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agriculture biologique

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L’agriculture biologique peut-elle nous nourrir tous ?

> L’Etat de la planète, n° 27, mai-juin 2006

http://www.delaplanete.org/L-agricul (...)

Les seules personnes qui pensent que l’agriculture biologique peut nourrir le monde sont des hippies à l’imagination délirante, des mères hystériques et des agriculteurs biologiques arrogants. Vrai ? En réalité, non. Un bon nombre de dirigeants de l’industrie agricole, de scientifiques spécialisés dans l’environnement et dans l’agriculture et d’experts agricoles internationaux pensent qu’une transition à grande échelle vers l’agriculture biologique permettrait non seulement d’augmenter l’approvisionnement alimentaire mondial mais serait peut-être même la seule manière d’éradiquer la famine.
Cela peut paraît surprenant. Après tout, les agriculteurs biologiques rejettent les pesticides, les engrais synthétiques et les autres outils devenus synonymes d’agriculture à haut-rendement. Au lieu de cela, ils dépendent de l’élevage pour avoir du fumier et doivent faire pousser des haricots, du trèfle ou d’autres légumes fixateurs d’azote et fabriquer du compost ou d’autres formes d’engrais qui ne peuvent être produits dans des usines chimiques mais qui doivent être cultivés - et qui consomment donc de la terre, de l’eau et d’autres ressources. Dans la mesure où les agriculteurs biologiques s’interdisent l’utilisation de pesticides synthétiques, on peut penser que leurs cultures sont dévorées par des hordes d’insectes, leurs fruits frappés par la pourriture brune des cabosses et leurs plantes étouffées par les mauvaises herbes. De plus, comme l’agriculture biologique nécessite une rotation des cultures pour aider à contrôler les parasites, on ne peut plus cultiver aussi souvent dans le même champ du blé, du maïs ou tout autre produit.
Ces dernières années, l’agriculture biologique a attiré une plus grande attention, pas seulement de la part des critiques qui craignent que son adoption à grande échelle ne conduise des milliards de personnes à la famine, mais aussi de la part des agriculteurs et des agences de développement qui pensent qu’une telle transition pourrait être bénéfique pour les populations affamées. Malheureusement, à ce jour, personne n’avait cherché à établir par une analyse systématique si une transition généralisée vers l’agriculture biologique se heurterait au manque de nutriments et à une production insuffisante. Les résultats sont saisissants.  lire

date de mise en ligne : 7 février 2007

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