (novembre 2011), il est grand temps de remettre les paradis fiscaux au centre des débats pour véritablement s’attaquer à l’opacité financière. Ce n’est pas qu’une question de morale, c’est aussi une question de santé économique. Et pour les pays du Sud : un enjeu central de développement.

Grâce à ces sommes considérables qui fuient vers les paradis fiscaux, les pays en développement pourraient se développer. Les gens du Sud n’ont pas besoin de sacs de riz. Ils ont besoin de salaires et de services publics. D’entreprises qui les rémunèrent et d’Etats capables d’investir.

Aidons-les à faire revenir l’argent des paradis fiscaux. Remobilisons nos dirigeants sur le sujet. Pour que le G20 sous présidence française ne devienne pas le Copenhague de la finance.

Mobilisation européenne « Des droits pour tous, des règles pour les multinationales »

Exigeons des multinationales européennes qu’elles fassent passer les personnes et l’environnement avant les profits !

Expropriation de terres, destruction irréversible des forêts, mépris des normes de santé, de nombreuses multinationales se rendent coupables de violations des droits de l’Homme, des droits sociaux ou d’atteintes à l’environnement. Parce que leur siège est en Europe et/ou qu’elles se cachent derrière des filiales locales, elles agissent dans une quasi-impunité et ne peuvent être attaquées en justice par les victimes de leurs activités.

Kenya : Carburant contre paysans

En janvier 2010, les populations de la région de Malindi sont alertées par des fumées inhabituelles émanant de la forêt de Dakatcha. Elles comprennent que des bulldozers ont commencé à raser les arbres : une entreprise étrangère vient d’obtenir l’accord des autorités pour exploiter 50 000 hectares de terres afin de produire du jatropha, une plante dont l’huile sera utilisée comme carburant. Vingt mille personnes pourraient être déplacées et l’équilibre écologique de la région est menacé. Ce projet est emblématique d’un phénomène global : l’accaparement des terres pour la production d’agrocarburants, dont l’impact sur la faim dans le monde et le climat risque d’être catastrophique. Il est donc essentiel de soutenir les organisations kenyanes qui se mobilisent face à cette situation. Agir

Coca-Cola en Chine : Droits édulcorés

Leader mondial de la distribution de boissons, la Coca-Cola Company se veut une entreprise responsable et respectueuse des droits de ses employés. Pourtant, une série d’enquêtes menées par un groupe d’étudiants chinois révèle comment la firme fait fabriquer et distribuer ses boissons dans des conditions déplorables. En ayant recours de façon massive et permanente aux travailleurs intérimaires, la multinationale se défausse de ses responsabilités et refuse de prendre les problèmes en considération. La mobilisation locale et internationale peut la contraindre à réviser ses positions.

Droits des travailleurs... Liquidation totale ?

Les géants vont trembler

Vêtements à prix cassés ! Deux jeans pour 15€ ! Comment font les géants de la grande distribution comme Auchan, Carrefour, Casino et E.Leclerc pour proposer des vêtements à si bas prix ? Une partie de la réponse se trouve dans les usines de leurs fournisseurs : salaires de misère, heures supplémentaires obligatoires et non payées, interdiction des organisations syndicales… Si la prochaine campagne du Collectif s’intéresse aux pratiques des géants de la distribution, c’est parce que leur taille leur permet d’exercer une pression extrême sur leurs fournisseurs textiles. Résultat, les violations des droits des travailleurs sont fréquentes et la recherche de bas prix encourage la course au moins-disant social.

Profits réels, responsabilité artificielle : encadrons la responsabilité des multinationales

Les Amis de la Terre lancent une campagne publique sur le thème de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSEE). Cette campagne demande aux députés de renforcer le texte de loi « Grenelle 2 », qui sera voté à l’automne.

La crise financière, économique, écologique et sociale qui secoue actuellement la planète, jugée comme la plus grave depuis 1929, est l’occasion de dresser les responsabilités des acteurs d’un système économique qui montre de graves défaillances structurelles. Pourtant, alors que les dirigeants des principales puissances mondiales mettent la main à la poche pour éviter un effondrement de l’économie mondiale et que les contribuables sont lourdement mis à contribution, les activités des multinationales restent encore très peu encadrées.

Les multinationales (notamment financières) sont pourtant largement à l’origine de la crise, en ayant poussé à l’extrême un système maximisant les bénéfices court terme au détriment de la justice sociale et de l’environnement. Elles n’ont pas hésité pour cela à faire massivement pression sur les pouvoirs publics, qui ont largement dérégulé l’économie et la finance mondiales au détriment de l’intérêt général, et au profit d’une minorité de dirigeants et d’actionnaires. Les multinationales sont aussi responsables de nombreuses catastrophes actuelles et en préparation, notamment dans les pays du Sud où elles profitent des carences juridiques locales pour mener des activités parfois très polluantes et portant lourdement atteinte aux populations locales.

Le texte de loi « Grenelle 2 » sera bientôt discuté en vue d’un vote à l’automne prochain, mais sa première version reste très laxiste en terme de responsabilité sociale et environnementale des entreprises, malgré les promesses explicites du résident de la République à l’automne 2007.

- Pour en savoir plus et signer la pétition

Non à du chocolat suisse issu du travail des enfants !

Chaque année, les Suisses consomment en moyenne 12,5 kilos de chocolat par personne. Pourtant lorsqu’ils dégustent leur chocolat préféré, ils ignorent tout du scandale du travail des enfants dans les plantations de cacao. La Déclaration de Berne (DB) a lancé une campagne nationale pour demander aux fabricants suisses de chocolat de s’engager activement pour garantir du chocolat suisse produit sans travail des enfants.

Les fabricants suisses de chocolat sont parfaitement conscients du problème. Dans les plantations de cacao d’Afrique de l’Ouest, près de 250 000 enfants travaillent dans des conditions totalement scandaleuses. Le cacao en provenance de cette région constitue la première source d’approvisionnement des multinationales suisses actives sur le marché du cacao. Pourtant, ces dernières ne s’engagent pas réellement pour lutter contre le travail des enfants, et se contentent de soigner leur image de marque.

Avec le lancement de sa campagne « Chocolat suisse : le scandale du travail des enfants », la Déclaration de Berne veut attirer l’attention du public sur les conditions de travail qui règnent dans les plantations de cacao. La DB invite également les consommatrices et les consommateurs responsables à signer la pétition « Non au chocolat suisse issu du travail des enfants » et à choisir de préférence du chocolat produit dans le cadre du commerce équitable.

Une seule des 18 entreprises contactées par la DB s’est montrée disposée à prendre réellement des mesures pour mettre fin à ce scandale. Trois entreprises sont conscientes du problème et financent des projets sociaux en Afrique de l’Ouest. Sept entreprises n’ont tout simplement pas répondu à nos questions et les autres se cachent derrière Chocosuisse, l’association suisse des producteurs de chocolat.

Les chocolats suisses sont mondialement réputés. Cette excellence doit désormais être synonyme de conditions de production équitables et transparentes. La DB exige des fabricants suisses de chocolat l’abolition du travail des enfants dans les plantations de cacao, une garantie d’écoulement de leur récolte aux petits producteurs et des prix d’achat qui permettent aux cultivateurs de verser un salaire décent à leurs employés.

* Pour en savoir plus et signer

Indonésie - Pierre Cardin : des dessous pas très chics

Avec plus de 2 milliards de dollars par an de chiffre d’affaires et 200 000 personnes dans le monde qui travaillent autour de la marque, le succès commercial de l’entreprise Pierre Cardin est indéniable. Sa griffe est l’une des plus réputées et des plus puissantes du monde. Mais Pierre Cardin peut-il prétendre à la même réussite en matière de respect des droits des travailleurs ? En 1960, l’homme d’affaires est le premier à appliquer un système de licence pour une griffe. Aujourd’hui, l’entreprise gère environ 900 licences réparties dans pas moins de 140 pays, qui lui rapportent des millions d’euros de royalties tous les ans. Mais la société Cardin est-elle en mesure de garantir que les produits fabriqués sous licence le sont dans des conditions décentes ? En août dernier, les travailleurs d’une petite usine indonésienne qui fabrique des sous-vêtements Cardin depuis plus de 10 ans nous ont informés des graves abus dont ils faisaient l’objet de la part de leur direction. Alors qu’ils protestaient contre le licenciement abusif du président de leur syndicat, 447 d’entre eux ont été mis à la porte. Depuis, le conflit social n’a fait qu’empirer, et Pierre Cardin, interpellé à plusieurs reprises sur cette affaire, refuse toujours d’intervenir...

* Pour en savoir plus et agir : http://www.peuples-solidaires.org/a...

Adidas : des baskets à quel prix ?

Photo Oxfam AustralieAvec 10,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2007 et des résultats "sans précédent" prévus pour 2008, Adidas, deuxième fabricant mondial d’articles de sport derrière Nike, peut continuer à clamer haut et fort son ambition de devenir un jour le leader mondial de l’industrie du sport. Forte de sa popularité auprès des consommateurs, la marque aux trois bandes se veut également respectueuse des droits de l’Homme et met notamment en avant son engagement en matière sociale. Le groupe allemand reconnaît ainsi qu’il "peut et doit prendre des mesures et encourager les acteurs tout au long de [sa] chaîne d’approvisionnement à prendre des mesures". Pourtant, la réalité chez les fournisseurs d’Adidas est moins lisse que la marque voudrait nous faire croire. En Indonésie par exemple, 10 500 ouvriers se sont soudainement retrouvés sans emploi et sans ressources après la fermeture brutale de deux usines qui, pendant des années, avaient produit pour Adidas. Plus d’un an après, alors qu’ils attendent toujours d’être payés, ces travailleurs mettent en cause les pratiques d’achat de la multinationale et lui demandent de tenir ses promesses.

Jouez le jeu pour les J.O. 2008

A l’occasion de passage de la flamme olympique à Paris, le collectif Ethique sur l’étiquette lance sa campagne « Jouez le jeu pour le JO », en amont des Jeux Olympiques de Pékin, pour le respect des droits de l’Homme au travail dans l’industrie du sport.
Des ouvriers contraints de travailler 12 heures par jour, sept jours sur sept, dans des conditions insalubres et dangereuses, pour des salaires inférieurs de moitié au minimum légal : tel est le quotidien de ceux qui fabriquent en Chine les marchandises qui arborent les cinq anneaux, symbole de l’idéal olympique, celui d’une « société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine » selon la Charte Olympique…
Signez la pétition en ligne !

En savoir plus :
- http://jouezlejeupourlesjo.ethique-sur-etiquette.org/...

- l’article de Véronique Smée, Novethic : JO : la licence olympique loin des pratiques responsables

La publicité peut nuire gravement à l’environnement

L’Alliance pour la Planète, collectif de près de 80 mouvements, associations et ONG, milite pour une meilleure et réelle prise en compte de l’environnement en France. Dans ce cadre, elle vient de lancer une action « Publicité et environnement » afin que soit limité et contrôlé l’impact de la publicité sur l’environnement et stoppé l’utilisation abusive de l’argument écologique :

  • à travers le lancement d’un dossier complet téléchargeable sur le site Internet www.lalliance.fr
  • en interpellant les pouvoirs publics et les acteurs professionnels.

Compte tenu de la situation d’urgence écologique actuelle et de la multiplication des risques graves pour la santé publique due à nos modes de production et de consommation, l’Alliance pour la Planète considère qu’elle est en droit d’exiger des entreprises et des annonceurs qu’ils respectent la loi et leur propre déontologie en matière d’environnement. Pour ce faire, un contrôle efficace des activités publicitaires est nécessaire.

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Total lave-t-il plus blanc, grâce à son "immense" parc éolien ?

De plus en plus de publicités utilisent abusivement l’argument écologique pour vanter comme « bon pour l’environnement » des activités et des produits en réalité polluants ou dont le bilan écologique est négatif. Ces publicités, qui ne font souvent que camoufler le peu d’efforts consentis par beaucoup d’entreprises au regard des enjeux écologiques actuels, montrent par ailleurs leur peu de volonté et d’empressement à adopter un comportement écologiquement responsable. En donnant une image « verte » à des entreprises, des services et des produits qui ne le sont pas, ce « blanchiment écologique » (greenwashing) des activités industrielles et commerciales minimise et banalise la nécessité impérative de changer nos comportements de consommation. En outre, ce blanchissement participe directement à la désinformation des consommateurs et contrecarre les efforts importants de sensibilisation faits en ce sens par les associations, par les pouvoirs publics. Il dilue également la démarche de progrès déjà initiée par quelques entreprises courageuses.

L’affaire Paraquat

Le Paraquat est l’herbicide le plus contesté au monde. En Suisse, l’utilisation du Paraquat n’est pas autorisée. Cependant, dans plusieurs pays en développement, des employés de plantation et des petits cultivateurs utilisent le Paraquat pour éliminer les mauvaises herbes. Des dizaines de milliers de personnes s’intoxiquent chaque année. Lors d’accidents ou de tentatives de suicide, des milliers de personnes décèdent d’une mort atroce. Il n’existe aucun antidote.

La multinationale suisse Syngenta est le plus important producteur au monde de pesticide. Grâce au PARAQUAT, Syngenta engrange chaque année plusieurs centaines de millions de francs de chiffre d’affaires. En vendant délibérément du Paraquat dans ces pays, Syngenta se rend complice d’innombrables décès et empoisonnements.

La Déclaration de Berne (DB) se bat pour l’interdiction mondiale et l’arrêt immédiat de la production du Paraquat. Afin de donner du poids à cette exigence, cette ONG invite la société civile à condamner publiquement le comportement intolérable de Syngenta. L’objectif est qu’au moins 50.000 personnes soutiennent cette action et déclarent Syngenta « coupable » dans l’affaire Paraquat.

Gardons les yeux ouverts

La FIDH a lancé, depuis peu, une campagne sur les droits humains en Chine, attirant l’attention des entreprises sur leur responsabilité en la matière. Intitulée " Gardons les yeux ouverts ", la campagne est fondée sur le " harcèlement constructif " des entreprises implantées en Chine. La FIDH leur demande de s’engager sur les normes que proposent les Nations-Unies concernant le respect des droits humains par les multinationales.

Site de la campagnehttp://www.fidh.org/article.php3?id...

Thaïlande : Décathlon doit jouer le jeu

initiative Peuples Solidaires

Appel n°279 (du 15 février au 15 mai 2005)

Premier distributeur français d’articles de sport, quatrième au niveau mondial, Décathlon fait partie de ces géants de l’industrie textile qui ont le vent en poupe. Mais qu’en est-il du respect des droits fondamentaux ?

En 2004, son Directeur Général écrivait une réponse rassurante aux personnes qui l’avaient interpellé, par le biais d’une campagne du collectif De l’éthique sur l’étiquette, sur la qualité sociale des produits Décathlon : "Décathlon s’est engagé sur deux codes de conduite : un code de conduite interne (...), et le code de conduite de la FNCASL, Fédération Nationale du Commerce des Articles de Sport et de Loisir".

La lettre faisait ensuite référence à l’engagement de l’entreprise sur le “respect de droits fondamentaux”, aux audits réguliers effectués par des “organismes externes indépendants” et au contrôle permanent des 2500 fournisseurs par les 400 “Responsables sous-traitant” qui sont sur place.

A y regarder de plus près, tous ces “dispositifs” sont néanmoins très insuffisants. C’est malheureusement ce que constatent les ouvriers de l’usine thaïlandaise MSP Sportswear Co. Ltd., qui fabriquent des produits pour Décathlon. Victimes de répression syndicale, ils en appellent à la solidarité internationale pour que les principes publiquement affirmés se traduisent dans la réalité.

COMMENT AGIR ?

Vous pouvez télécharger directement la lettre à envoyer en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.peuples-solidaires.org/r...

En savoir plus sur la campagne

Stop à l’impunité des sociétés transnationales !

initiative CETIM , AAJ

Depuis de nombreuses années, le CETIM (Centre Europe-Tiers Monde) et l’AAJ (Association Américaine de Juristes) mènent des réflexions et activités sur l’encadrement juridique des sociétés transnationales (STN) au niveau international afin de prévenir et, le cas échéant, de sanctionner les violations des droits humains commises par celles-ci. Cette année, la Commission des droits de l’homme (CDH) a décidé de lancer une consultation auprès des Etats et ONG sur le « Projet de normes sur la responsabilité des sociétés transnationales et autres entreprises commerciales en matière de droits de l’homme », adopté en août 2003 par la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme (cf. E/CN.4/Sub.2/2003/12/Rev.2).

Vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessus une déclaration formulée par le CETIM et l’AAJpour répondre à cette consultation, car il est très important que les ONG et mouvements sociaux se mobilisent sur cette question afin de contrer les pressions de la Chambre de commerce internationale et l’Organisation internationale des employeurs sur les Etats. En effet, si la CDH a renvoyé l’examen de la responsabilité en matière de droits de l’homme des STN à l’année prochaine, c’est justement suite aux pressions de ces dernières qui ont produit un document de 42 pages contre le projet précité.

Site de la campagnehttp://www.cetim.ch/fr/act_stn04.php

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