Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
> CSGR Working Paper No. 31/99, May 1999, 37pp., PDF
http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/cs (...)
Abstract : "Is, as many of its enthusiastic proponents suggest, global civil society the key to future progressive politics ? This paper first develops a definition of global civil society and explores the circumstances that have prompted its growth. The paper then considers the consequences of global civil society, particularly in relation to matters of sovereignty, identity, citizenship and democracy. The latter part of the paper proceeds to outline criteria for evaluating global civil society, identifying seven areas of promise and four possible dangers. The conclusion offers several suggestions that could help to maximise the benefits and minimise the pitfalls of global civil society." lire
date de mise en ligne : 24 octobre 2005
, ,
Du droit à la ville
> Alliance 21, juillet 2005
http://www.alliance21.org/2003/artic (...)
Revendiquer le droit à la ville c’est, d’abord, réclamer l’exercice des droits fondamentaux des individus et des collectivités dans un espace qui leur est commun. Il comporte des droits concrets : à un logement, de se nourrir, à un environnement sain, à des déplacements aisés. Le droit à la ville est aussi un processus qui engendre un résultat : exercer ces droits à travers une pratique de transformation (ou de réappropriation) de l’espace urbain en fonction des besoins citoyens. La construction du lien social dans l’espace devient alors en même temps le moyen et le but. lire
date de mise en ligne : 13 juillet 2005
> Projet de communication au colloque « Cultures et pratiques participatives : une perspective comparative », organisé par le LAIOS et l’AFSP à Paris, 20-21 janvier 2005
http://www.afsp.msh-paris.fr/activit (...)
Une lecture des termes du débat sur la participation des
habitants : la catégorisation de la participation diffère selon que l’on considère que les institutions doivent ou non fonctionner sur un modèle classique de
démocratie (démocratie représentative versus démocratie participative), et selon la manière
dont on conçoit le traitement des quartiers d’habitat social (traitement différentiel ou
discrimination positive versus traitement égalitaire).
Cet article fait état de quatre catégorisations ou
quatre « positions » sur la question de la participation des habitants, que l’on retrouve chez les professionnels de la politique de la ville, les chercheurs, les travailleurs sociaux mais aussi les associations d’habitants, en somme
celles et ceux qui interviennent dans les quartiers d’habitat social ou qui prennent la parole sur
le sujet de la « participation des habitants ». Ce ne sont pas des représentations portées a priori par des individus dont les intérêts sont entièrement fixés par avance, mais des façons d’imaginer le politique qui s’activent selon les contextes d’interaction et qui peuvent évoluer en situation
lire
date de mise en ligne : 26 avril 2005
,
> in Notre Terre n° 3, 31 décembre 1999
S‘il est une leçon que notre gouvernement doit tirer des événements de Seattle, c’est bien celle-ci : il faut qu’il apprenne à travailler avec la société civile. Nos politiciens et nos commentateurs vont sans doute continuer à focaliser sur l’accès au marché, le contrôle des marchés et autres aspects économiques. Mais c’est finalement la qualité de notre démocratie qui déterminera la qualité de notre développement économique. lire
date de mise en ligne : 6 octobre 2004
> Peuples en marche, n°188, septembre 2003
De plus en plus souvent, la société civile “s’invite” dans les hauts-lieux du “pouvoir mondial” et grippe des rouages qui semblaient pourtant bien huilés. A tel point que certaines institutions préfèrent, du coup, convier cette société civile turbulente à la table des discussions. Aux Nations Unies, dans les institutions financières internationales, ou dernièrement au G8 d’Evian, la société civile est là, conviée ou présente de fait. Mais y faire, y dire quoi ? La société civile organisée, alibi ou poil à gratter de la gouvernance mondiale ? lire
date de mise en ligne : 9 septembre 2004
,
> Peuples en marche, n°189, octobre 2003
Entre-temps, s’était tenu le premier Forum social mondial à Porto Alegre au Brésil, et la tournure des événements ne faisait que corroborer cette amère impression. Puis vint le deuxième forum, puis bien d’autres encore... sans réel changement de scénario. Naquit alors la forte impression qu’il fallait “faire descendre Porto Alegre dans la rue”. Tel fut d’ailleurs le nom donné à l’opération menée dans le cadre de mediasol.org (portail de l’économie sociale et solidaire, aujourd’hui disparu) lors de la 3ème édition du FSM en janvier 2003. Ainsi, pendant quelques heures, plusieurs collectifs, mouvements, groupes et populations, réunis dans plus de 12 villes dans le monde, débattaient simultanément de l’enjeu de l’appropriation des Forums sociaux par les populations. Ces débats publics, croisés par mails interposés, avaient alors pour ambition d’établir des passerelles entre le global et le local, de faire se côtoyer des formes d’expression représentatives et participatives, de faire discuter des populations, d’échanger, de générer des dynamiques de transfert d’initiatives et de pensées, de montrer que ces modes de rencontre sont possibles... bref, de créer les conditions d’un véritable forum !
Echanger sans intermédiaire
Ainsi, cent personnes étaient physiquement réunies à Dakar, dix à quinze à Bayonne, Bordeaux, St-Denis, Porto Alegre, trois à Bruxelles, à Vienne, une à Calgary, Téhéran, une trentaine à Bobigny. Une proposition a dominé les échanges : pour démocratiser les forums, il faut mettre en œuvre des outils d’informations autonomes, basés de surcroît sur des technologies libres (logiciels, accès...), montrer également que ce processus participatif est simple, réplicable, copyleft, transportable, nomade [1]... Quartiers, réseaux, acteurs, peuvent ainsi se rapprocher et discuter sans intermédiaire identifié.
Par ailleurs, lors du débat, des questions sont restées en suspens : doit-on passer outre les médias “traditionnels” ou composer avec eux ? Si oui, comment ? St-Denis s’adressant aux Européens : "Qu’attendez-vous des habitants de notre ville pour la préparation du Forum social européen de 2003 ?". St-Denis encore qui demande aux habitants de Porto Alegre si les Forums sociaux avaient changé quelque chose dans leur vie quotidienne. Ensuite, les différences de perception d’un continent à l’autre se sont faites sentir de façon très crue. Dakar semblait très remontée et exclue de ces formes de processus, qualifiés de trop chers. Porto Alegre paraissait très à l’aise. Téhéran expliquait ses difficultés à participer à des débats, à organiser un quelconque forum physique. En Europe, le processus lui-même ne posait pas problème. Seule la question de la langue et de la difficulté d’échanger était mise en avant.
Chercher la parole dans la rue
Ces questions sans réponse nous ont alors amenées vers une toute autre approche. Aller interroger les gens dans la rue quelques mois avant l’événement pour recueillir leur sentiment. C’est ainsi que, dans le cadre des Pénélopes [2], nous avons décidé de “descendre” chaque début de mois à St-Denis dans différents quartiers afin de préparer le Forum social européen 2003. Ainsi, à partir de mai 2003, une petite équipe munie d’une caméra est allée à la rencontre des Dionysien-nes. Bilan : plus que mitigé. Aux Francs-Moisins, l’une des cités populaires de la ville, les femmes et les hommes interrogé-es n’avaient presque jamais entendu parler de l’événement qui allait se dérouler près de chez eux, dans leur propre ville. Par contre, les thématiques abordées au Forum social européen les intéressent. Plusieurs des personnes rencontrées avaient des questions à poser sur les inégalités, des observations à faire sur les rapports homme-femme dans leur lieu de vie. Bref, des choses à dire, et à entendre. Ailleurs, au centre ville, à la Porte de Paris... les entretiens révèlent une tendance. Entre les personnes qui ne sont pas du tout au courant, celles qui sont au courant mais qui ont "plus urgent" à gérer et pensent qu’il faut déjà "régler les problèmes au niveau local", ceux qui se sentent exclus, carrément pas invités car, selon eux, "ces forums sont dirigés par le haut", et ceux qui sont en colère car non consultés par leurs élus... le pas à franchir pour démocratiser les forums sociaux est grand.
En effet, l’institutionnalisation de ces lieux de résistance est sans aucun doute un bon signe. Elle fait la démonstration de leur nécessité et de leur existence propre, face à un libéralisme arrogant. Mais le pendant de cette “reconnaissance” n’est-elle pas la perte de repères des populations, l’éloignement de ses préoccupations ? La réponse est non... si on s’en préoccupe.
lire
date de mise en ligne : 6 septembre 2004
> Peuples en marches, n°189, octobre 2003
Tel était, jusqu’à il y a quelques mois, l’axiome qui régissait la Pologne : deux Forums sociaux se développaient en parallèle, sans que pour autant rien ne les distingue sur le fond. "Cette division est une mauvaise tradition" souligne Roman Debski, 57 ans, collaborateur à L’Ouvrier de Silésie, mensuel proche de la gauche indépendante polonaise et impliqué dans le premier Forum social polonais. "En Pologne, le mouvement altermondialiste est à la fois isolé et très peu connu. Il subit une censure de fait des médias et du gouvernement, qui ne veulent voir en lui que des hooligans manipulés par des nostalgiques du communisme". lire
date de mise en ligne : 6 septembre 2004
Cet article reprend l’Intervention de Sidiki DAFF lors des 2° Journées Internationales de Participation Citoyenne dans les Communes (Palais des congrès de Cordoue, 21/03). Il relate une expérience partipative, s’appuyant sur l’expérience de Porto Alegre et sur les principes énoncés par la Charte Afrcaine du partenariat. Ce processus departicipation citoyenne et d’inclusion sociale, initié par le CERPAC, a été mené avec une commune de Guédiawaye, banlieue de Dakar. La démarche y est décrite mais aussi les (...) lire
date de mise en ligne : 3 septembre 2004
Dans l’enseignement agricole, l’éducation au développement est prise au sérieux. La restreindre à la solidarité internationale en ferait un champ trop « limité », estime Christophe Pinard, enseignant du lycée agricole de Tours Fondette. Auprès des 15-22 ans, l’enseignement agricole attache de l’importance à la formation à la coopération internationale. Parmi les moyens, la publication de Fred [1] , bulletin de liaison trimestriel très intéressant où l’on trouve nombre d’informations, récits d’expériences, (...) lire
date de mise en ligne : 24 août 2004
> Colloque international du Réseau MONDER « Mondialisation - Énergie - Environnement », Paris, du 10 au 13 juin 2001, 18p.
http://www.sceco.univ-montp1.fr/cred (...)
Le document aborde successivement les quatre points suivants :
date de mise en ligne : 4 août 2004
> Février 2002, 16p. Texte en cours de publication sous le titre « Le gouvernement des entreprises » dans J. Allouche (Ed), Encyclopédie des ressources humaines, Economica
http://ungaro.u-bourgogne.fr/WP/0104 (...)
« Le thème du “gouvernement” ou de la “gouvernance des entreprises” a pris récemment une grande importance tant dans les préoccupations des hommes politiques ou des journalistes, que des chercheurs de différents champs disciplinaires (droit, économie, gestion, science politique...). Par exemple, en France, la récente loi sur les “Nouvelles régulations économiques” porte directement sur la gouvernance des entreprises. Sur le plan international, des organisations économiques, telles que l’OCDE ou la Banque Mondiale, ont pris position en matière de gouvernance. Enfin, on ne compte plus les articles scientifiques consacrés aux différents systèmes nationaux de gouvernance, notamment à leur réforme dans les anciens pays du bloc communiste. La question de la gouvernance semble désormais indissociable de celle du développement économique. » lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2004
, ,
> Document d’orientation de la politique de coopération française, MAE (Ministère des Affaires étrangères), 2003, 48p.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG (...)
« La gouvernance est l’art de gouverner en articulant la gestion des affaires publiques à différentes échelles de territoires, du local au mondial, en régulant les relations au sein de la société et en coordonnant l’intervention des multiples acteurs. »
Une définition assise sur le très habituel voeu pieux consistant à vouloir faire du dialogue politique un élément clé du nouveau partenariat et à préconiser l’intégration de tous les acteurs de la société civile dans les processus de lutte contre la pauvreté et pour le développement durable.
lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2004
> Paru dans GEMDEV (éd.), Les avatars de l’État en Afrique, Paris, Karthala, 1997, p 153-160
http://www.dhdi.free.fr/recherches/g (...)
« Sur la base d’une structure tri-fonctionnelle associant à chaque échelle internationale, nationale et locale un type de “besoin d’Etat” spécifique, ce groupe de recherche a posé qu’à l’échelle nationale c’est un besoin de légitimité qui apparaît comme le premier facteur à prendre en considération à l’époque contemporaine. Outre le besoin d’efficacité émis à l’échelle internationale et le besoin de sécurité ardemment recherché par les acteurs locaux, il y a un déficit fondamental de légitimité à combler pour que les sociétés retrouvent à l’échelle de la nation en construction leur capacité à se situer dynamiquement dans l’histoire. » lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2004
> in Critique internationale, n°10, janvier 2001, pp.38-50, 13p.
http://www.ceri-sciencespo.com/publi (...)
« Partout où il est question d’évaluer les chances de notre monde politique et les menaces qu’il affronte, on rencontre l’idée, assez élusive, de “société civile”. En une époque où la méfiance et l’animosité politiques vont croissant, cette formule exprime souvent l’aspiration à plus de civilité dans les relations sociales. Dans une acception plus ambitieuse, elle cherche à répondre au besoin de catégories aptes à analyser un monde de plus en plus inintelligible.
« Invoquée à la fois comme diagnostic et comme remède à nos maux actuels, brandie aussi bien par des conservateurs que par des libéraux ou des utopistes de toute espèce, par des mouvements d’opposition que par des institutions internationales d’aide au développement, la “société civile” est devenue une sorte de point de rencontre, un peu comme l’était le concept de “totalitarisme” pendant la guerre froide.
« En Occident, c’est la désillusion vis-à-vis de la politique et des partis qui stimule l’intérêt pour la société civile comme moyen de régénérer la vie publique. À l’Est, le terme revêt une signification plus spécifique ; outre les libertés civiles et politiques, il renvoie à la propriété privée et au marché. Un peu partout au Sud, l’effondrement des modèles théoriques qui dominaient l’analyse du politique depuis la Seconde Guerre mondiale incite les intellectuels à insuffler une vie nouvelle à cette notion. Les institutions internationales, notamment les bailleurs de fonds multilatéraux, s’y intéressent aussi : pour accélérer le développement et le rendre plus efficace, elles sont tentées de court-circuiter l’État en aidant directement des acteurs dits “de la société civile” - entreprises privées, coopératives, associations animées par des Églises, ONG - considérés comme les éléments indispensables d’une vie politique plus responsable, plus ouverte et plus représentative. La société civile incarne aux yeux de ceux qui l’invoquent la volonté de restituer à la société des pouvoirs économiques, sociaux ou d’expression que les États auraient usurpés.
[...]
« Dans sa version la plus audacieuse, la société civile concentre toute l’épopée de la modernité occidentale et soulève donc la question de sa pertinence pour les sociétés régies par des logiques historiques et culturelles différentes, mais qui n’ont pas échappé à l’influence de cette expérience politique. Peut-on dire que la combinaison de la démocratie libérale et de la société civile est le lot des seuls habitants de l’Occident moderne ? En quoi l’expérience de l’Occident est-elle pertinente pour l’Est et le Sud ? »
lire
date de mise en ligne : 19 juillet 2004
,
> Introduction de leur ouvrage Civil Society and Political Theory, MIT Press, 1992
http://www.rqiiac.qc.ca/fr/actualite (...)
« Trois débats semblent dominer les polémiques qui ont agité ces quinze ou vingt dernières années. Le premier fait suite à une controverse plus ancienne, propre à la théorie de la démocratie et qui s’organise autour d’une controverse opposant les partisans du modèle de la démocratie élitaire, à ceux de la démocratie participative. Le second débat, géographiquement circonscrit à l’Amérique du Nord, oppose « le libéralisme (des droits) » au « communautarisme ». Le troisième débat, qui oppose les néoconservateurs partisans du marché libre aux défenseurs de l’Etat providence, a nourri une vaste controverse de part et d’autre de l’Atlantique. Le contexte en est évidemment fourni par la crise patente de l’Etat providence, qui a émergé dans la conscience politique au milieu des années 70. [...]
« Ces trois débats sont évidemment liés entre eux. Néanmoins, chacun d’eux s’est cristallisé en un ensemble distinct d’antinomies, toutes également stériles. Personne toutefois ne semble avoir encore pris conscience que le discours, certes hétérogène et relativement dispersé par lequel la société civile marque son renouveau, puisse intervenir dans ces débats eux-mêmes et servir à en résoudre les contradictions. Aussi les auteurs se proposent-ils de résumer ces discussions. »
lire
date de mise en ligne : 15 juillet 2004
> Conférence John L. Manion, Centre canadien de gestion, Ottawa, 22 février 1996, 34p.
http://collection.nlc-bnc.ca/100/200 (...)
Robert Putnam a présidé un groupe de travail pour la commission trilatérale sur la revitalisation de la démocratie, qui s’intéressait au mécontentement général face au fonctionnement des systèmes politiques dans les démocraties et à la perte de confiance du public à l’égard des politiciens, des dirigeants et des institutions. lire
date de mise en ligne : 15 juillet 2004
> Mai 2001, publié dans Critique internationale, n°13, octobre 2001, pp 120-176, 29p.
http://www.ceri-sciencespo.com/cherl (...)
Remise en cause de la théorie réaliste des relations internationales, un phénomène sociologique majeur est apparu il y a une dizaine d’années. Rapidement baptisé « société civile internationale », ce phénomène protéiforme est difficilement appréhendable.
L’article de B. Pouligny essaie de faire la lumière sur les modalités que recouvre concrètement l’action des participants à la « société civile internationale » ; sur le lien, au niveau international, entre société civile et Etat ; et enfin sur les défis politiques que ces évolutions posent.
lire
date de mise en ligne : 15 juillet 2004
,
> EcoRev’, janvier 2003
http://ecorev.org/spip.php?article11 (...)
Extraits de Pour une gouvernance mondiale efficace, légitime et démocratique, Cahiers de propositions, n°7, éditions Charles Léopold Mayer, 2003.
site d’Eco-Rev’ : http://ecorev.org/
lire
date de mise en ligne : 13 juillet 2004
,
> Colloque « Les mobilisations altermondialistes », 3-5 décembre 2003 organisé par l’Association française de sciences politiques (AFSP), 23p.
http://www.afsp.msh-paris.fr/activit (...)
La lutte anti-mondialisation n’est pas une révolte spontanée des « sociétés civiles » face à un processus naturel qui les submergerait : la « mondialisation ».
Elle est à l’inverse liée à la mobilisation de structures collectives et d’entrepreneurs qui fournissent les ressources (matérielles, idéologiques, relationnelles) nécessaires au processus d’émergence d’une contestation organisée. Ce qui fait cependant sa spécificité, c’est qu’elle est le fruit de la reconversion d’acteurs hétérogènes (des associations de solidarité Nord-Sud, des syndicats de salariés ou de paysans, des mouvements de « sans », des organisations écologistes, des partis politiques, etc.) dont une partie des militants et des dirigeants s’investissent progressivement dans cette lutte (alors même que leurs objectifs initiaux pouvaient être très éloignés des problèmes formulés dans le cadre de cette cause).
Quelles sont alors les conditions qui ont pu favoriser de telles reconversions et qui ont cristallisé des entreprises protestataires hétérogènes et des trajectoires militantes diverses dans cette nouvelle lutte ? De quelles manières ces luttes diversifiées ont progressivement été construites et pensées comme un combat cohérent et homogène contre « la mondialisation » ?
Voir l’ensemble des contributions au colloque « Les mobilisations altermondialistes », 3-5 décembre 2003 organisé par l’Association française de sciences politiques (AFSP, http://www.afsp.msh-paris.fr/) :
http://www.afsp.msh-paris.fr/activi...
lire
date de mise en ligne : 1er juillet 2004
© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact