Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
Voici comment les profits nets des quatre plus grands miniers ont évolué de 2009 à 2010. Anglo American 4,7 milliards d’euros (+170%), Rio Tinto 10,3 milliards d’euros (+194%), Xstrata 3,4 milliards d’euros (+609%) et BHP Billiton 7,6 milliards d’euros (+71,5% pour le premier semestre de l’année comptable 2010-2011). Les analystes oublient trop souvent qu’offre et demande subissent le poids de ces géants. Leur taille leur permet d’imposer les prix de vente. La clientèle peu importe son envergure (...) lire
date de mise en ligne : 27 avril 2011
Hors d’Afrique, la décennie des années 1970 voit un recul géopolitique des grandes puissances, notamment des États-Unis, après les revers subis au Vietnam (1975), au Nicaragua et en Iran (1979). De plus, les revendications qui sont exprimées en Occident, principalement lors des grèves et des manifestations de l’année 1968, ont apporté quelques avancées sociales et les profits du capital commencent à être moindres. Les détenteurs de capitaux estiment alors qu’une reprise en main est nécessaire. L’Afrique (...) lire
date de mise en ligne : 17 décembre 2007
Discours de clôture du Forum Déclaration finale du Forum Nous, représentants des différentes composantes de la société civile et des mouvements sociaux des pays d’Afrique ( Bénin, Burkina, Côte-d’Ivoire, Mali), d’Europe ( Belgique, France, Royaume-Uni, Italie), d’Amérique ( Canada) réunis à Sikasso du 04 au 07 juin 2007 à la 6ème édition du Forum des Peuples, avons procédé à de larges débats démocratiques sur les questions fondamentales qui préoccupent l’ensemble des Peuples du monde (Dette, Accords de (...) lire
date de mise en ligne : 19 juin 2007
Alors que l’assemblée générale 2007 du groupe Total aura lieu ce vendredi à Paris, les Amis de la Terre sont plus que jamais vigilants quant aux impacts de ses activités mondiales. Car si ses résultats financiers du groupe ont battu tous les records en 2006, son bilan environnemental, éthique et social reste très mauvais. Les Amis de la Terre espèrent que les actionnaires sauront soulever les « questions qui fâchent » et faire entendre leurs voix au cours de l’assemblée. Les résultats financiers 2006 (...) lire
date de mise en ligne : 10 mai 2007
> Risal, août 2006
http://risal.collectifs.net/spip.php (...)
Plus de 25 ans de néolibéralisme en Amérique latine ont miné les industries locales, les petites fermes et les opportunités d’emploi de la région. Il en a résulté un génocide économique graduel qui a engendré une pauvreté humiliante pour les trois quarts des Latino-américains, une mobilité sociale vers le bas pour une classe moyenne qui se rétrécit, des batailles de la dernière chance pour les secteurs syndiqués en perte de vitesse ainsi que des vagues de migrations internes et externes. Le néolibéralisme a également provoqué une nouvelle vague de mouvements sociaux et de virages électoraux vers la gauche. Il y a bien sûr, de fortes tendances contraires, incluant des tentatives pour déstabiliser les gouvernements ; des complots et des mobilisations contre-révolutionnaires ; plus de répression et de terrorisme paramilitaire ; un accroissement de la violence contre les femmes, les gais, les transsexuels, les minorités ethniques, la jeunesse non-conformiste, les journalistes et les groupes de défense des droits humains. lire
date de mise en ligne : 7 septembre 2006
> Frères des Hommes, Juin 2006
Le mois dernier, j’ai participé à Vienne, en Autriche, à diverses activités organisées par les mouvements sociaux latino-américains et européens, en parallèle au Sommet des présidents de nos pays. Parmi celles-ci, la plus importante a été la tenue du Tribunal permanent des Peuples, une institution organisée par la Fondation Lelio Basso de Rome, qui se propose de juger l’action des transnationales européennes en Amérique latine. Ce tribunal a une grande réputation dans le monde entier, surtout depuis sa participation dans les jugements des crimes de guerre commis au Vietnam et des crimes des dictatures dans le Cône Sud dans les années 70. Aujourd’hui, stimulé par les mouvements sociaux d’Europe et d’Amérique latine, le Tribunal a accepté d’analyser, d’étudier et de juger ce que nous considérons être des crimes économiques et sociaux pratiqués par des entreprises à capitaux européens dans leur exploitation incontrôlable en Amérique latine. lire
date de mise en ligne : 22 juin 2006
> AFRI, 2001
http://www.afri-ct.org/article.php3? (...)
L’objectif de la nouvelle architecture du système financier international est de maîtriser l’instabilité financière internationale en améliorant la transparence et la surveillance des marchés, et en suscitant une plus grande responsabilité des acteurs, tant privés que publics, dans la prévention et la gestion des crises. Mais il s’agit d’une réponse pragmatique à l’instabilité financière internationale et non pas d’une avancée institutionnelle quant aux modes de gouvernance monétaire et financière à l’échelle internationale. Si l’ambition de consolider l’architecture financière internationale marque d’ores et déjà un infléchissement très net de doctrine, qui s’apparente à un nouveau compromis néo-libéral et se rapproche partiellement du libéralisme enchâssé de l’après-guerre, ce compromis paraît tout à la fois ambigu et inachevé, autant dans ses fondements que dans sa mise en œuvre. Tel est l’objet de cette analyse que de cerner l’économie politique de cette architecture. lire
date de mise en ligne : 7 décembre 2005
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> Intervention lors du séminaire théorique "Service public et mondialisation" organisé par l’AITEC, 30 mars 1998
http://aitec.reseau-ipam.org/spip.ph (...)
« Depuis la "révolution conservatrice américaine" et l’offensive néo-libérale, dont les effets ont été accentués avec l’écroulement du "socialisme réel" des pays de l’Est, il est devenu quasi honteux de défendre et de promouvoir une action publique volontaire. La nouvelle orthodoxie prétend cantonner le rôle de l’État moderne, et plus généralement de toute instance publique, à celui d’« État minimal » et exalte les vertus d’un marché-roi idéalisé. Nombreux sont ceux qui ont intériorisé le syndrome de l’“État-modeste”.
« Cependant on ne peut se contenter d’une critique globale du néo-libéralisme, car le succès de ses thèses vient de ce qu’elles mettent l’accent sur de réels problèmes. Dans notre pays le vent libéral et les excès de l’“étatisme à la française” s’auto-aliment et le néo-libéralisme n’est fort que de la faiblesse de ceux qui s’y opposent, il occupe le vide laissé par les échecs et les impasses de ceux qui ont survalorisé l’État comme instrument du changement social. Dans chacun des arguments présentés par les thèses libérales il y a une part de vrai, et c’est le fait de refuser d’apporter des réponses qui permet de présenter le libéralisme comme une alternative globale. Il faut donc accomplir deux tâches à la fois : une critique globale du néo-libéralisme dans toute sa complexité, et une correction des excès de l’étatisme. »
date de mise en ligne : 20 septembre 2004
> Peuples en marche, n°188, septembre 2003
D’un côté une mondialisation qui dépossède de fait les Etats d’une part de leur capacité à gouverner et à agir, de l’autre une crise de la légitimité, y compris dans les régimes de démocratie formelle. Est-il aujourd’hui nécessaire de déplacer à un niveau supra-étatique les moyens de gouverner ? Si oui, à quelles conditions ce nouveau pouvoir peut-il s’exercer au nom d’un intérêt collectif, “planétaire” ? La question de la “gouvernance” mondiale - le terme fait florès - se pose avec acuité. Et avec une certaine urgence. lire
date de mise en ligne : 9 septembre 2004
> in Politique africaine n°71, octobre 1998, pp. 58 à 74, extrait d’un article initialement publié dans les Etudes du CERI, n°39, mars 1998 et dans Esprit, avril-septembre 1998
Résumé : « Depuis les années 1970, les institutions de Bretton Woods ont acquis une hégémonie, voire un monopole dans la pensée économique : les pays ou organisations internationales les plus critiques envers ce courant d’idée, à commencer par la France et l’Union européenne, se sont peu à peu alignés sur cette conception libérale du développement. Si les crises asiatique et russe ont déclenché de violentes attaques contre le FMI et la Banque mondiale, les africanistes restent les premiers à critiquer les (...) lire
date de mise en ligne : 5 août 2004
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> in Le Monde diplomatique, mai 2000
http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)
D’après les auteurs, « dans tous les pays avancés, patrons et hauts fonctionnaires internationaux, intellectuels médiatiques et journalistes de haute volée se sont mis de concert à parler une étrange novlangue dont le vocabulaire, apparemment surgi de nulle part, est dans toutes les bouches : “mondialisation” et “flexibilité” ; “gouvernance” et “employabilité” ; “underclass” et “exclusion” ; “nouvelle économie” et “tolérance zéro” ; “communautarisme” “multiculturalisme » et leurs cousins “postmodernes”, “ethnicité”, “minorité”, “identité”, “fragmentation”, etc.
« La diffusion de cette nouvelle vulgate planétaire - dont sont remarquablement absents capitalisme, classe, exploitation, domination, inégalité, autant de vocables péremptoirement révoqués sous prétexte d’obsolescence ou d’impertinence présumées - est le produit d’un impérialisme proprement symbolique. »
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date de mise en ligne : 4 août 2004
> Université du Québec à Montréal, 23 août 1998
http://www.unites.uqam.ca/aep/vei/09 (...)
« Mondialisation, internationalisation, globalisation, multinationalisation et transnationalisation sont des notions qui sont à la mode. Au-delà de l’utilisation des termes de mondialisation et globalisation de plus en plus fréquente, justifiée ou non, les deux termes s’imposent du moins au niveau intellectuel sans toute fois être abstraite. Ces notions ont-elles la même signification ? Sont-elles chargées du même sens historique et idéologico-théorique ? Y a t-il une seule mondialisation ? » lire
date de mise en ligne : 28 juillet 2004
> in L’Humanité, 14 mai 2003
http://www.humanite.presse.fr/journa (...)
« Dans les discours de Jean-Pierre Raffarin, la "proximité" et la "simplicité" sont l’expression populaire d’un concept qui traverse toute l’action gouvernementale et la pensée libérale : la "gouvernance". Ce mot, issu du mode de pensée anglo-saxon, apparaît dans les années quatre-vingt-dix et son emploi se généralise rapidement, notamment dans le langage institutionnel européen et mondial. Ce concept est omniprésent avec toutes ses déclinaisons politiques et idéologiques : du mondial au local, de l’entreprise aux rapports sociaux (de la gestion institutionnelle à la quotidienneté). C’est la réponse libérale aux données nouvelles qui conduisent à repenser en profondeur les rapports des hommes, de la société et du monde. C’est le cour des projets politiques du gouvernement Raffarin, pas seulement en ce qui concerne la décentralisation, mais la refondation sociale chère au MEDEF. Il est tout autant au centre des axes de réflexion de la Commission européenne. Ce concept permet de croiser le néolibéralisme et le social-libéralisme, pour nourrir des réponses politiques sur tous les terrains où l’ordre actuel des choses est profondément bouleversé. » lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2004
> Séminaire d’été du HCCI (Haut Conseil de la Coopération Internationale), août 2000
http://www.er.uqam.ca/nobel/ieim/IMG (...)
Quel modèle politique est sous-jacent au concept apolitique de gouvernance ? Afin de répondre à cette question, l’auteur se propose trois objectifs :
1. Revisiter le concept de « gouvernance ».
2. Montrer comment la reconceptualisation du rôle de l’État qui est au coeur du projet de gouvernance des institutions de Bretton Woods, donnent lieu à l’émergence de nouveaux cadres normatifs dans le domaine social.
3. Interroger le projet politique inscrit dans le processus en cours de réformes institutionnelles, de gouvernance et notamment dans la stratégie de « gouvernance décentralisée » mise de l’avant par la Banque mondiale.
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date de mise en ligne : 19 juillet 2004
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> Introduction de leur ouvrage Civil Society and Political Theory, MIT Press, 1992
http://www.rqiiac.qc.ca/fr/actualite (...)
« Trois débats semblent dominer les polémiques qui ont agité ces quinze ou vingt dernières années. Le premier fait suite à une controverse plus ancienne, propre à la théorie de la démocratie et qui s’organise autour d’une controverse opposant les partisans du modèle de la démocratie élitaire, à ceux de la démocratie participative. Le second débat, géographiquement circonscrit à l’Amérique du Nord, oppose « le libéralisme (des droits) » au « communautarisme ». Le troisième débat, qui oppose les néoconservateurs partisans du marché libre aux défenseurs de l’Etat providence, a nourri une vaste controverse de part et d’autre de l’Atlantique. Le contexte en est évidemment fourni par la crise patente de l’Etat providence, qui a émergé dans la conscience politique au milieu des années 70. [...]
« Ces trois débats sont évidemment liés entre eux. Néanmoins, chacun d’eux s’est cristallisé en un ensemble distinct d’antinomies, toutes également stériles. Personne toutefois ne semble avoir encore pris conscience que le discours, certes hétérogène et relativement dispersé par lequel la société civile marque son renouveau, puisse intervenir dans ces débats eux-mêmes et servir à en résoudre les contradictions. Aussi les auteurs se proposent-ils de résumer ces discussions. »
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date de mise en ligne : 15 juillet 2004
> Présentation du livre de Susan GEORGE et Martin WOLF, livre traduit par William Olivier Desmond, Paris, Grasset, 2002, 185p.
http://www.erudit.org/revue/ps/2002/ (...)
Que peut-on espérer d’une rencontre autour du thème de la mondialisation libérale entre Susan George, militante de longue date et vice-présidente d’ATTAC (Association pour une taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens) et Martin Wolf, éditorialiste du Financial Times ? lire
date de mise en ligne : 5 juillet 2004
> Cahiers de recherche sociologique, n°32, 1999, pp.119-141
Friedrich Hayek a joué un rôle majeur dans la reconstruction d’une pensée libérale originale qui s’oppose, en particulier, à l’interventionnisme keynésien. L’article retrace l’itinéraire de cet homme qui, d’abord vaincu par Keynes, a vu ses idées triompher dans les dernières années de sa vie.
L’auteur se penche ensuite sur les fondements du libéralisme de Hayek, en évoquant sa conception de la connaissance et sa théorie des ordres spontanés, sur lesquels s’appuie son rejet du socialisme et de la planification.
Il examine enfin sa conception de l’État et des rapports entre l’État et l’économie et montre que le libéralisme de Hayek a, dans la mouvance libérale actuelle, souvent qualifiée de néolibérale, des caractéristiques singulières qui le distinguent de plusieurs autres courants.
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date de mise en ligne : 1er juillet 2004
> Page2, 1996
http://www.fastnet.ch/PAGE2/p2_neoli (...)
« Dans un premier temps, nous examinerons les origines de ce qui peut être défini comme le néo-libéralisme, en tant que courant distinct du strict libéralisme classique du siècle passé. Puis, nous établirons le bilan du néo-libéralisme au pouvoir. Finalement, nous en tirerons quelques leçons pour la gauche. » lire
date de mise en ligne : 1er juillet 2004
> ATTAC, mai 2001
http://www.france.attac.org/spip.php (...)
On ne voit souvent dans la gouvernance qu’un simple changement de style dans la manière de gouverner sans que cela suppose un changement politique fondamental. Au contraire, selon l’auteur, le changement de modèle politique que la gouvernance entraîne de manière plus ou moins avouée possède les caractères d’un véritable processus constituant dont le but est de donner une sanction politique et légale aux réalités économiques et sociales créées de façon volontariste par 30 années de néo-libéralisme. Ainsi, cet art du « gouverner sans gouvernement » pourrait-il conduire à une disparition de l’État comme instance de détermination de l’intérêt public et à la substitution des normes légales par des formes flexibles de régulation. lire
date de mise en ligne : 1er juillet 2004
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