Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.
Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.
Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.
Plus de 100 organisations de chercheurs et de la société civile ont envoyé une lettre ouverte à la Commission européenne concernant le cadre stratégique commun pour le financement de la recherche (2014-2020). Cette lettre est désormais ouverte aux signataires individuels. La Recherche Publique doit bénéficier à la Société, pas aux grandes entreprises Une Lettre Ouverte sur le Cadre Stratégique Commun pour le Financement de la Recherche et de l’Innovation dans l’UE Bruxelles, le 29 juin 2011 À (...) lire
date de mise en ligne : 26 juillet 2011
> Communiqué de presse - AITEC
Vendredi 1er juillet 2011 Hier, jeudi 30 juin, la Commission Industrie, Énergie et Recherche du Parlement européen a voté le rapport sur l’Initiative sur les matières premières de l’UE en charge d’établir les principes directeurs de la future politique européenne concernant l’utilisation des ressources naturelles [1]. Or ce rapport pourrait donner le feu vert à l’exploitation minière dans les réserves naturelles protégées de l’Europe et aggraver l’accaparement des ressources en Afrique, Asie, Amérique et (...) lire
date de mise en ligne : 5 juillet 2011
Une délégation colombienne et péruvienne de syndicalistes et de défenseurs des droits de l’Homme est actuellement en Europe pour faire entendre les multiples voix qui s’opposent à la ratification d’un Accord de libre- échange entre l’Union européenne, la Colombie et le Pérou, et en expliquer les raisons. Cet accord aura de lourdes conséquences pour les droits de l’Homme, les travailleurs, les peuples indigènes et l’environnement dans ces pays. Cet accord viendra, en outre, légitimer les (...) lire
date de mise en ligne : 10 juin 2011
Attac France lance une campagne contre l’adoption au Parlement européen de la nouvelle « gouvernance économique » de l’Union européenne, dont les dispositifs sont au cœur du « Pacte pour l’euro ». Les députés européens devront se prononcer début juin sur les propositions de la Commission européenne et des gouvernements. Or ces propositions sont dangereuses à plusieurs titres. Elles obligeront en effet les gouvernements européens à se lancer dans une surenchère de mesures d’austérité pour satisfaire (...) lire
date de mise en ligne : 9 mai 2011
Alors que des changements politiques majeurs, annonçant la fin de régimes autoritaires, sont amorcés au sud de la Méditerranée, les gouvernements et les instances de l’Union européenne se montrent avant tout préoccupés de se protéger contre « les flux migratoires incontrôlables » que pourraient entraîner ces bouleversements. Les experts et les services diplomatiques, qui n’ont rien vu venir des mouvements politiques en cours, ne craignent pas aujourd’hui d’affirmer que des milliers de migrants risquent de (...) lire
date de mise en ligne : 8 mars 2011
Barnier et les services d’eau : méconnaissance ou intérêt national ? L’analyse d’Aquattac Lors de son audition au Parlement Européen, ce mercredi 13 janvier 2010, M. Michel Barnier, Commissaire désigné au Marché Intérieur, le poste le plus convoité dans la nouvelle Commission Barroso II, a eu à répondre à une question de Mme Heidi Rühle, du groupe des Verts européens, sur ses éventuels projets d’inclusion des services d’eau municipaux dans l’initiative législative sur les concessions et les partenariats (...) lire
date de mise en ligne : 19 janvier 2010
Alors que les troupes de l’Eufor - la mission militaire de l’UE - s’apprêtent à quitter le Tchad, il reste encore, pour l’Europe, à prouver l’efficacité de sa contribution à une protection durable des populations tchadiennes. Et à la France de montrer la voie d’un engagement résolu en faveur d’un réel processus de paix. Le ministre Bernard Kouchner s’est rendu au Tchad les 14 et 15 mars derniers pour assister au passage de relais formel de l’opération militaire européenne la plus coûteuse jamais déployée (...) lire
date de mise en ligne : 30 mars 2009
Déclaration syndicale en vue du Sommet UE-Afrique
> 1ère Rencontre syndicale Europe – Afrique, Lisbonne 26 et 27 octobre 2007
Un sommet syndical de deux jours a abordé les relations entre l’Europe et l’Afrique à Lisbonne, au Portugal, en présence de plus de 60 dirigeants syndicaux d’Afrique et d’Europe, dans la perspective d’un sommet Union européenne (UE) – Union africaine (UA) prévu pour les 8 et 9 décembre, au cours duquel doit être adoptée une stratégie conjointe pour l’avenir et la coopération existant entre les deux continents. 1. Les syndicats de la CSI et de la CES se félicitent que les chefs d’État et de gouvernement des (...) lire
date de mise en ligne : 14 novembre 2007
Ce document est une note de position de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH)sur l’impact des Accords de Partenariats Economiques (APE) entre l’Union européenne et les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique. Elle étudie les raisons potentielles d’une menace des droits de l’Homme causée par les APE dans les Accords de Cotonou. De manière générale, les APE ont tendance à s’orienter vers une libéralisation et une privatisation qui met en péril certains secteurs économiques essentielles pour les (...) lire
date de mise en ligne : 1er août 2007
Cet article de France Terre d’Asile développe l’idée selon laquelle la plupart des pays de l’Union européenne déploie des politiques migratoires davantages orientées vers la protection en dépit du nombre d’accords de statuts de réfugiés. A partir d’exemples chiffrés, les pays membres de l’UE créent des normes complémentaires de protection dépassant la convention de Genève, ratifiée par tous les Etats (...) lire
date de mise en ligne : 1er août 2007
Pour la 2ème année, un nombre sans précédent d’ONG européennes de Développement se sont réunies sous l’égide de CONCORD pour produire un rapport analysant l’aide au développement européenne et la façon dont les chiffres sont gonflés. Réseaux, associations nationales, ONG individuelles des 27 Etats membres ont contribué à ce rapport. Les ONG ont analysé les chiffres 2006 de l’aide au développement fournis par l’OCDE. Elles ont calculé combien les gouvernments européens et la Commission européenne ont (...) lire
date de mise en ligne : 15 mai 2007
Les discussions relatives à la Position commune de l’Union européenne sur la Birmanie ont débouché sur un statu quo la semaine dernière à Luxembourg. Alors que les preuves de l’enfoncement du pays dans une situation politique et environnementale dramatique s’accumulent, les Amis de la Terre condamnent fermement cette inaction qu’ils estiment contre-productive. L’attitude du gouvernement français, en particulier, leur apparaît comme très ambigüe. Si certains pays comme les Etats-Unis ont depuis (...) lire
date de mise en ligne : 3 mai 2007
> Document d’information Oxfam International, septembre 2006
Le cycle de négociations commerciales de l’OMC - dit cycle de Doha pour le développement - est dans l’impasse, mais les pays les plus pauvres restent soumis à une pression visant à leur faire ouvrir leurs marchés, avec des conséquences potentiellement désastreuses. Ces négociations avaient pour objectif affiché de rendre le commerce plus juste mais elles ont été bloquées par les Etats-Unis et l’UE qui ne souhaitaient pas corriger les règles biaisées et le système de deux poids deux mesures dont ils (...) lire
date de mise en ligne : 26 mars 2007
> Note d’analyse du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité)
Depuis qu’elle existe, l’aide publique au développement (APD) se comprend bien plus à la lumière du contexte international où elle intervient qu’au regard des besoins des pays bénéficiaires. Dès lors, lorsque le système international change de nature, la nature de la coopération au développement évolue elle aussi, en s’adaptant aux orientations et aux besoins qui caractérisent à ce moment la communauté des donateurs. Les grandes dates de l’Histoire nous aident ainsi à comprendre l’évolution de la politique (...) lire
date de mise en ligne : 5 janvier 2007
> Revue Défis Sud, PDF, 2 pages.
http://www.sosfaim.org/pdf/fr/ds74/1 (...)
Quarante et un pourcent du total de l’aide au développement octroyée par l’Union européenne (34 milliards d’euros) seraient inefficaces,affirme Action Aid. L’assistance technique surfacturée et l’aide gonflée ou « liée » seraient encore bien ancrées dans les moeurs des pays donateurs, indique cette ONG britannique dans un rapport publié à Bruxelles en juillet dernier. Les ONG sont-elles concernées par ces pratiques ? Explications avec Alexandre Polack, responsable de la communication d’Action Aid auprès de l’UE. Entretien avec Alexandre Polack, responsable de la communication d’Action Aid. lire
date de mise en ligne : 16 novembre 2006
MISSER François
> Défis Sud, publication bimestriel de l’association SOS Faim, n°71
http://www.sosfaim.org/pdf/fr/ds71/0 (...)
La réduction de 36% des prix du sucre sur le marché de l’Union européenne, décidée en novembre par le Conseil européen, menace la filière sucrière des pays du Sud les plus vulnérables. Pour certains pays, c’est un séisme qui s’annonce. Car les compensations proposées sont insuffisantes. lire
date de mise en ligne : 25 août 2006
> Nouvelles de Sud, n°117, février 2006
Lors du Conseil des affaires générales et des relations extérieures (GAERC) des 23 et 24 mai 2005, l’Union européenne (UE) s’est engagée à accroître son Aide publique au développement (APD). Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont ainsi adopté de nouveaux objectifs : le niveau collectif de l’APD de l’UE devrait passer de 0.33% du revenu national brut, actuellement, à 0.56% d’ici 2010, soit, à cette date, 20 milliards d’euro d’APD supplémentaire. Le seuil des 0.7% est programmé, au plus tard, pour 2015. Selon les projections du CAD, sur la base de ces engagements, l’APD mondiale connaîtrait sa plus grande augmentation depuis l’instauration de ce concept, en 1960.
Des engagements qui suscitent un certain scepticisme
Les ONG européennes ont pris acte de cette décision. Elles restent cependant prudentes sur la manière dont les Etat chercheront à respecter leurs engagements. En effet, pour des pays comme l’Allemagne ou la France, cela nécessiterait plusieurs milliards d’euro supplémentaires. Dans un contexte budgétaire contraint, on voit difficilement comment ces engagements pourraient être atteints. En outre, rien n’indique qu’une hausse de l’APD telle qu’elle est déclarée au Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE génère des flux financiers supplémentaires pour les pays du Sud. Ainsi, lorsqu’elle résulte d’allègements de dettes qui, bien souvent, n’étaient plus remboursées par les Etats, cette augmentation correspond finalement à un effacement comptable de créances impayables qui ne génère qu’une très faible marge de manœuvre dans le budget des Etats bénéficiaires. De même, lorsque cette hausse résulte de la comptabilisation ex post d’agrégats statistiques dont le lien avec le développement est des plus ténus, telles que les dépenses liées à l’accueil des réfugiés dans le pays donneur ou le coût lié aux étudiants issus de pays en développement dans le système universitaire du pays donneur, aucun flux n’est généré pour le financement des OMD. L’exemple français l’illustre bien : une hausse de l’APD au sens du CAD ne signifie pas pour autant un accroissement équivalent des ressources financières disponibles pour le financement des OMD.
C’est pourquoi les réseaux et plates-formes d’ONG qui s’étaient mobilisés dans la campagne de l’Action mondiale contre la pauvreté ainsi que la plate-forme des ONG européennes, Concord, ont décidé de lancer un travail conjoint de suivi de la mise en œuvre de ces engagements. Un séminaire de lancement a été organisé à Bruxelles en décembre dernier, visant à mettre en place une stratégie de suivi conjoint de l’APD à l’échelle européenne. A cette occasion, Coordination SUD a été invitée à présenter son rapport sur l’APD française, qui avait déjà été présenté lors de l’Assemblée générale de Concord.
Cette dynamique a pour objectif d’associer toutes les plates-formes nationales des Etats membres de l’Union européenne ainsi que les réseaux d’ONG européens pour produire une analyse de l’aide communautaire. Une première étape dans cette dynamique sera constituée par la publication d’un rapport, inspiré notamment du rapport de Coordination SUD, analysant la composition et la qualité des APD européennes, dont le lancement est prévu début avril 2006.
Un premier pas vers un suivi associatif de l’APD communautaire
La production de ce rapport coïncidera avec la publication de deux rapports multilatéraux, dont un rapport produit par la Commission européenne, qui évaluera les progrès des Etats membres par rapport aux engagements pris à Barcelone en 2002, selon lesquels l’APD devait atteindre un objectif intermédiaire de 0.39% du RNB en 2006, en vue d’atteindre 0.7%. La Banque mondiale et le FMI produiront également leur rapport sur l’évaluation globale de l’aide. Il s’agit donc d’apporter le regard de la société civile dans les analyses de l’aide communautaire.
Le lancement de ce premier rapport sera organisé par Concord et prendra la forme de deux séminaires. Le séminaire de lancement, qui précèdera la tenue du GAERC et de la réunion ministérielle du CAD, vise à rappeler aux gouvernements leurs engagements en termes d’accroissement de l’APD. Un séminaire interne rassemblera les ONG et plates-formes européennes afin de prolonger la réflexion sur l’analyse de l’APD et de mettre en place une stratégie commune d’analyse et de plaidoyer.
Cette démarche adoptée pour 2006 est un premier pas vers une analyse beaucoup plus complète des APD des Etats membres, qui pourrait faire l’objet d’un rapport produit par Concord, sur la base des analyses et réflexions des plates-formes nationales, d’ici 2008.
Malgré les engagements pris par les Etats membres, le contexte européen n’est pas favorable à une hausse significative des financements en faveur des OMD. L’UE et ses Etats membres sont en effet soumis à des contraintes budgétaires fortes. En outre, une pression de plus en plus importante est exercée par l’UE dans le but d’accroître les flux d’APD destinés au financement de la régulation des flux migratoires, d’actions de stabilisation et de sécurité dans le cadre de la politique de bon voisinage ou d’actions orientées vers les politiques commerciales. Une analyse fouillée et suivie de l’APD communautaire est donc plus que jamais nécessaire, afin de s’assurer que les financements dégagés en APD financent effectivement la lutte contre la pauvreté et les inégalités.
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date de mise en ligne : 1er mars 2006
> Véronique Smée
A partir du 1er janvier 2006, les aides de la Politique agricole commune sont soumises à certaines conditions, notamment environnementales. Mais c’est en 2013 qu’est prévue une réforme en profondeur du système, puisque l’Union européenne supprimera les subventions octroyées aux produits agricoles à cette date. Cet accord pourrait mettre fin à un système destructeur pour les pays du Sud, mais également pour les petites exploitations du Nord. La Politique Agricole Commune ne bénéficie en effet qu’aux plus (...) lire
date de mise en ligne : 5 janvier 2006
> Transcription d’une interview radiophonique avec Pascale Fourier (Emission "Des Sous...et des Hommes" du 30 Novembre 2004 sur AligreFM, 93.1)
http://dsedh.free.fr/transcriptions/ (...)
Une interview frappante de clarté sur le sentiment d’appartenance à l’Europe, la construction historique et philosophique de l’Europe (et non la "construction européenne" en cours depuis le traité de Rome de 1957) ou encore le déclin de l’esprit démocratique en Europe. lire
date de mise en ligne : 17 octobre 2005
> Intervention au Forum social européen, 13 novembre 2003
Le sujet qui nous réunit ce soir, c’est celui qui devrait venir en préalable à tous les débats qui commencent à agiter le monde politique et médiatique et déjà tendent à étouffer les questions de fond sous des clivages traditionnels. Il est vital que ce débat ait lieu si nous ne voulons pas que l’on s’enfonce encore un peu plus dans une crise de société dont rien de bon ne peut sortir - nous ne savons que trop - au cas où nous aurions oublié d’autres leçons de l’histoire - quelles forces sont en embuscade pour s’emparer de la perte de crédibilité de la démocratie - entretenue par ses propres acteurs.
Dans ce débat, la démarche que je voudrais proposer est la suivante : la crise qu’elle traverse ; l’Europe a les moyens de la transformer en un projet nouveau ; celui-ci doit se fonder sur le développement durable, à condition que celui-ci- soit pris dans sa totalité, qu’il soit extraverti en direction des problèmes du monde entier, et qu’il serve de vecteur à un renouvellement profond de la démocratie. L’Europe n’est ni une fin en soi, ni une entité qui s’opposera au néo-impérialisme par des moyens analogues ; la réponse, ce n’est pas l’Europe-puissance, c’est l’Europe-projet, projet pour changer le monde. Et je ferai une proposition pour commencer à concrétiser cette idée.
Crise économique, sociale, politique, institutionnelle, crise de la gestion des grands problèmes écologiques, il s’agit par-dessus tout d’une crise de conscience : à quoi servent aujourd’hui ses moyens économiques, son patrimoine et sa richesse culturelle, ses acquis sociaux, si c’est pour tout fondre dans une uniformisation régressive ? Bien sûr, le facteur principal de cette régression, ce sont les formes actuelles de la mondialisation néo-libérale.
Mais l’Union Européenne ne fait pas que la subir. Elle y participe, l’entretient, la légitime comme seule voie possible : nous sommes en présence d’un cercle vicieux mortel, qui a déjà commencé à faire des dégâts notamment en condamnant l’Europe, au mieux, à l’impuissance sur le plan international, trop souvent à se comporter en supplétif, et à s’embourber dans ses contradictions quand elle tente d’échapper à ce rôle. Et du coup elle perd sa propre identité, en son sein, et vis-à-vis du reste du monde.
Or de ce point de vue, le débat ouvert à la suite des travaux de la Convention est complètement piégé.
Sur ce qui relève de la partie purement institutionnelle, j’espère que d’autres débats que nous avons cette semaine dans le cadre du Forum nous aideront tous à y voir plus clair ; et en même temps il y a tout un accompagnement politico-idéologique dont on peut dénoncer l’inspiration ultra-libérale, non sans quelque fausse naïveté. Car le piège suprême, c’est d’avoir mixé tout cela dans un même plat : les bouchées de constitution avec les gorgées d’idéologie, qu’on voudrait nous faire avaler d’un même mouvement. Nous autres français avons connu ce type de procédé dans les années 60 qui ne furent pas les plus exemplaires de notre démocratie.
Il faut déjouer ce piège. D’abord ne pas se laisser hypnotiser . Il faut contester toute légitimité au discours politique qui a été ainsi introduit en contrebande dans un projet constitutionnel indépendamment de la réponse faite à celui-ci.
Mais, après avoir pris date pour cette contestation, avoir alerté les citoyens sur cette duperie et les dirigeants sur le fait qu’on ne s’y laissera pas prendre, le plus difficile reste à faire : amorcer dès maintenant les conditions d’une autre issue, d’une vraie alternative en termes de contenu politique et de mode d’exercice de la démocratie.
date de mise en ligne : 17 octobre 2005
Depuis un an, la Convention sur l’avenir de l’Europe se réunit pour préciser le projet européen pour ce début de siècle et définir les conditions de sa mise en œuvre (rôle de l’Union européenne, institutions, politiques). Elle élabore un projet de traité constitutionnel, destiné à devenir la Charte de référence de l’ensemble des pays et peuples qui participent à l’Union européenne. lire
date de mise en ligne : 17 octobre 2005
,
> Vacarme, mai 2003
http://www.vacarme.eu.org/article402 (...)
Résumé : « On le soupçonnait : s’il y a beaucoup de réfugiés, c’est qu’il y en a trop. Et trop de “faux”. Annoncée à coups de novlangue européenne (“asile interne”, “partage du fardeau”, “zones de protection”), la politique qui vient les parquera dans des camps hors des frontières de l’Union européenne. Où il faudra exiler aussi cette espèce en danger, les instruments internationaux de protection des droits de l’homme. » lire
date de mise en ligne : 5 avril 2005
Synthèse des débats du Séminaire : Quelles responsabilités de l’Union européenne dans le financement du développement ? FSE 2003 Présentation : David ELOY (coordinateur) Participants : Louise HILDITCH (modératrice), Ghazi HIDOUCI, Christian COMELIAU, Oscar UGARTECHE, Antonio TUJAN, Mikaela GAVAS Le séminaire a abordé la politique de coopération de l’Union européenne, principalement du point de vue du financement du développement. Il s’est concentré sur les thèmes suivants : l’aide publique au (...) lire
date de mise en ligne : 14 septembre 2004
> Peuples en marche, n°189, octobre 2003
Le Forum social européen est un élément essentiel pour la société civile européenne : il participe à l’émergence d’un mouvement citoyen européen. Mais dans quelle Europe ? L’Union Européenne, à 15 ou à 25 ? L’Europe de l’Ouest seulement, avec peut-être aussi la Suisse et la Norvège ? Ou bien l’Europe continentale ? lire
date de mise en ligne : 6 septembre 2004
> Bruxelles, 5 juin 2002, 6p.
http://www.europarl.eu.int/meetdocs/ (...)
Selon la Commission, « l’enjeu d’une bonne législation européenne, respectueuse des principes de subsidiarité et de proportionnalité, est désormais complexe. Les citoyens d’aujourd’hui s’intéressent à la fois à l’efficacité des règles venant “de Bruxelles” et aux conditions de leur élaboration. L’avènement d’une conscience démocratique renforce le besoin de responsabilité et de proportionnalité dans l’exercice des pouvoirs conférés aux institutions européennes. Ce besoin s’accomplit en particulier par la transparence, la clarté, l’aptitude à se laisser mettre en cause. On peut ici parler d’une véritable exigence éthique. » A vérifier dans les faits. lire
date de mise en ligne : 4 août 2004
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