Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
> Article paru dans l’Humanité en février 2007
http://www.europe-solidaire.org/spip (...)
Depuis son origine en Grèce, la démocratie était conçue comme la participation directe de tous les citoyens aux délibérations et décisions. C’est le même principe que défendait le fondateur de la pensée démocratique moderne, Jean-Jacques Rousseau. C’est avec les grandes révolutions modernes, en Angleterre, Etats-Unis et France que la pratique de la démocratie représentative va s’établir.
Elle est, dans une certaine mesure, inévitable dans les grandes sociétés modernes. Les perversions de la représentation ne datent pas d’aujourd’hui, mais elles se sont considérablement aggravées sous le règne du néo-libéralisme : formation d’une caste politique fermée et souvent corrompue, soumission aux intérêts des élites privilégiées, exclusion des femmes et des immigrés, etc. (la liste est longue !).
La démocratie participative, telle qu’elle fonctionne, notamment dans certaines communautés indigènes auto-gérées en Amérique Latine - par exemple, dans les régions zapatistes du Chiapas - est une nouvelle forme de gestion politique qui brise avec les structures bureaucratiques officielles. C’est un exemple passionnant, mais qui se prête difficilement à une gestion à l’échelle nationale.
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date de mise en ligne : 2 mars 2007
> Intervention au Forum social européen, 13 novembre 2003
Le sujet qui nous réunit ce soir, c’est celui qui devrait venir en préalable à tous les débats qui commencent à agiter le monde politique et médiatique et déjà tendent à étouffer les questions de fond sous des clivages traditionnels. Il est vital que ce débat ait lieu si nous ne voulons pas que l’on s’enfonce encore un peu plus dans une crise de société dont rien de bon ne peut sortir - nous ne savons que trop - au cas où nous aurions oublié d’autres leçons de l’histoire - quelles forces sont en embuscade pour s’emparer de la perte de crédibilité de la démocratie - entretenue par ses propres acteurs.
Dans ce débat, la démarche que je voudrais proposer est la suivante : la crise qu’elle traverse ; l’Europe a les moyens de la transformer en un projet nouveau ; celui-ci doit se fonder sur le développement durable, à condition que celui-ci- soit pris dans sa totalité, qu’il soit extraverti en direction des problèmes du monde entier, et qu’il serve de vecteur à un renouvellement profond de la démocratie. L’Europe n’est ni une fin en soi, ni une entité qui s’opposera au néo-impérialisme par des moyens analogues ; la réponse, ce n’est pas l’Europe-puissance, c’est l’Europe-projet, projet pour changer le monde. Et je ferai une proposition pour commencer à concrétiser cette idée.
Crise économique, sociale, politique, institutionnelle, crise de la gestion des grands problèmes écologiques, il s’agit par-dessus tout d’une crise de conscience : à quoi servent aujourd’hui ses moyens économiques, son patrimoine et sa richesse culturelle, ses acquis sociaux, si c’est pour tout fondre dans une uniformisation régressive ? Bien sûr, le facteur principal de cette régression, ce sont les formes actuelles de la mondialisation néo-libérale.
Mais l’Union Européenne ne fait pas que la subir. Elle y participe, l’entretient, la légitime comme seule voie possible : nous sommes en présence d’un cercle vicieux mortel, qui a déjà commencé à faire des dégâts notamment en condamnant l’Europe, au mieux, à l’impuissance sur le plan international, trop souvent à se comporter en supplétif, et à s’embourber dans ses contradictions quand elle tente d’échapper à ce rôle. Et du coup elle perd sa propre identité, en son sein, et vis-à-vis du reste du monde.
Or de ce point de vue, le débat ouvert à la suite des travaux de la Convention est complètement piégé.
Sur ce qui relève de la partie purement institutionnelle, j’espère que d’autres débats que nous avons cette semaine dans le cadre du Forum nous aideront tous à y voir plus clair ; et en même temps il y a tout un accompagnement politico-idéologique dont on peut dénoncer l’inspiration ultra-libérale, non sans quelque fausse naïveté. Car le piège suprême, c’est d’avoir mixé tout cela dans un même plat : les bouchées de constitution avec les gorgées d’idéologie, qu’on voudrait nous faire avaler d’un même mouvement. Nous autres français avons connu ce type de procédé dans les années 60 qui ne furent pas les plus exemplaires de notre démocratie.
Il faut déjouer ce piège. D’abord ne pas se laisser hypnotiser . Il faut contester toute légitimité au discours politique qui a été ainsi introduit en contrebande dans un projet constitutionnel indépendamment de la réponse faite à celui-ci.
Mais, après avoir pris date pour cette contestation, avoir alerté les citoyens sur cette duperie et les dirigeants sur le fait qu’on ne s’y laissera pas prendre, le plus difficile reste à faire : amorcer dès maintenant les conditions d’une autre issue, d’une vraie alternative en termes de contenu politique et de mode d’exercice de la démocratie.
date de mise en ligne : 17 octobre 2005
date de mise en ligne : 1er juillet 2005
> Rapport du Centre pour l’étude de la mondialisation et de la régionalisation de l’Université de Warwick, 7 novembre 2004.
http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/cs (...)
La mondialisation économique et financière est largement antidémocratique, qu’il s’agisse du contrôle des marchés, de la régulation des multinationales ou encore de la manière dont l’OMC (Organisation mondiale du commerce) fixe les règles du jeu. Face à cela, quel rôle peut jouer la société civile ? C’est la question à laquelle tente de répondre ce rapport, publié en 2003 par le Centre pour l’étude de la mondialisation et de la régionalisation de l’Université de Warwick, dont on nous offre ici le résumé. lire
date de mise en ligne : 28 juin 2005
> Projet de communication au colloque « Cultures et pratiques participatives : une perspective comparative », organisé par le LAIOS et l’AFSP à Paris, 20-21 janvier 2005
http://www.afsp.msh-paris.fr/activit (...)
Une lecture des termes du débat sur la participation des
habitants : la catégorisation de la participation diffère selon que l’on considère que les institutions doivent ou non fonctionner sur un modèle classique de
démocratie (démocratie représentative versus démocratie participative), et selon la manière
dont on conçoit le traitement des quartiers d’habitat social (traitement différentiel ou
discrimination positive versus traitement égalitaire).
Cet article fait état de quatre catégorisations ou
quatre « positions » sur la question de la participation des habitants, que l’on retrouve chez les professionnels de la politique de la ville, les chercheurs, les travailleurs sociaux mais aussi les associations d’habitants, en somme
celles et ceux qui interviennent dans les quartiers d’habitat social ou qui prennent la parole sur
le sujet de la « participation des habitants ». Ce ne sont pas des représentations portées a priori par des individus dont les intérêts sont entièrement fixés par avance, mais des façons d’imaginer le politique qui s’activent selon les contextes d’interaction et qui peuvent évoluer en situation
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date de mise en ligne : 26 avril 2005
> Communication à la Conférence Citoyenne pour l’égalité des droits, 11 décembre 2004, Fédération des agences internationales pour le développement
http://perso.wanadoo.fr/paul-oriol/0 (...)
Selon Paul Oriol, « la question de la représentation de la diversité française au niveau politique est posée, essentiellement à travers 3 revendications : le droit de vote des étrangers et notamment des non communautaires, la représentation des "Français d’origine étrangère", la parité hommes-femmes. Ces 3 revendications font rarement leur jonction et n’épuisent pas le sujet. »
date de mise en ligne : 13 avril 2005
Cet article reprend l’Intervention de Sidiki DAFF lors des 2° Journées Internationales de Participation Citoyenne dans les Communes (Palais des congrès de Cordoue, 21/03). Il relate une expérience partipative, s’appuyant sur l’expérience de Porto Alegre et sur les principes énoncés par la Charte Afrcaine du partenariat. Ce processus departicipation citoyenne et d’inclusion sociale, initié par le CERPAC, a été mené avec une commune de Guédiawaye, banlieue de Dakar. La démarche y est décrite mais aussi les (...) lire
date de mise en ligne : 3 septembre 2004
> in Politique africaine, n°64, décembre 1996, 15p.
http://www.politique-africaine.com/n (...)
Résumé : « L’effervescence créée ces dernières années autour de la démocratie a libéré une extraordinaire énergie intellectuelle, modifié profondément les comportements des gens et donné un dynamisme renouvelé à l’activité langagière : les populations ont pu ainsi exprimer ouvertement et sans détours leurs critiques vis-à-vis des politiques du passé et leurs revendications pour le futur. L’analyse du vocabulaire et des discours produits durant cette période, dans toutes les langues disponibles, révèle l’ampleur des ressentiments contre les pouvoirs en place et le foisonnement des idées pour construire des entités plus conformes à l’idée qu’on se fait d’un Etat de droit. » lire
date de mise en ligne : 5 août 2004
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> Introduction de leur ouvrage Civil Society and Political Theory, MIT Press, 1992
http://www.rqiiac.qc.ca/fr/actualite (...)
« Trois débats semblent dominer les polémiques qui ont agité ces quinze ou vingt dernières années. Le premier fait suite à une controverse plus ancienne, propre à la théorie de la démocratie et qui s’organise autour d’une controverse opposant les partisans du modèle de la démocratie élitaire, à ceux de la démocratie participative. Le second débat, géographiquement circonscrit à l’Amérique du Nord, oppose « le libéralisme (des droits) » au « communautarisme ». Le troisième débat, qui oppose les néoconservateurs partisans du marché libre aux défenseurs de l’Etat providence, a nourri une vaste controverse de part et d’autre de l’Atlantique. Le contexte en est évidemment fourni par la crise patente de l’Etat providence, qui a émergé dans la conscience politique au milieu des années 70. [...]
« Ces trois débats sont évidemment liés entre eux. Néanmoins, chacun d’eux s’est cristallisé en un ensemble distinct d’antinomies, toutes également stériles. Personne toutefois ne semble avoir encore pris conscience que le discours, certes hétérogène et relativement dispersé par lequel la société civile marque son renouveau, puisse intervenir dans ces débats eux-mêmes et servir à en résoudre les contradictions. Aussi les auteurs se proposent-ils de résumer ces discussions. »
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date de mise en ligne : 15 juillet 2004
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