bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

index des pays  >  Afrique  > article

On y va !

> Chico Whitaker, le 31 janvier 2010

Dans moins d’une semaine la marche d’ouverture du Forum Social Mondial de 2011 commencera à remplir les rues de Dakar, au Sénégal. Les caravanes qui croiseront l’Afrique pour y arriver ont déjà laissé leurs points de départ.Les multiples délégations venant des autres continents – dont quelques unes réunissant plusieurs centaines de personnes, d’autres plus modestes à cause du plus long chemin à faire – commencent à fermer leurs valises pour prendre les avions. Les membres des organisations africaines qui (...) lire

date de mise en ligne : 3 février 2011

2010 : Libérons-nous de 50 ans de Françafrique !

Communiqué de Survie, le 23 février 2010. Ce 23 février, 5 ans après la loi portant sur le rôle positif de la présence française outre-mer, Survie lance la campagne Libérons-nous de 50 ans de Françafrique afin de rétablir certaines vérités sur ces 50 ans d’ « indépendances » et de relations franco-africaines. En déclarant « 2010, année de l’Afrique », Nicolas Sarkozy prend le prétexte du cinquantenaire des indépendances africaines pour célébrer « l’achèvement d’une rénovation profonde de nos relations avec le (...) lire

date de mise en ligne : 25 février 2010

Médecins du monde (MDM)

G8 santé : vers l’abandon des promesses ?

Communiqué de presse de Médecins du Monde. Malgré les efforts de la présidence japonaise pour faire de la santé en Afrique un des thèmes prioritaires de ce G8, le sommet d’Hokkaido pourrait au contraire se révéler être le sommet de toutes les désillusions en la matière. Lire lire

date de mise en ligne : 17 septembre 2008

La Françafrique, on l’aime ou on la ferme

Communiqué de Survie, le 21 mars2008 Le dessaisissement de Jean-Marie Bockel du portefeuille de Secrétaire d’Etat à la Coopération, dans le cadre du remaniement ministériel post-municipales, est une véritable sanction à l’encontre de celui qui avait annoncé en janvier dernier vouloir « signer l’acte de décès de la Françafrique ». Dans une dépêche de l’AFP du 19 mars, un ministre affirmait qu’il n’excluait pas « qu’il y ait eu des pressions, notamment d’Omar Bongo (président du Gabon), pour faire partir (...) lire

date de mise en ligne : 25 mars 2008

MILLET Damien

L’Afrique bridée

Hors d’Afrique, la décennie des années 1970 voit un recul géopolitique des grandes puissances, notamment des États-Unis, après les revers subis au Vietnam (1975), au Nicaragua et en Iran (1979). De plus, les revendications qui sont exprimées en Occident, principalement lors des grèves et des manifestations de l’année 1968, ont apporté quelques avancées sociales et les profits du capital commencent à être moindres. Les détenteurs de capitaux estiment alors qu’une reprise en main est nécessaire. L’Afrique (...) lire

date de mise en ligne : 17 décembre 2007

Libération Afrique

Mettre l’emploi décent au cœur de la Stratégie commune Union Européenne - Afrique

Déclaration syndicale en vue du Sommet UE-Afrique

> 1ère Rencontre syndicale Europe – Afrique, Lisbonne 26 et 27 octobre 2007

Un sommet syndical de deux jours a abordé les relations entre l’Europe et l’Afrique à Lisbonne, au Portugal, en présence de plus de 60 dirigeants syndicaux d’Afrique et d’Europe, dans la perspective d’un sommet Union européenne (UE) – Union africaine (UA) prévu pour les 8 et 9 décembre, au cours duquel doit être adoptée une stratégie conjointe pour l’avenir et la coopération existant entre les deux continents. 1. Les syndicats de la CSI et de la CES se félicitent que les chefs d’État et de gouvernement des (...) lire

date de mise en ligne : 14 novembre 2007

JEZEQUEL Jean-Hervé

Les enfants soldats en Afrique : un phénomène singulier ?

> Revue "Vingtième siècle. Revue d’histoire", n°89, janvier-mars 2006.

Dans le cas des conflits africains, la question de l’enfance en guerre a d’abord été l’apanage des organisations humanitaires. L’intérêt pour cette question est d’ailleurs relativement récent. Dans les années 1990, l’Afrique subsaharienne a été marquée par une longue série de conflits civils (au Libéria, en Sierra Leone, en Somalie, au Burundi, au Rwanda, au Congo, au Soudan, en Côte d’Ivoire, etc.). L’emploi massif d’enfants soldats constitue, pour l’opinion internationale, l’une des caractéristiques (...) lire

date de mise en ligne : 11 janvier 2007

Joseph Ki Zerbo : l’héritage de la pensée

> L’écrivain et historien burkinabé est mort le 4 décembre. Retour sur un entretien de Christine Sitchet (L’Humanité) avec Joseph Ki-Zerbo à Paris en 2003.

« La lutte continue ! » se plaisait-il à répéter à la fin de ses nombreuses interventions politiques. Sans avoir jamais baissé les bras, Joseph Ki Zerbo, âgé de 84 ans, s’est éteint à son domicile de Ouagadougou lundi 4 décembre. Eminent historien, homme politique, militant engagé (le plus souvent dans l’opposition), Ki Zerbo était avant tout un homme de culture et de savoir que les Burkinabés avaient surnommé « le professeur ». Premier agrégé africain en histoire, il n’aura eu de cesse durant toute sa (...) lire

date de mise en ligne : 15 décembre 2006

Paludisme : efficacité des monothérapies au Cameroun

> Institut de Recherche pour le Développement (IRD,) fiche n°250, septembre 2006

http://www.ird.fr/fr/actualites/fich (...)

L’apparition depuis les années 1980 de formes parasitaires résistantes aux traitements antipaludéens préconisés dans les pays d’Afrique, remet en question les stratégies déployées pour lutter contre le paludisme dans ces zones d’endémie. Au Cameroun, où le suivi de l’évolution des résistances est rendu complexe par la diversité des paysages et des climats, des chercheurs de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et de l’OCEAC (Organisation de Coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique Centrale) ont comparé, entre 1999 et 2004, l’efficacité de trois monothérapies usuelles (chloroquine, amodiaquine et sulfadoxinepyriméthamine) chez des enfants de douze localités du pays.  lire

date de mise en ligne : 8 décembre 2006

La répression antisyndicale s’intensifie en Afrique

CISL - ICFTU

> Libération Afrique, juin 2006

http://www.liberationafrique.org/spi (...)

Le rapport 2006 de la CISL sur les violations des droits syndicaux démontre que l’Afrique est le théâtre d’une répression antisyndicale de plus en plus agressive . Parmi les traits les plus significatifs de cette répression qui touche les plus pauvres du continent, le rapport démontre l’échec de la plupart des gouvernements à respecter les droits de leurs propres employés concernant le droit d’organisation, de grève ou de convention collective. Les restrictions au droit de grève imposées par les secteurs privé et public obligent en pratique les travailleurs à agir dans l’illégalité lorsqu’ils ont recours à ce mode d’action et la répression qui s’en suit est des plus violentes avec des issues parfois fatales.
D’après le rapport, en Ethiopie, les employés du secteur public n’ont tout simplement pas le droit de former un syndicat. Alors que l’éducation est une clef essentielle pour sortir de la pauvreté, le corps enseignant a particulièrement été touché par la répression en 2005. L’Association éthiopienne des enseignants est toujours une cible de choix, elle qui voit ses membres arrêtés, détenus et accusés de haute trahison. Ce secteur n’est pas touché qu’en Ethiopie. En Algérie, une grève des professeurs d’université a été déclarée illégale à trois reprises et des dirigeants syndicaux enseignants du Cameroun ont fait l’objet d’intimidations.  lire

date de mise en ligne : 5 juillet 2006

MBAYE Sanou

Le Nepad, l’Afrique noire et la mondialisation

> Walfadjri L’Aurore, 7-8 Septembre 2002

http://sanoumbaye.free.fr/blog/index (...)

Le Nepad, le Nouveau partenariat pour le développement économique de l’Afrique a été adopté aussi bien par la majorité des pays africains que par les pays occidentaux. Les ballets aériens autour du NEPAD aux quatre coins du monde, les multiples réunions qui lui sont consacrées y compris celle du G8, les déclarations optimistes unanimes que suscite cette nouvelle initiative auraient été de bon augure si deux hiatus de taille n’en ternissaient la crédibilité et la viabilité.
Le premier hiatus tient au mode de financement de ce partenariat, qui repose sur la communauté internationale, les investissements directs étrangers (Ide) et le secteur privé. Le second hiatus porte sur le financement des quatre secteurs choisis : les infrastructures, l’agriculture, l’éducation et la santé qui constituent le programme opérationnel du Nepad. Or en l’absence d’accès aux marchés des capitaux, les pays du continent noir n’ont pas eu d’autre solution que de sous-traiter leur développement avec les institutions de Bretton Woods et la Banque africaine de développement, seules sources de financement qui leur restaient si l’on exclut les financements bilatéraux.

 lire

date de mise en ligne : 29 juin 2006

MBAYE Sanou

Problématique des conflits et mécanismes de gestion des crises politiques en Afrique

> Le Diplomate

http://www.planeteafrique.com/Web/Le (...)

En 1996 seulement, 14 des 53 pays d’Afrique ont connu des conflits armés et depuis 1970, il y a eu sur le continent africain plus de 30 guerres qui, dans leur majorité, ont été des conflits internes. Ces conflits ont été responsables de "plus de la moitié de tous les décès causés par des conflits dans le monde entier" et ont fait plus de 8 millions de réfugiés et de personnes déplacées, selon une source de l’ONU.
La plupart de ces conflits sont des « conflits de mal gouvernance » et peuvent être analysés à partir du caractère conflictuel de la participation populaire aux institutions politiques. L’auteur recommande, pour sortir de ces crises, d’associer aux solutions institutionnelles des mécanismes locaux et de garder à l’esprit le rôle de la corrélation entre l’exploitation et la gestion des matières premières d’un pays et le maintien de la paix et de la sécurité.  lire

date de mise en ligne : 29 juin 2006

MBAYE Sanou

Le manque cruel de capitaux en Afrique Noire

> Project Syndicate, novembre 2004

http://sanoumbaye.free.fr/blog/index (...)

Les conditions choquantes de pauvreté et de vie de l’Afrique Noire ont été exposées à maintes reprises à la télévision et sur Internet. Mais ces images atroces ne représentent que les symptômes d’une maladie sous-jacente (et en grande partie passée sous silence) : la fuite des capitaux.
Cette fuite s’explique par un nombre incalculable de causes : le service de la dette, l’attribution aux entreprises étrangères de quasiment tous les contrats financés par des prêteurs multilatéraux (et les exonérations des taxes et des droits sur ces biens et services), des termes d’échange défavorables, la spéculation, le libre transfert des profits, les réserves de devises détenues dans des comptes étrangers, et les capitaux privés nationaux canalisés vers l’étranger. Selon l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (UNIDO), chaque dollar injecté dans la région génère une sortie de 1,06 dollars.  lire

date de mise en ligne : 28 mars 2006

Survie

Les 8 propositions de Survie pour une réforme de la politique de la France en Afrique

> Mercredi 8 février 2006

http://www.survie-france.org/article (...)

La politique de la France en Afrique : "domaine réservé" du chef de l’Etat. Il est communément admis que la politique africaine de la France, comme sa politique étrangère, relève du "domaine réservé" du Chef de l’Etat. C’est une pratique aussi ancienne que la Vème République, au point que nos élus se conduisent comme si ce concept du "domaine réservé" était inscrit dans la Constitution française, et qu’une réforme en ce sens nécessitait au préalable une révision de la Loi fondamentale. Or ce fonctionnement n’est ni plus ni moins qu’une "tradition française", héritée de la monarchie, que les Présidents français se sont appropriée.
Survie demande que la politique extérieure de la France soit soumise aux règles élémentaires de démocratie, à commencer par un contrôle accru et effectif du Parlement. Elle invite les citoyens français à interpeller leurs élus pour que ces derniers jouent pleinement ce rôle de contrôle.  lire

date de mise en ligne : 2 mars 2006

NOISETTE Christophe

Les portes d’entrées des OGM en Afrique

> Dossier Inf’OGM n°68, octobre 2005

http://www.infogm.org/article.php3?i (...)

Les plantes génétiquement modifiées sont nées aux Etats-Unis, dans les années 90. Progressivement, les surfaces dédiées à ce type d’agriculture se sont répandues à travers le monde. L’ISAAA (International Service for the Acquisition of Agri-Biotech Applications), un organisme international de promotion des PGM, note, dans son rapport de 2005, que parmi les quelques 8,25 millions d’agriculteurs, 90% vivent dans des pays en développement. D’une part, parmi ces pays en développement, l’ISAAA inclut l’Argentine et le Brésil qui possèdent des exploitations agricoles de plusieurs milliers d’hectares et d’autre part, en termes de surface, plus de 65% des PGM sont cultivés en Amérique du Nord et 28% en l’Amérique du Sud. Il reste donc peu de place pour les 14 autres pays... Et l’Afrique ? Seule l’Afrique du Sud a autorisé les cultures commerciales de PGM, quelques pays font de la recherche en biotechnologies, généralement soutenue financièrement par l’industrie ou la coopération états-uniennes, et la plupart reçoivent des PGM via l’aide alimentaire. C’est donc par la petite porte que les OGM entrent en Afrique, dans un contexte opaque, où les réglementations sont déficientes, les scientifiques mal formés et sous équipés... Ce dossier d’Inf’OGM s’attache à comprendre concrètement les mécanismes en jeu qui ont rendu possible cet état de fait.  lire

date de mise en ligne : 1er mars 2006

LANGLET Marianne

Lutte mondiale contre la tuberculose : forces et faiblesses de la stratégie de l’OMS

> Jounal du sida, n°177, juillet 2005

http://www.arcat-sante.org/publi/art (...)

Dans son rapport annuel sur la situation épidémiologique de la tuberculose dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se félicite des résultats de la stratégie « DOTS » (Directly Observed Therapy, Short-course treatment), fer de lance du programme mondial de lutte contre la tuberculose. Pourtant, deux ombres restent au tableau : une augmentation rapide du taux de prévalence en Afrique et la montée progressive des cas de pharmacorésistance aux traitements antibiotiques habituels.  lire

date de mise en ligne : 23 décembre 2005

TOURE Bréhima

Le mouvement social face au Nepad : lifting cosmétique ou projet perfectible ?

> Forum social africain, troisième édition, Lusaka, du 10 au 14 décembre 2004

http://www.africansocialforum.org/ar (...)

« Faut-il embarquer dans le bateau du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) ou rester à quai ? » Si le constat est clair (le Nepad ne vise qu’à créer environnement propice aux investissements étrangers ou, selon les mots Oduor Ongwen, il « n’est rien d’autre qu’un lifting cosmétique pour embellir l’Afrique afin de mieux la vendre aux multinationale »), les perspectives pratiques diffèrent : les organisations de la sociétés civiles doivent-elles prendre part au partenariat pour essayer d’en influer le cours ou la critiquer de l’extérieur ?  lire

date de mise en ligne : 12 septembre 2005

ASHLEY Brian

Position de la section africaine de Jubilee Sud sur la déclaration des ministres des finances du G7

http://www.liberationafrique.org/spi (...)

Traduction française d’un article paru sur le site Jubilee South.
Alors que les Ministres des Finances du G7 ont pris une décision, qui aurait dû intervenir depuis longtemps, pour annuler certaines des dettes multilatérales de 18 pays parmi les plus pauvres, ils ont en même temps renforcé leur contrôle sur ces pays, au détriment des citoyens de ceux-ci. C’est le résultat de la réunion des Ministres des Finances du G7, tenue les 10 et 11 juin 2005.  lire

date de mise en ligne : 1er juillet 2005

CAD-Mali

Forums sociaux africains : la déclaration finale du Forum des peuples, 2003, Siby (Mali)

Constats


A la suite des débats, des ateliers, des conférences et des discussions, les participants ont effectué les constats suivants :
Les politiques de développement imposées en Afrique depuis un quart de siècle par les grandes institutions internationales et les pays du Nord n’ont pas réussi à endiguer la pauvreté sur le continent. Ayant eu pour effet principal l’ouverture de nouveaux marchés aux multinationales du Nord, ces politiques n’ont correspondu en rien aux aspirations des populations du Sud. Les nouveaux programmes de développement tels que le NEPAD, l’Accord de Cotonou, l’AGOA et le CSLP sont élaborés sans consultation de ces mêmes populations. Parallèlement, les politiques menées par les gouvernements africains depuis les indépendances ont été calamiteuses : clientélisme politique, corruption généralisée, détournement de biens publics et impunité ont compromis gravement les chances de développement de ces populations.
Le fardeau de la dette constitue l’un des freins majeurs au développement de l’Afrique. Le plus souvent contractées par des régimes dictatoriaux ou pseudo-démocratiques, ces dettes odieuses, immorales et illégitimes ont été multipliées par 4 voire 5 par le jeu des hausses de taux d’intérêts et des dévaluations, alors que les montants empruntés initialement ont été remboursés dans certains cas plus de 3 fois.
Les grandes institutions internationales aux chevets des pays sur-endettés ont soumis les ré-échellonements ou les allègements de ces dettes à la mise en place de programmes d’ajustement structurel (ou autres clones plus récents tels que CSLP ou Initiative PPTE) dont les conséquences ont été désastreuses ; ces programmes relèvent d’une doctrine ultra-libérale dont les pierres angulaires sont : austérité budgétaire, réduction drastique des dépenses sociales (école, santé), libéralisation totale des marchés, déréglementation, privatisation massive et bonne gouvernance. Les conséquences des plans d’ajustement structurels ont été une paupérisation croissante des plus pauvres et un enrichissement rapide des élites locales et des multinationales du Nord.
Le démantèlement des services publics (éducation et santé) ainsi que la marchandisation des biens communs que sont entre autres l’eau et l’énergie ont rendu ces services inaccessibles à la majorité de la population avec pour conséquences l’augmentation du taux d’analphabétisme et une croissance des problèmes de santé.
Les mesures de privatisations massives exigées par les institutions internationales (Banque Mondiale, FMI) et entérinées par les gouvernements locaux ont eu pour conséquences le bradage des entreprises et des sociétés d’Etat au profit le plus souvent des multinationales du Nord et de leurs alliés locaux.
Les subventions agricoles pratiquées par les pays du Nord, les mesures protectionnistes mises en place au mépris des règles du commerce international au profit du développement ainsi que l’organisation de la surproduction des produits agricoles d’exportation compromettent dangereusement les agricultures africaines et paupérisent les paysans.
L’absence de vie démocratique digne de ce nom en Afrique, les caractères frauduleux de la majeure partie des élections, les violations massives des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que la corruption des élites gouvernementales, la prolifération des armes de guerres vendues à bas prix par les pays du Nord constituent des sources d’instabilité politique et sociale du continent africain.

Appels


Le Forum des peuples lance aux gouvernements, au G8, aux institutions internationales, à la société civile les appels suivants :
- Le forum des peuples exige l’arrêt des politiques de développement ultra-libérales et propose que les populations soient associées à toutes décisions de développement national, bilatéral ou multilatéral, et ce par un processus de larges consultations démocratiques.
- Le Forum des peuples exige l’annulation totale et inconditionnelle des dettes du tiers-monde, le rapatriement des montants détournés et l’utilisation des ressources financières ainsi libérées dans les secteurs sociaux de base (santé, éducation, agriculture). Le Forum des peuples à Siby demande également la reconnaissance dans le droit international du délit « crime de dettes » ainsi que la poursuite dans les tribunaux ad hoc des individus, multinationales ou gouvernements ayant commis de tels crimes.
- Le Forum des peuples demande aux gouvernements l’arrêt de la privatisation des biens communs que sont l’eau et l’électricité ainsi que le maintien comme service public des domaines de l’éducation et de la santé.
- Le Forum des peuples demande aux organisations internationales que sont le FMI et la Banque Mondiale, l’OMC, de respecter la souveraineté et le droit à l’autodétermination des peuples.
- Le Forum des peuples demande l’instauration d’un commerce équitable des produits agricoles sur deux règles simples : l’interdiction de l’exportation de produits agricoles en dessous du coût de production ( dumping ) et le droit (ou devoir) pour tout pays (ou groupe de pays) de protéger son agriculture, sachant que les pays du Nord ne renonceront jamais aux subventions de leurs agricultures.
- Le Forum des peuples demande l’instauration rapide de systèmes électoraux fiables, la mise en place d’institutions démocratiques sur tout le continent, le respect de droit de l’homme, l’arrêt des pratiques corruptrices et de clientélismes politiques ainsi que la fin de l’impunité.
- Le Forum des peuples demande un réel partenariat entre la société civile et les gouvernements, dans la formulation et la mise en oeuvre des politiques de développement, par le biais d’une démocratie participative.
- Le Forum des peuples lance un appel aux sociétés civiles africaines pour un engagement sans faille aux côtés des populations dans leur lutte pour leurs droits. Le forum des peuples invite les sociétés africaines à intensifier la concertation et la coordination en leur sein.
Concernant le forum des peuples, nous appelons à son maintien, son élargissement et la conservation de son caractère d’information, de concertation, d’échange et de mobilisation, de revendication et de construction des alternatives.
Fait à Siby /Kati (Mali), le 3 juin 2003  lire

date de mise en ligne : 1er juillet 2005

TEBEJE Ainalem

L’exode des cerveaux et le renforcement des capacités en Afrique

> CRDI Explore, 22 février 2005

http://www.idrc.ca/fr/ev-71249-201-1 (...)

Depuis 1990, l’Afrique a perdu 20 000 spécialistes par année et plus de 300 000 spécialistes africains habitent aujourd’hui hors de leur continent d’origine, pendant que 35% de d’aide publique au développement destinée à l’Afrique sert à payer des spécialistes étrangers. Ces chiffres préoccupants cachent d’autres réalités de l’exode accéléré des cerveaux africains : la baisse du niveau des soins et de l’enseignement, la baisse continue de la part de l’Afrique dans la production scientifique mondiale (« Il y a plus de scientifiques et d’ingénieurs africains aux États-Unis qu’en Afrique », déplore l’auteur), ou encore l’érosion de la classe moyenne africaine.
Cet article, basé sur un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies, expose également les solutions envisagées pour arrêter l’hémorragie. Entre autres la participation virtuelle de la diaspora, « qui consiste à contribuer à l’épanouissement de son pays sans y revenir »), semble préférable à son hypothétique rapatriement.  lire

date de mise en ligne : 29 juin 2005

Association Internationale de Techniciens, Experts, Chercheurs (AITEC), Gresea

Les multinationales du pétrole en Afrique

> Séminaire organisé par l’AITEC, le GRESEA et IRENE, 17 et 18 mai 1999

http://aitec.reseau-ipam.org/spip.ph (...)

Le séminaire avait comme objectif de dresser le réquisitoire en termes de violations des droits des peuples imputables aux multinationales du pétrole en Afrique, de dégager les moyens techniques et juridiques utilisables à l’avenir pour les contraindre à modifier leur comportement et de réfléchir à l’élaboration d’actions de mobilisation citoyenne.
Il propose ainsi des analyses de la situation économique et politique des pays africains producteurs de pétrole, les outils juridiques pour fonder en droit les responsabilités des multinationales du pétrole et les moyens de sensibilisation, de mobilisation et d’action contre ces multinationales.  lire

date de mise en ligne : 14 juin 2005

EFONDA EFOLOTE Boongi

L’instabilité politique : cause majeur de l’afflux des réfugiés en Afrique

> Mouvements et enjeux sociaux, revue de la Chaire de dynamique sociale de l’Université de Kinshasa, n°003, janvier-février 2002, PDF, 7p.

http://www.grandslacs.net/doc/3286.p (...)

Le continent africain est le premier producteur de réfugiés au monde (15 millions au 1er janvier 2003 selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés). On convoque souvent pour justifier ces chiffres des causes économiques (absence de structures économiques viables, inégale répartition du produit national, conséquences des ajustements structurels imposés par les Institutions financières internationales), et des causes socio-culturelles (graves violations des droits de l’homme, insatisfaction des besoins primaires, intolérance et intégrisme religieux, répression des mouvements d’émancipation). Selon l’auteur les véritables causes sont politiques, sur ce continent où le pouvoir politique est souvent accaparé par une classe dominante, où le monopartisme, le clientélisme et les dérives autoritaires sont fréquentes et où les affrontements armés touchent directement ou indirectement un tiers de ses 54 Etats.  lire

date de mise en ligne : 9 mai 2005

WERMUS Daniel

Forum social mondial : le temps de l’Afrique arrive

> InfoSud, 31 janvier 2005

http://www.infosud.org/showArticle.p (...)

Après le Brésil, c’est le tour de l’Afrique. Des milliers de mouvements sociaux de toute la planète se rencontreront pour "changer le monde", au Maroc en 2006, puis en Afrique noire en 2007. Le Kenya et le Mali sont sur les rangs.  lire

date de mise en ligne : 16 février 2005

Syfia International, WERMUS Daniel

Tsunami : L’Asie déshabillera-t-elle l’Afrique ?

> Syfia Suisse, 20 janvier 2005

http://www.alternatives.ca/article16 (...)

L’ONU redoute que la mobilisation en faveur des victimes d’Asie ne fasse oublier les autres urgences planétaires, notamment en Afrique. Comment transformer ce coup de cœur en effort durable ? Une question à 50 milliards de dollars pour les stratèges de Kofi Annan.  lire

date de mise en ligne : 16 février 2005

GEMDEV

L’Etat en Afrique : indigénisations et modernités

> Cahiers du GEMDEV, n°24, Juin 1996

http://www.gemdev.org/publications/c (...)

Les contributions à ce numéro des Cahiers sont regroupées autour de trois "besoins d’Etat" constatés. La première partie aborde ainsi la question des conditionnalités et des divergences entre bailleurs de fonds face à l’Etat africain. La deuxième montre que le "besoin de légitimité" ne peut être trouvé que par l’indigénisation de l’Etat. Enfin, la troisième partie questionne la notion de sécurité.
Certes très universitaire et académique tant dans son fond que dans sa forme, ce numéro des Cahiers du GEMDEV propose des réflexions pertinentes sur l’Etat africain.
Sommaire

  1. Les différentes manières de conjuguer la recherche de l’efficacité selon les bailleurs de fonds
  2. Successions politiques et décentralisation : la légitimité comme notion « transitive »
  3. Diverses facettes d’un besoin de sécurité
  4. Premier bilan
 lire

date de mise en ligne : 14 février 2005

WILHELM Frank

Regards sur la colonisation de l’Afrique et du Congo

> Les mythologies de la francophonie, revue en ligne, 2001, 13p. (pdf)

http://www.interfrancophonies.org/re (...)

Après un retour sur les justifications des entreprises européennes de colonisation au 19ème siècle, l’auteur examine le travail historique, mais aussi artistique, conduit en Europe comme en Afrique pour restituer la mémoire du colonialisme, en ex-Zaïre en particulier.  lire

date de mise en ligne : 23 décembre 2004

LE ROY Étienne

Gouvernance et décentralisation, ou le dilemme de la légitimité dans la réforme de l’État africain de la fin du XXe siècle

> Paru dans GEMDEV (éd.), Les avatars de l’État en Afrique, Paris, Karthala, 1997, p 153-160

http://www.dhdi.free.fr/recherches/g (...)

« Sur la base d’une structure tri-fonctionnelle associant à chaque échelle internationale, nationale et locale un type de “besoin d’Etat” spécifique, ce groupe de recherche a posé qu’à l’échelle nationale c’est un besoin de légitimité qui apparaît comme le premier facteur à prendre en considération à l’époque contemporaine. Outre le besoin d’efficacité émis à l’échelle internationale et le besoin de sécurité ardemment recherché par les acteurs locaux, il y a un déficit fondamental de légitimité à combler pour que les sociétés retrouvent à l’échelle de la nation en construction leur capacité à se situer dynamiquement dans l’histoire. »  lire

date de mise en ligne : 19 juillet 2004

JENSEN Mike

L’Internet en Afrique : Etat des lieux

> Rapport, juillet 2002

http://www.africanti.org/IMG/externe (...)

« L’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) en général s’est accrue rapidement dans la plupart des zones urbaines africaines. Pour information, il y a seulement 4 ans, seuls une poignée de pays avaient un accès local à Internet, alors qu’aujourd’hui l’Internet est disponible dans chaque capitale. Il y a désormais autant de téléphones cellulaires sur le continent qu’il y a de lignes fixes, des centaines de nouvelles radio locales ou communautaires ont été ouvertes, et la télévision par satellite est également largement disponible. Mais malgré les tendances encourageantes apparues ces dernières années, les différences entre les niveaux de développement de l’Afrique et le reste du monde sont encore plus grande dans le domaine des TIC qu’elles ne le sont lorsqu’on utilise les mesures plus traditionnelles du développement. »  lire

date de mise en ligne : 12 juillet 2004

TSHIBAMBE Ngoie

La mondialisation, la faillite du développement et les conditions de vie en Afrique

http://canarias.indymedia.org/userme (...)

L’Afrique n’est pas homogène. Ainsi les Etats africains devraient-ils être vus plus sous la forme de leur différenciation en cours que de leur ressemblance imaginaire.
Deux points structurent le déroulement de cette analyse. Dans un premier temps, la détermination du contenu de la notion de mondialisation ; dans un deuxième temps, l’analyse les contradictions de la faillite du développement de l’Afrique, et plus particulièrement de la République Démocratique du Congo.  lire

date de mise en ligne : 14 mai 2004

TAVARES Pierre Franklin

Pourquoi tous ces coups d’Etat en Afrique ?

> Le Monde diplomatique, janvier 2004

http://www.monde-diplomatique.fr/200 (...)

L’Afrique subit avec une acuité particulière les déstabilisations politiques et sociales dues à la mondialisation. En effet, déjà fragiles, les jeunes Etats indépendants ont hérité d’une souveraineté chancelante que la domination des multinationales et la dislocation des sociétés sous l’effet des politiques d’ajustement structurel ont achevé de réduire à néant. Ainsi, la puissance publique devient une fiction dont on cherche à tirer profit et le coup d’Etat un mode naturel de conquête du pouvoir.  lire

date de mise en ligne : 15 mars 2004

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