Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
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Voix africaines et plurielles
> ECLM, 2002, 15€, 332pp., PDF,
http://www.eclm.fr/fileadmin/adminis (...)
On réduit parfois l’Afrique aux 2 % qu’elle représente dans les échanges internationaux, oubliant qu’elle représente d’abord 100 % d’Africains pour qui le développement durable est la priorité des décennies à venir. Les auteurs de cet ouvrage, africains pour la plupart constatent le défi majeur de leur continent : la conciliation des objectifs de croissance économique avec les exigences du développement humain et la préservation des ressources naturelles. Leurs articles offrent un contrepoint essentiel aux nombreux écrits occidentaux sur ces questions.
liredate de mise en ligne : 30 novembre 2005
> Novembre 2005, ENDA, 160pp
Une collection de 12 essais et analyses, procédant des membres d’organisations civiles et internationales du Nord et du Sud, y compris François Traoré, le président de trois associations de paysans et de producteurs au Burkina Faso. Cet ouvrage propose de éclairer les enjeux qui pèsent sur l’avenir des filières cotonnières africaines et les réticences de certains pays producteurs de coton au Nord à modifier les règles du jeu du commerce mondial. Au-delà du coton, ce dossier souligne aussi les impacts négatifs des programmes de soutien à l’agriculture de certains pays du Nord et illustre les difficultés des pays du Sud à tirer des bénéfices substantiels de la mondialisation sous sa forme actuelle.
date de mise en ligne : 28 novembre 2005
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Lancé en 1981, le Rapport sur le commerce et le développement est une publication annuelle préparant la session du conseil du commerce et du développement. Il « analyse les tendances économiques et les principales questions d’orientation présentant un intérêt international et formule des suggestions pour traiter ces questions à différents niveaux ». lire
date de mise en ligne : 10 octobre 2005
> Rapport publié le mardi 13 septembre 2005
http://www.unctad.org/Templates/webf (...)
Les règles du commerce mondial conjuguées aux ajustements pratiqués par les institutions financières internationales ont poussé les Africains à ouvrir leurs frontières avant que leur économie ne soit compétitive et alors que le Etat était réduit au minimum, en oubliant que l’investissement étranger est une conséquence plutôt qu’une cause du développement. Selon le rapport, « l’Afrique est marginalisée dans une économie de plus en plus mondialisée ».
Le rapport, centré sur les investissements étrangers en Afrique, montre que s’ils sont en forte hausse ils restent trop concentrés sur l’exploitation minière pour profiter aux économies locales - quand ils ne les démantèle pas. L’Afrique court ainsi le risque « de s’enfermer dans un développement par enclaves » favorisant les produits primaires pour l’exportation.
date de mise en ligne : 20 septembre 2005
Introduction à l’analyse économique marxiste du capitalisme contemporain
> Bruxelles, 2005, 387 pp., 25€ (gratuit en téléchargement)
http://www.i6doc.com/cgi-bin/WebObje (...)
Cet ouvrage est le fruit d’une longue expérience d’enseignement académique et de divulgation extra-universitaire. Il expose l’approche économique marxiste en combinant rigueur et simplicité. Il montre la pertinence de cette approche pour analyser de manière cohérente les tendances profondes du capitalisme actuel : extension de la sphère marchande, mondialisation de l’économie, concentration du pouvoir économique, course à la compétitivité, invasion de la publicité, développement des inégalités, persistance de la crise et du chômage, dégradation de l’environnement, etc.
Comparée à l’édition précédente qui date de 1995, cette présente édition comporte une innovation pédagogique majeure. Chaque chapitre est suivi d’un résumé, ainsi que d’une gamme d’exercices « théoriques » et « pratiques » afin de permettre de vérifier la compréhension, d’une part, de la matière et, d’autre part, de faire le lien entre la théorie et les réalités concrètes accessibles au lecteur. Ce manuel s’adresse ainsi aux étudiants, aux enseignants et formateurs, mais aussi à tout profane intéressé par le sujet.
date de mise en ligne : 20 septembre 2005
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> Economica, 2001, 224 p., 19 €
L’évaluation des politiques commerciales à l’aune de leur impact sur l’environnement ne laisse guère optimiste. Dans le même temps, les succès de la notion de « développement durable » (ou viable ou soutenable) jette sur les vieilles questions d’économie politique et d’histoire économique une lumière nouvelle.
Le libre-échange est de plus en plus contesté, et plus largement le politique et l’éthique sont revalorisés au détriment de l’économique. Interrogeant l’économie libérale et l’économie écologique de manière pluridisciplinaire et historique, les auteurs parcourent le champ des controverses actuelles sur l’environnement et le commerce international pour analyser la nouveauté de la prise en compte de la biosphère et des générations futures.
Sommaire
Introduction. La montée des conflits : Michel Damian et Jean-Christophe Graz
Chapitre 1. Les grands paradigmes : Michel Damian et Jean-Christophe Graz (Ce chapitre est consultable sur Internet)
Chapitre 2. Les leçons de l’histoire : Paul Bairoch
Chapitre 3. Quel commerce pour quel développement ? : Gérard Destanne de Bernis
Chapitre 4. L’OMC et la théorie de l’économie internationale : Bernard Gerbier
Chapitre 5. Les coalitions sociales et environnementales dans les Amériques : Dorval Brunelle et Christian Deblock
Chapitre 6. L’échange écologiquement inégal : Maite Cabeza-Gutés et Joan Martinez-Alier
Chapitre 7. Commerce, environnement et économie écologique : Stuart Rosewarne
Chapitre 8. Une mondialisation peut en cacher une autre : Alain Lipietz et Agnès Sinaï
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date de mise en ligne : 13 juillet 2005
Clés pour un accord agricole solidaire à l’OMC
> Paris, L’Harmattan, 2001, 510 p.
Quoi qu’on en dise officiellement, la politique agricole internationale est aujourd’hui incapable de garantir la sécurité alimentaire et l’équilibre social et environnemental, notamment dans les pays en voie de développement. La politique de subventions aux exportations agroalimentaires menée par l’Europe et les Etats-Unis n’a en effet pour objet que de préserver les intérêts de leurs agriculteurs et indirectement d’imposer le modèle agricole promu par les lobbies agroalimentaires, ouvrant des marchés internes fragiles à des produits subventionnés et vantant un libre-échange qu’ils n’ont jamais pratiqué. Cela quelles qu’en soient les conséquences sur des paysans du Sud dont le rendement est jusqu’à 500 fois inférieur à celui des agriculteurs du Nord.
L’ouvrage, rigoureux et très documenté, décortique les incidences sur l’agriculture du système commercial international et a en outre l’intérêt d’en proposer des pistes de réforme.
date de mise en ligne : 2 juin 2005
Le poulet africain étouffé par l’Europe
> Ed. GRESEA, 2004, 136 p.
Les exportations massives et incontrôlées de découpes de
« poulet congelé », de l’Union européenne vers l’Afrique
subsaharienne - exportations bénéficiant de subventions indirectes constituent
une catastrophe pour les paysans-producteurs, les
économies nationales et la santé des populations. Cuisses de poulet,
poules de réforme congelées (poules qui ne pondent plus) sont
bradées sur les marchés africains à des prix deux, trois fois plus bas
que la production avicole locale. Les paysans-producteurs européens
ne sont pas non plus épargnés par une guerre commerciale où le
Brésil, la Thaïlande en particulier marquent des points dans leurs
exportations vers l’UE, grâce à de faibles coûts de production. Les
politiques néolibérales (subventions agricoles, Accord sur
l’Agriculture de l’OMC), en soutien à l’agrobusiness, renforcent une
agriculture (aviculture) productiviste et industrielle qui relègue au
second plan l’emploi, le respect de l’environnement, la qualité des
produits... Et les bénéfices plantureux, captés par les firmes de
l’agrobusiness et les grandes chaînes de commercialisation, sont
réalisés sans que la baisse des prix des produits agricoles soit
répercutée sur les consommateurs. Le droit fondamental à la
souveraineté alimentaire unifie aujourd’hui les revendications portées
par les organisations paysannes, sociales et citoyennes, au Sud et au
Nord, pour une agriculture durable et solidaire. Il est à la base des
campagnes menées en Belgique et en France, en solidarité avec des
campagnes lancées en Afrique de l’Ouest et Centrale pour le droit à
l’alimentation et au développement.
Ed. GRESEA, 2004, 136 p.
A commander auprès du CETIM, prix CHF 15
Note proposée par le CETIM (Centre Europe-Tiers Monde).
lire
date de mise en ligne : 2 mai 2005
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