bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

C’est l’été en Europe mais les droits humains ne prennets pas de vacances

Madame Reding,

La Commission européenne a décidé que 2013 serait l’année européenne des citoyen(ne)s et de leurs droits. En tant que Commissaire de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté, vous avez lancé un questionnaire en ligne sur les obstacles rencontrés lorsque nous essayons de jouir de nos droits. Il est regrettable que vos questions ne fassent aucune référence aux violations des droits les plus fondamentaux. Car, lorsque nous ne pouvons les exercer, nous sommes également dans l’impossibilité d’accéder aux droits mentionnés dans votre questionnaire. Malgré son obligation de respecter et promouvoir les droits humains, l’Union européenne (UE) ferme les yeux sur les violations commises par ses Etats membres. Elle est en cela loin de garantir la protection de nos droits humains.

Lire la suite et signer la pétition sur Amnesty International

Pétition : STOP aux pratiques d’achat abusives des supermarchés !

initiative cyberacteurs

PARCE QUE LES BANANES ET LES ANANAS NE SIGNERONT PAS DE PÉTITION A NOTRE PLACE…

En signant cette pétition, vous exigez une révision de la législation de la concurrence en Europe pour limiter les conséquences dévastatrices de l’inégalité de pouvoir dans les filières bananes et ananas, entre les supermarchés et leurs fournisseurs.

Nous reconnaissons que la Commission européenne cherche à améliorer les pratiques d’achat des distributeurs européens, mais nous demandons instamment qu’elle s’assure que le Code de conduite actuellement en voie d’adoption :

soit correctement appliqué et soumis à un contrôle indépendant grâce à la mise en place d’un « ombudsman » (médiateur) ou d’un autre mécanisme adéquat s’applique aux fournisseurs non-européens et indirects de façon à leur permettre de saisir le mécanisme de contrôle en place contre les pratiques abusives de la grande distribution.

Nous exhortons également la Commission européenne à engager une révision complète du droit de la concurrence pour mettre fin aux abus de pouvoir des supermarchés, qui nuisent aux travailleuses et travailleurs des pays producteurs.

Pour des filières d’approvisionnement plus justes pour les travailleurs-ses, les petit-e-s exploitant-e-s et leurs communautés, l’Union européenne doit s’attaquer au pouvoir des supermarchés et réguler leurs pratiques d’achat.

Signer la pétition sur Cyberacteurs

Camps d’étrangers en Europe : Ouvrez les portes ! On a le droit de savoir !

initiative Migreurop

Parce que les citoyens européens ont le droit de connaitre les conséquences des politiques mises en place en leur nom, nous demandons l’accès aux centres d’enfermement pour les journalistes et la société civile !

Aujourd’hui en Europe, environ 600 000 personnes, y compris des enfants, sont détenues chaque année, le plus souvent sur simple décision administrative. Cette détention, ou « rétention », peut durer jusqu’à 18 mois, dans l’attente d’une expulsion, au seul motif d’avoir enfreint les lois sur l’entrée et le séjour des étrangers des Etats membres de l’UE. Ce n’est pas seulement de leur liberté de mouvement que ces personnes sont privées, mais aussi, souvent, de l’accès à des conseils juridiques, à des soins, au droit de vivre avec leur famille...

Les citoyens européens peuvent-ils dire qu’ils ne savent pas ? Oui ! Car aujourd’hui, dans la plupart des pays européens, l’accès des journalistes et des membres de la société civile aux lieux d’enfermement des migrants est extrêmement limité et encadré. Souvent, il est impossible de rencontrer ou même de parler aux détenus. En général, seuls les parlementaires disposent d’un droit d’accès.

Cette opacité est propice aux dérives et à de multiples violations des droits.

Pourtant, l’accès à l’information est un droit inaliénable des citoyens européens, défendu par l’ensemble des institutions européennes. L’article 11 de la Charte des Droits fondamentaux mentionne « la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques ». Même la directive « retour » du 16 décembre 2008, dénoncée par nombre d’organisations notamment pour ce qui concerne la durée de la rétention, prévoit que « les organisations et instances nationales, internationales et non gouvernementales compétentes ont la possibilité de visiter les centres de rétention ».

Lire plus sur Migreurop

Site de la campagne : http://www.openaccessnow.eu/

Semons la Biodiversité

L’Union européenne a engagé une révision de l’ensemble de ses directives et règlements sur la commercialisation des semences (catalogue) et sur la propriété industrielle des plantes cultivées (Certificat d’Obtention Végétale et brevet sur les gènes ou les procédés d’obtention). Tous les scénarios débattus ignorent les droits des agriculteurs et ne s’intéressent qu’à ceux de l’industrie semencière.

En France, une proposition de loi a été votée par le Sénat le 8 juillet 2011, et devrait être examinée par l’Assemblée nationale à l’automne. Elle vise à confier au gouvernement la rédaction de décrets remettant en cause les droits des agriculteurs.

À l’inverse, les dispositions des traités internationaux qui reconnaissent les droits des agriculteurs ne sont toujours pas appliquées !

La semence est le premier maillon de la chaîne alimentaire. Toutes les plantes agricoles qui nous nourrissent sont issues de semences sélectionnées et conservées de générations en générations par les paysans. Ces semences sont indissociables de leurs savoirs, de leurs savoir-faire et des liens culturels qui unissent leurs communautés. Chaque fois qu’ils échangent leurs semences et ressèment une partie de leur récolte précédente, les paysans créent de la biodiversité grâce à l’apparition puis à la sélection de nouveaux caractères adaptatifs à la diversité de leurs terroirs, des climats, de leurs pratiques et des besoins des communautés humaines. C’est ainsi que sont nées des centaines de milliers de populations de plantes toutes différentes les unes des autres et en perpétuelle évolution.

Si, après avoir été les contributeurs essentiels de cette biodiversité cultivée, les paysans sont réduits au seul rôle de consommateurs de semences industrielles, il n’y aura alors plus d’acteurs pour la préserver et la développer. C’est pourquoi une campagne est engagée pour que la France inscrive les droits des paysans sur les semences dans sa loi, en respect de ses engagements internationaux.

Tous les citoyens sont invités à apporter leur appui à cette démarche, pour que l’avenir de notre alimentation ne soit pas la chasse gardée de quelques firmes semencières et/ou phytosanitaires !

Plus d’informations sur Semons la Biodiversité

UE : les citoyens face aux banques

initiative Avaaz

C’est incroyable, ils sont en train de recommencer. Nos gouvernements offrent gratuitement encore plus d’argent des contribuables aux banques !

Il est absolument nécessaire de renflouer la Grèce afin de sauver la Grèce, sauver l’Europe et sauver l’euro. Mais l’actuel plan de sauvetage financier prévoie que nous, les contribuables, renflouions les banques à hauteur de 90% de leurs placements hasardeux. Les Grecs ne reçoivent pas un centime, et nous donnons d’énormes montants aux riches banquiers. Pire encore, près de 30% de notre argent ira aux spéculateurs qui vont faire d’énormes profits en spéculant sur le sauvetage financier !

Comment nos gouvernements ont-ils pu rédiger un plan de sauvetage qui renfloue les banques et les spéculateurs, sans rien donner à la Grèce ? Réponse : ils ont en fait demandé aux banquiers de rédiger cet accord. Nos ministres des finances se réunissent dans 3 jours pour se prononcer sur ce plan, envoyons-leur ainsi qu’à nos parlements un immense appel pour qu’ils revoient leur copie et renflouent la Grèce et non pas les banques.

Signez maintenant à droite et faites suivre cette campagne à tous !

Signez la pétition sur Avaaz

Signez la pétition en ligne "Stop au nouvel accaparement des ressources du Sud par l’UE !"

Beaucoup de pays en développement sont riches en matières premières. Pendant des siècles, ils ont exporté leurs matières premières sous forme brute, à faible valeur ajoutée. Ils ont vu leurs ressources s’épuiser et ont subi d’importants dommages environnementaux sans que l’exploitation de leurs ressources ne profitent aux populations locales. Maintenant, nombres d’entre eux veulent changer de stratégie.

Mais la nouvelle politique commerciale de l’UE sur les matières premières sape les efforts des pays en développement pour développer leurs économies dans l’intérêt de leur population et lutter contre les inégalités et la pauvreté. Cette politique va empêcher les pays en développement d’exercer leur contrôle sur leurs ressources naturelles ainsi que de garantir des prix justes pour l’exploitation de leurs matières premières.

L’Aitec, membre d’une coalition d’associations européennes, fait campagne pour des règles commerciales justes qui respectent pleinement la liberté des pays en développement de choisir leur propre politique économique au profit de leur population et de l’environnement.

Rejoignez cette campagne à travers l’Europe et agissez maintenant ! Dîtes à l’UE d’arrêter sa nouvelle politique d’accaparement des ressources.

La Commission européenne définit actuellement sa nouvelle politique sur le Commerce et le Développement et a lancé une consultation publique sur cette question. De nombreux lobbies industriels vont utiliser cette consultation pour s’assurer que cette politique défendra leurs intérêts afin qu’ils puissent continuer à profiter de l’exploitation à bas prix et sans limite des matières premières de ces pays. Nous voulons nous assurer que la Commission européenne entende également l’autre côté, celui de l’intérêt des pays en développement, et nous sollicitons votre aide.

Signez la pétition sur l’Aitec

Lancement de la campagne « Non au Pacte pour l’euro » !

Attac France lance une campagne contre l’adoption au Parlement européen de la nouvelle « gouvernance économique » de l’Union européenne, dont les dispositifs sont au cœur du « Pacte pour l’euro ». Les députés européens devront se prononcer début juin sur les propositions de la Commission européenne et des gouvernements. Or ces propositions sont dangereuses à plusieurs titres.

Elles obligeront en effet les gouvernements européens à se lancer dans une surenchère de mesures d’austérité pour satisfaire l’industrie financière, et ainsi accélérer la destruction de la protection sociale, des services publics, des retraites… et elles accorderont à la Commission européenne des pouvoirs considérables pour surveiller et sanctionner les États, sans réel contrôle démocratique (notamment des Parlements européen et nationaux).

Ces mesures sont par ailleurs en passe d’être adoptées en l’absence totale de débat démocratique alors qu’elles engagent les sociétés européennes sur la voie de l’austérité permanente pour les années à venir.

Cette véritable « révolution silencieuse » risque de mener à une accentuation de la crise économique sociale avec la mise en place de politiques de plus en plus radicales ; et de contribuer notamment au développement de l’extrême-droite en Europe. Les partis sociaux-démocrates doivent désormais faire le choix d’un néolibéralisme assumé, ou d’une rupture avec le modèle économique dominant.

Lire

"STOP à l’accaparement des ressources du Sud par l’Union européenne"

L’Aitec, en partenariat avec quatre partenaires européens : TRAIDCRAFT (Angleterre), WEED (Allemagne), OXFAM-Germany, COMHLÁMH (Irlande), lance une campagne européenne contre la stratégie commerciale de l’UE visant à s’accaparer les matières premières situées principalement dans les pays du Sud.

L’Initiative sur les matières premières, une stratégie insoutenable et inacceptable :

Confrontée à la raréfaction des ressources naturelles et consciente de sa forte dépendance à l’importation de matières premières clés pour la compétitivité de l’économie européenne, l’Union européenne a adopté en 2008 une stratégie commerciale très offensive visant à « sécuriser » l’accès de ses entreprises aux matières premières à bas prix. L’UE cherche à éliminer tout obstacle au commerce de matières premières. Elle considère les mesures sociales, environnementales et de protection des droits humains des pays du Sud comme de simples restrictions au commerce. Elle exige, par exemple, que ces pays s’engagent à supprimer leurs taxes à l’exportation et les restrictions sur les investissements étrangers. Or, ces mesures sont des instruments de politiques économiques clés pour encourager la création d’emplois et d’activités socialement utiles, augmenter la valeur ajoutée des produits exportés et protéger les ressources naturelles. Mais l’Union européenne fait peu de cas de ces considérations et va même jusqu’à instrumentaliser ses programmes d’aide au développement en les conditionnant à la suppression de ces mesures gouvernementales.

L’UE porte ainsi atteinte à la souveraineté des pays du Sud sur leurs ressources. Elle les empêche d’adopter leurs propres politiques de développement et les enferme encore un peu plus dans un rôle de "pourvoyeurs de matières premières" à bas prix pour assouvir un modèle économique insoutenable et injuste basé sur la surconsommation des ressources. Cette stratégie commerciale de l’UE n’est qu’une manière de se détourner des véritables enjeux : réduire sa propre consommation de matières premières et une répartition égalitaires des ressources limitées de la planète.

Retrouvez les outils de la campagne

Dites OUI à une taxe européenne sur les transaction financières !

Nous avons besoin de votre aide pour rappeler à la Commission Européenne qu’elle est supposée servir l’intérêt des citoyens européens, non pas du monde de la finance !

Plus d’un demi-million de pétitions ont été signés pour l’introduction d’une taxe sur les transactions financières. Par leur action, ils nous ont aidés à convaincre les Membres du Parlement Européen de prendre position, le 8 mars, pour l’introduction d’une taxe sur les transactions financières au niveau européen.

Ensemble, ils ont dit OUI à plus d’argent pour les biens publics, pour la justice sociale, pour la santé, pour l’éducation, pour le développement, et pour la lutte contre la pauvreté et le changement climatique.

Mais la Commission européenne a décidé d’ignorer la voix du Parlement européen et, à travers lui, des citoyens européens : quelques heures après le vote du Parlement, le Commissaire Šemeta (en charge de la fiscalité) a traité de "prématurée" et d’"irresponsable" l’initiative du Parlement.

Il faut rappeler à la Commission qu’elle a des comptes à nous rendre, nous citoyens européens, et que notre opinion devrait primer sur celle des lobbies de la finance et des intérêts privés.

La Consultation de la commission européenne sur la taxation du secteur financier va vous permettre de vous exprimer. En cliquant ici, vous pouvez envoyer une lettre au Commissaire Semeta, au Président de la Commission Barroso, et au commissaire de votre nationalité. Cette lettre va également être prise en compte comme réponse à la consultation.

Ensemble, nous allons voir si la Commission préfère toujours écouter un petit groupe de lobbyistes de la finance ou la voix des citoyens et des travailleurs européens.

Plus d’informations sur la pétition

1 million pour le moratoire sur les OGM

La Commission Européenne a récemment autorisé la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la première fois depuis 12 ans, plaçant les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d’informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l’environnement.

Une nouvelle initiative donne à 1 million de citoyens européens une chance unique de déposer officiellement des propositions de lois à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour obtenir une interdiction des cultures OGM tant que la recherche n’a pas abouti. Signez la pétition ci-dessous et faites suivre cet appel à tous vos amis et vos proches.

Mobilisation européenne « Des droits pour tous, des règles pour les multinationales »

Exigeons des multinationales européennes qu’elles fassent passer les personnes et l’environnement avant les profits !

Expropriation de terres, destruction irréversible des forêts, mépris des normes de santé, de nombreuses multinationales se rendent coupables de violations des droits de l’Homme, des droits sociaux ou d’atteintes à l’environnement. Parce que leur siège est en Europe et/ou qu’elles se cachent derrière des filiales locales, elles agissent dans une quasi-impunité et ne peuvent être attaquées en justice par les victimes de leurs activités.

OGM : établissons d’abord les faits

initiative Avaaz

La Commission Européenne vient d’autoriser la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la première fois depuis 12 ans, plaçant les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d’informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l’environnement.

Une nouvelle initiative donne à 1 million de citoyens européens une chance unique de déposer officiellement des propositions de lois à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour obtenir une interdiction des cultures OGM tant que la recherche n’a pas abouti. Signez la pétition ci-dessous et faites suivre cet appel à tous vos amis et vos proches.

N’oubliez pas d’inclure votre adresse postale pour que toutes nos signatures soient validées dans le cadre de l’initiative citoyenne européenne.

Au Président de la Commission Européenne José Manuel Barroso :
Nous vous appelons à décréter un moratoire sur l’introduction des plantes génétiquement modifiées en Europe et à mettre en place un organisme éthique et scientifique indépendant chargé de mener à bien la recherche sur l’impact des OGM et de déterminer leur régulation.

Signez la pétition

Suite directive de la honte

Aux ONG Aux signataires de la pétition contre la directive de la Honte Aux ONG du sommet citoyen « des ponts pas des murs » Aux syndicats, Eglises ou personnes refusant la « directive de la Honte »

Paris, le 6 décembre 2008

Cher-e-s ami-e-s,

Suite à de nombreuses demandes sur les possibilités d’actions individuelles contre le vote de la directive, nous vous transmettons ci-dessous, un message à envoyer à la présidence de l’Union Européenne :

Adresse pour l’ envoi du message : http://www.elysee.fr/ecrire http://ase.emv3.com/

Copiez / Collez le message ci-dessous dans le formulaire :

Monsieur le Président de l ?Union européenne Président de la République française Palais de l’Elysée 55, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

Monsieur le Président,

Le ministre français de l ?Immigration, M. Hortefeux, a annoncé à des parlementaires européens que la directive retour ? la « directive de la honte » - serait formellement adoptée par le Conseil des ministres de l ?Union européenne le lundi 8 décembre 2008.

Cette directive, votée par le parlement européen le 18 juin dernier, a soulevé des protestations unanimes dans le monde : associations de défense des droits de l ?Homme, syndicats, Eglises, responsables politiques, élus et même de nombreux chefs de gouvernement.

Parce que cette directive banaliserait l ?enfermement voire l ?internement des migrants en Europe, parce qu ?elle donnerait une image détestable de l ?Europe au reste du monde, et en particulier dans les pays d ?origine des migrants, parce qu ?elle ne ferait qu ?ajouter de la souffrance et de l ?injustice dans les déséquilibres actuels, cette directive doit être refusée.

En choisissant de prononcer son adoption la veille de la commémoration du 60^e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l ?Homme, la présidence française de l ?Union européenne ajouterait une tache supplémentaire et un symbole déplorable au processus engagé par le parlement européen.

Nous vous demandons, Monsieur le Président, d ?ordonner le report et l ?abandon de cette directive.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l ?assurance de ma parfaite considération,

XXX

Les agrocarburants, ça nourrit pas son monde

A l’heure où s’ouvrent des négociations au niveau européen sur la consommation à grande échelle d’agrocarburants, les Amis de la Terre France, le CCFD-Terre solidaire et Oxfam France – Agir ici, lancent la campagne nationale : "Les agrocarburants, ça nourrit pas son monde ".

La directive actuellement discutée par le Parlement, la Commission et le Conseil européens, ce dernier présidé par la France, pourrait imposer l’incorporation de 10 % d’agrocarburants dans la consommation énergétique des transports européens d’ici à 2020.

Les agrocarburants sont présentés comme la solution miracle contre l’épuisement des réserves de pétrole mais également comme un remède au réchauffement climatique. Or ils menacent aujourd’hui les populations locales et les cultures vivrières en accaparant la terre et les ressources naturelles. Ils contribuent également à la hausse mondiale des prix alimentaires qui a plongé près de 300 millions de personnes supplémentaires dans la faim et la pauvreté. Ce chiffre, déjà intolérable, pourrait doubler d’ici à 2025 si l’actuelle ruée sur les agrocarburants se poursuit.

Pour le retrait de la « directive de la honte »

De nombreuses ONG européennes, soutenues par plus de 40 000 citoyens et plusieurs centaines d’élus, avaient appelé les parlementaires européens à rejeter, le 18 juin dernier, le projet de directive sur l’expulsion et la rétention des personnes étrangères. Malgré une intense mobilisation, cette « directive de la honte » a finalement été adoptée par les parlementaires. Aussi plusieurs associations d’Europe et d’Afrique ont-elles lancé le 25 août un nouvel appel demandant au Conseil de l’Union européenne de ne pas approuver cette directive, et aux gouvernements africains de faire de son retrait une condition de leur collaboration dans le cadre des relations UE-Afrique.

-  Lire et télécharger l’appel :http://www.cimade.org/

L’agriculture est malade : soignons la PAC

Alors que les « émeutes de la faim » mettent brutalement sur le devant de la scène l’agriculture et l’alimentation, Artisans du Monde Attac France, les Amis de la Terre , le CRID, le CCFD, le CFSI, la Confédération paysanne et Peuples Solidaires lancent une vaste campagne de mobilisation pour défendre une agriculture durable et solidaire, au Nord comme au Sud.

L’agriculture est également au cœur de l’actualité européenne en 2008 : la Commission européenne dresse actuellement le bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) et la France , qui présidera l’Union Européenne (UE) à partir du 1er juillet prochain, a fait de la préparation de la PAC d’après 2013 l’un de ses dossiers prioritaires.Il est donc essentiel que les citoyens pèsent aujourd’hui dans le débat pour définir l’agriculture et l’alimentation de demain.

Banque européenne d’investissement (BEI)

La BEI, encore peu connue du grand public, est pourtant une institution de l’Union Européenne. Avec un volume de prêts très supérieur à celui de la Banque mondiale, elle finance aujourd’hui de plus en plus de projets dans les pays du Sud, où elle est supposée intervenir au titre de la politique de coopération de l’UE.

Mais la Banque agit encore dans l’opacité, sans normes sociales et environnementales satisfaisantes, et elle se retrouve impliquée dans des projets très controversés. Depuis plusieurs années, les Amis de la Terre, au sein de collectifs d’ONG, surveillent les activités de la BEI, en particulier dans les pays en développement...

Imposer n’est pas négocier

Cette campagne est menée par Oxfam France aux côtés de ACORD - CAD Mali.

  • Pourquoi cette campagne ?

Depuis les années 60, l’Union européenne (UE) entretenait un partenariat étroit avec les 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), associant un système de préférences commerciales (accès libre pour la majorité des produits ACP sur le marché européen) à une importante aide au développement.

En 2000, l’Europe a décidé de revoir ses relations commerciales avec ces pays en négociant des accords de libre échange (1), dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2008 : ce sont les Accords de partenariat économique (APE), justifiés par la nécessaire mise en conformité avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Les impacts potentiels de tels accords s’annoncent dramatiques pour les pays ACP, puisque la mise en concurrence d’économies aussi inégales se fera forcément au détriment des plus pauvres.

La période de négociation doit prendre fin le 31 décembre 2007. Mais il faudrait bien plus de temps pour que les pays ACP puissent évaluer l’impact des mesures à négocier et renforcer leurs institutions ! Pour contribuer au développement des pays les plus pauvres du monde, de tels accords ne doivent pas être discutés dans l’urgence et la période de négociation doit être prolongée.

Aujourd’hui, à quelques mois de la fin des négociations, l’Union européenne ne tient toujours pas compte des demandes et revendications des pays ACP. Pire, nos représentants européens font pression sur ces pays afin qu’ils signent les accords en dépit des lourdes conséquences de ceux-ci pour leur population.

Alors que s’achève fin juin 2007 la présidence allemande de l’Union européenne, des citoyens du monde entier se mobilisent pour interpeller Angela Merkel. Agissez vous aussi !

(1) 76 des 79 pays ACP négocient avec l’UE ces accords, dits de partenariat économique.

  • Les objectifs

Cette campagne invite Angela Merkel, chancelière allemande et actuelle présidente de l’Union européenne, a réorienter les négociations commerciales en cours dans le cadre des Accords de partenariat économique (APE). Il lui est ainsi demandé de pousser l’UE à prendre le temps nécessaire pour aboutir à un accord acceptable par tous, de cesser d’utiliser l’aide au développement comme monnaie d’échange et d’étudier d’urgence les possibilités d’alternatives aux APE. Haut de page L’action

1. Participez à cette campagne en ligne en envoyant un mail à la présidente du Conseil de l’Union européenne. 2. Passez l’info autour de vous !

  • Les partenaires

Cette campagne est menée aux côtés de ACORD - CAD Mali.

Avec le soutien de : Afrique verte, AFVP, AITEC-IPAM, AVSF, CANVA, CCFD, CFSI, CGT, Confédération paysanne, CRID, Eau Vive, Fédération Artisans du Monde, Fédération internationale des droits de l’Homme / Ligue des droits de l’Homme, FIMARC, Immigration développement démocratie, Ingénieurs sans frontières, Max Havelaar France, Réseau Foi et Justice Afrique-Europe, RITIMO, Secours catholique - Caritas France, Survie, Terre des Hommes

Accords de partenariat économique : l’OMC en pire ?

Depuis la décolonisation, l’Union européenne (UE) et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) entretiennent des relations étroites destinées à promouvoir le développement de ces 77 pays du Sud. Les diverses conventions signées entre les deux régions ont représenté un nouveau mode de partenariat Nord-Sud associant un système de préférences commerciales (accès libre pour la majorité des produits ACP sur le marché européen) à une importante aide au développement.

En 2000, l’Union européenne a décidé de revoir sa politique de coopération avec ces pays et de négocier des accords de libre échange, dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2008 : ce sont les Accords de partenariat économique (APE), justifiés par la nécessaire mise en conformité avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Les impacts potentiels de tels accords s’annoncent dramatiques pour les pays ACP. La mise en concurrence d’économies aussi inégales se fera forcément au détriment des plus pauvres. Ainsi, dans le secteur agricole, la concurrence des produits européens appauvrira-t-elle de nombreux paysans du Sud. La libéralisation des services ou de l’investissement menacera les emplois et risque d’hypothéquer le développement de ces pays.

Cette campagne demande que les Accords de partenariat économique soient véritablement mis au service du développement. Les négociations en cours doivent pour cela s’appuyer sur les besoins et priorités des pays ACP.

  • Pour participer et obtenir plus d’informations, consultez le site du coordinateur de la campagne : Oxfam France - Agir ici

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