bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

cartographie interactive > cultures et identités

cultures et identités

Haïti : une littérature florissante au milieu du chaos

> Claude Gilles, Syfia International, décembre 2006

Un ouvrage vendu à deux mille exemplaires est considéré comme un best-seller en Haïti. Minés par l’analphabétisme général et le faible pouvoir d’achat de leurs lecteurs, romanciers et essayistes, qui cumulent prix et distinctions en Amérique et en Europe, doivent souvent s’expatrier. Ils se nomment René Depestre, Dany Laferrière, Lyonel Trouillot, Frankétienne, Gary Victor, Edwidge Danticat... Tous récipiendaires de prix prestigieux qui font de la littérature haïtienne l’une des plus florissantes de la (...) lire

date de mise en ligne : 7 mars 2007

dossier

Les musulmans au sein de l’Union européenne

> Rapport de l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes, 2006

L’évidence d’une montée des manifestations d’islamophobie et les préoccupations quant à une radicalisation des populations ont déclenché un débat intensif au sein de l’Union européenne sur le besoin de réexaminer la cohésion intercommunautaire et les mesures d’intégration. Une série d’événements, parmi lesquels les attaques terroristes aux États-Unis du 11 septembre 2001, l’assassinat de Theo van Gogh, aux Pays-Bas, les attentats à la bombe de Madrid et de Londres et les débats sur les caricatures du prophète (...) lire

date de mise en ligne : 8 février 2007

dossier

CDTM, Ritimo

Se former à l’interculturel : expériences et propositions

> Éditions-Diffusion Charles Léopold Mayer, 2000

Cerner le concept de culture s’avère un exercice difficile : les anthropologues puis à leur suite, les linguistes, les psychologues, les sociologues, les philosophes et, en fait, l’ensemble des chercheurs et acteurs en sciences humaines ont tenté d’apporter leur définition de la culture. Aussi savons-nous qu’elle met en jeu l’identité de l’individu par rapport à l’Autre et plus généralement au groupe, qu’elle est collective, transmissible, évolutive, qu’elle comporte une part consciente et inconsciente, (...) lire

date de mise en ligne : 7 février 2007

Cultures & Conflits

Faire face au racisme en France et au Brésil : de la condamnation morale à l’aide aux victimes

> Alexandra Poli, Cultures & Conflits, n°59, 3/2005, p.11-45

La lutte contre le racisme s’est considérablement développée et transformée ces dernières décennies. Influencée par l’essor de la mobilisation internationale autour de la notion de droits de l’Homme, ses orientations et ses réalisations reposent avant tout sur la culture politique nationale dans laquelle elle s’inscrit. Les débats de la conférence internationale contre le racisme, qui s’est tenue en 2001 à Durban, témoignent d’ailleurs des difficultés à trouver un langage commun sur la question face à (...) lire

date de mise en ligne : 2 février 2007

dossier

Les traces noires de l’Histoire en Occident

> Africultures, n°64, septembre 2005

http://www.africultures.com/index.as (...)

Comment des cultures qui ont pratiqué la traite des noirs, qui ont érigé comme un fait établi la supériorité de l’Homme blanc sur l’Homme noir, qui se sont dotées de missions civilisatrices pour mieux asseoir leur main-mise économique sur un continent entier, pourraient-elles clamer l’apport des Africains et des Antillais célèbres ou anonymes à leurs avancées politiques, à leurs progrès économiques, à la sauvegarde de leurs libertés et à leur richesse culturelle ? Comment des sociétés multiculturelles depuis que le monde est monde ont-elles pu à ce point faire fi de ce qui a participé à leurs fondations ?
C’est tout le projet et l’enjeu de ce numéro spécial, consultable en ligne, qui se propose de témoigner des traces laissées par les grandes figures noires dans l’histoire occidentale. Traces oubliées, voire niées, comme des taches qu’on aurait voulu effacer. Elles appartiennent pourtant à notre patrimoine commun, qu’elles ont contribué à enrichir et que nous nous devons de transmettre sans le déformer aux générations futures. « L’ignorance du passé ne se borne pas à nuire à la connaissance du présent : elle compromet, dans le présent, l’action même » a écrit l’historien Marc Bloch. Il est grand temps de sortir de l’ignorance.
 lire

date de mise en ligne : 5 janvier 2007

Observatoire des Amériques

Les indigènes au Venezuela : une entrée en politique sous les auspices de la Révolution bolivarienne

> Violaine Bonnassies, La Chronique des Amériques, novembre 2006, n°36

Au Venezuela, les peuples indigènes (expression revendiquée par les acteurs eux-mêmes) disposent aujourd’hui du système législatif le plus avancé des pays d’Amérique Latine en matière de protection et de promotion de leurs droits : un chapitre constitutionnel inédit, une commission législative permanente, des lois spécifiques, ainsi que trois parlementaires indigènes. Pourtant, contrairement à leurs voisins andins, ils ne représentent statistiquement que 2,3 % de la population. Le mouvement indigène, (...) lire

date de mise en ligne : 8 décembre 2006

dossier

SCANDIZZO Hernán

Chili : Jaime Madariaga de la Barra : « Je doute qu’on cesse de criminaliser la lutte des mapuches »

> Risal

http://www.risal.collectifs.net/arti (...)

Entrevue avec l’avocat Jaime Madariaga de la Barra
Au milieu de la décennie 90, des communautés mapuches du sud du Chili ont entamé un processus de revendication territoriale consistant en l’occupation de propriétés - majoritairement aux mains d’entreprises d’exploitation de bois - pour la production d’aliments. L’Etat a durement répondu à cette stratégie en ayant recours à la législation anti-terroriste de 1984. L’avocat pénaliste Jaime Madariaga de la Barra a participé entre 2001 et 2005 à la défense des membres et ex-membres de la Coordinadora Arauco Malleco - jugés pour les délits d’« association illicite terroriste », « menace terroriste » et « incendie terroriste » - et a dénoncé la violation du droit à un procès équitable de ses protégés devant la Commission interaméricaine des droits de l’Homme.
Hernán Scandizzo, correspondant de Noticias Aliadas, a discuté avec Madariaga de la Barra du mouvement social mapuche, de la loi et de ses usages, dans la ville méridionale de Temuco.

  • Lire aussi :

Juan Paillalef : « Qu’y a-t-il de plus moderne que le respect des êtres humains et de la nature ? »  lire

date de mise en ligne : 20 novembre 2006

TERRAZAS Carlos O.

La feuille de coca : millénaire et sacrée

> Risal

http://risal.collectifs.net/spip.php (...)

Selon une prophétie andine, la feuille de coca représente pour les indigènes la force, la vie, c’est un aliment spirituel qui leur permet d’entrer en contact avec leurs divinités, « Apus, Achachilas, Tata Inti, Mama Quilla, Pachamama ». Alors que pour leurs ennemis, la coca crée la folie et la dépendance...
Pendant des siècles, la coca a été considérée comme une plante miraculeuse dotée de vertus extraordinaires. Jusqu’à ce que les occidentaux se mettent à en extraire la cocaïne. La panacée s’est alors transformée en arme fatale. Les intérêts politico-économiques se sont emparés de la controverse et ont pénalisé la plante sacrée, la condamnant à disparaître.
Quand les Espagnols ont conquis les sociétés andines, ils se sont aperçus que la coca était cultivée et qu’on lui attribuait des pouvoirs magiques. Elle était intimement liée aux coutumes religieuses des populations indigènes. Selon les légendes transmises de génération en génération, Manco Kapac, l’enfant « élu » du dieu Soleil, avait apporté la coca aux hommes de l’Altiplano. Ses feuilles servaient d’offrande aux dieux de la nature. On la déposait aussi dans la bouche des défunts pour qu’ils reçoivent un meilleur accueil dans l’au-delà. Si l’usage de la coca, en dehors de ce contexte mystico-religieux, resta longtemps le privilège du souverain et de la noblesse inca, sa consommation se généralisa très rapidement à l’époque de la Conquête. Les Espagnols ne croyaient pas dans les vertus prodigieuses de la plante. Ils soupçonnaient une œuvre du démon, à cause du rôle de premier plan qu’elle jouait dans les cérémonies religieuses des populations vaincues. Un conseil réuni à Lima interdit formellement sa consommation, car elle était considérée comme une coutume païenne et comme un péché. Mais les Espagnols changèrent rapidement de conduite, en constatant que les indigènes, s’ils étaient privés de coca, n’étaient plus en condition pour exécuter les durs travaux qu’ils leur imposaient dans les mines. Alors, ils décidèrent de leur distribuer les feuilles trois ou quatre fois par jour. On leur accordait aussi de petites pauses pour qu’ils mastiquent les « boulettes » de leur précieuse panacée de feuilles vertes. Jusqu’à nos jours, la coca a gardé toute son importance chez les peuples indigènes, et on y trouve encore des traces de la vénération religieuse dont elle fut l’objet, en même temps que son pouvoir curatif et nutritionnel a été scientifiquement prouvé.  lire

date de mise en ligne : 27 octobre 2006

dossier

COLONOMOS Ariel

Les évangélistes en Amérique Latine : De l’expression religieuse à la mobilisation sociale et politique transnationale

> Cultures & Conflits Hors-thème n° 15-16 (1994) pp.209-238

http://www.conflits.org/document201. (...)

Le développement du protestantisme à travers ses nouvelles composantes constitue un des traits saillants de l’évolution récente du paysage socio-culturel latino-américain. Dans des pays d’Amérique centrale comme le Mexique, le Guatemala, ou le Nicaragua, ou bien en Amérique andine en Colombie, au Pérou et en Bolivie, ainsi qu’au Chili ou bien en Argentine, le pentecôtisme, un des mouvements religieux dans la lignée du méthodisme, semble en plein essor. Cette dynamique religieuse désignée par le terme évangélisme concerne en tout premier lieu le pentecôtisme et ses marges en amont et en aval, mais n’intègre pas d’autres courants issus de la matrice protestante originelle comme les Adventistes du septième jour, les Mormons ou les Témoins de Jéhovah. L’émergence de cultes pentecôtistes et néo-pentecôtistes participe de l’avènement de formes de religiosité particularistes au sein desquelles l’individu renouvelle son identité et son expression sociales. En effet, la logique appliquée de la dynamique évangéliste repose sur une destruction créatrice, la fondation d’un nouveau groupe à partir de l’ancien. De nouveaux enjeux se dessinent sur une trame culturelle qui intègre les mutations récentes du monde contemporain, dans la perspective de profonds changements sociaux et politiques. Des forces politiques et institutionnelles, comme l’Etat et l’Eglise catholique, sont questionnées dans leur action. Cette tendance est corrélative d’une dynamique au sein de laquelle des sous-groupes infra-nationaux, nationaux et transnationaux sont confrontés à l’Etat et aux institutions, en tant qu’interlocuteurs et partenaires du changement social.  lire

date de mise en ligne : 11 octobre 2006

Mouvements sociaux et gouvernements progressistes : Les veines actuelles de l’Amérique latine

Entretien avec Raquel Gutiérrez Aguilar

> Risal, août 2006

http://risal.collectifs.net/spip/php (...)

La Bolivie d’ Evo Morales. Le Mexique avec l’ « Autre campagne » zapatiste. L’Argentine de Kirchner. Où se situent les mouvements sociaux face au progressisme [centre-gauche] qui restaure le pouvoir ? Ces gouvernements sont-ils un triomphe ou une défaite des mouvements ? Raquel Gutiérrez Aguilar, mexicaine ayant une grande expérience en Bolivie, s’est rendue à Buenos Aires pour discuter de ces sujets avec des mouvements locaux ainsi qu’avec l’agence d’information alternative lavaca. Un regard en profondeur pour voir le continent dans son propre miroir.
Raquel Gutiérrez Aguilar est une femme petite et intense. De formation universitaire en mathématiques et en sociologie, son curriculum se forge cependant sur les sables mouvants de la pratique politique latino-américaine. Elle a commencé dans son Mexique natal avec les Salvadoriens en exil du Front Farabundo Marti de Libération Nationale (FMLN). A 20 ans, elle a continué en Bolivie, où elle a été arrêtée en avril 1992, accusée de soulèvement armé et d’une flopée d’autres délits parce qu’elle faisait partie de l’Armée Guérillera Tupac Katari (EGTK, sigles en espagnol). Lors du coup de filet, elle est tombée aux côtés de ses camarades, parmi lesquels se trouvaient Felipe Quispe, l’actuel leader du Mouvement Indigène Pachacutik (MIP), et Alvaro García Linera, le vice-président fraîchement élu de Bolivie.  lire

date de mise en ligne : 23 août 2006

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