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Inter Press Service News Agency (IPS)

Le Sud se bat toujours pour arrêter la biopiraterie du Nord

Les Nations Unies ont déclaré 2010 l’Année de la biodiversité. Mais 17 ans après l’adoption de la Convention sur la diversité biologique au cours du Sommet de la terre à Rio de Janeiro, au Brésil, la question de la biopiraterie dresse toujours le Nord contre le Sud. Lire lire

date de mise en ligne : 23 septembre 2010

TERRAZAS Carlos O.

La feuille de coca : millénaire et sacrée

> Risal

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Selon une prophétie andine, la feuille de coca représente pour les indigènes la force, la vie, c’est un aliment spirituel qui leur permet d’entrer en contact avec leurs divinités, « Apus, Achachilas, Tata Inti, Mama Quilla, Pachamama ». Alors que pour leurs ennemis, la coca crée la folie et la dépendance...
Pendant des siècles, la coca a été considérée comme une plante miraculeuse dotée de vertus extraordinaires. Jusqu’à ce que les occidentaux se mettent à en extraire la cocaïne. La panacée s’est alors transformée en arme fatale. Les intérêts politico-économiques se sont emparés de la controverse et ont pénalisé la plante sacrée, la condamnant à disparaître.
Quand les Espagnols ont conquis les sociétés andines, ils se sont aperçus que la coca était cultivée et qu’on lui attribuait des pouvoirs magiques. Elle était intimement liée aux coutumes religieuses des populations indigènes. Selon les légendes transmises de génération en génération, Manco Kapac, l’enfant « élu » du dieu Soleil, avait apporté la coca aux hommes de l’Altiplano. Ses feuilles servaient d’offrande aux dieux de la nature. On la déposait aussi dans la bouche des défunts pour qu’ils reçoivent un meilleur accueil dans l’au-delà. Si l’usage de la coca, en dehors de ce contexte mystico-religieux, resta longtemps le privilège du souverain et de la noblesse inca, sa consommation se généralisa très rapidement à l’époque de la Conquête. Les Espagnols ne croyaient pas dans les vertus prodigieuses de la plante. Ils soupçonnaient une œuvre du démon, à cause du rôle de premier plan qu’elle jouait dans les cérémonies religieuses des populations vaincues. Un conseil réuni à Lima interdit formellement sa consommation, car elle était considérée comme une coutume païenne et comme un péché. Mais les Espagnols changèrent rapidement de conduite, en constatant que les indigènes, s’ils étaient privés de coca, n’étaient plus en condition pour exécuter les durs travaux qu’ils leur imposaient dans les mines. Alors, ils décidèrent de leur distribuer les feuilles trois ou quatre fois par jour. On leur accordait aussi de petites pauses pour qu’ils mastiquent les « boulettes » de leur précieuse panacée de feuilles vertes. Jusqu’à nos jours, la coca a gardé toute son importance chez les peuples indigènes, et on y trouve encore des traces de la vénération religieuse dont elle fut l’objet, en même temps que son pouvoir curatif et nutritionnel a été scientifiquement prouvé.  lire

date de mise en ligne : 27 octobre 2006

CHAKRABORTY Leena, Notre Terre, SETHI Nitin

L’affaire du riz basmati

> in Notre Terre n° 7, novembre 2001

Grand et mince, teint blanc chatoyant : on dirait une annonce matrimoniale dans un journal indien, mais il s’agit de ce riz qu’on appelle Basmati et qui fait l’objet de contentieux entre certains pays. Des gouvernements, des négociants, des agriculteurs, des Ong mobilisent leurs méninges pour protéger ce qu’ils estiment être « leur » basmati tandis que dans des pays occidentaux, des sociétés déposent des brevets et des marques commerciales pour protéger aussi « leur » basmati, en invoquant de nouveaux critères. Jusqu’à présent on ne s’était guère montré curieux sur la nature de ce riz. Comment se fait-il qu’un négociant le repère tout de suite parmi les autres et est prêt à payer plus pour l’obtenir ? Comment deux pays voisins qui se méfient tant l’un de l’autre parviennent-ils à s’entendre pour défendre ce produit qui fait partie de leur patrimoine ?  lire

date de mise en ligne : 8 décembre 2004

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