bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

cartographie interactive > démocratie et gouvernance

démocratie et gouvernance

dossier

CCFD-Terre Solidaire

Biens mal acquis... profitent trop souvent : la fortune des dictateurs et les complaisances occidentales

> Document de travail du CCFD, Direction des études et du plaidoyer, mars 2007, 126 p. (pdf)

A en croire le président de la Banque Mondiale, l’Américain Paul Wolfowitz, la restitution des avoirs détournés par les dirigeants des pays du Sud devrait démontrer l’engagement déterminé de la communauté internationale contre la corruption, décrite comme le cancer du développement. A combien peut-on estimer les sommes détournées et celles restituées ? De quels instruments juridiques dispose un pays spolié et à quels obstacles doit-il faire face ? L’engagement de la communauté international est-il sincère (...) lire

date de mise en ligne : 3 mai 2007

CLEMENT Carine

Russie : « Dissidents » réprimés

Le pouvoir russe a réprimé deux manifestations de « dissidents », les 14 et 15 avril. Une violence qui, compte tenu de la faiblesse numérique des opposants, révèle un enjeu plus important. Les 14 et 15 avril, deux manifestations organisées par la coalition L’Autre Russie et portant le nom de « Marches des dissidents » se sont succédé à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg. Coalition hétéroclite, L’Autre Russie rassemble des opposants au président Vladimir Poutine, de l’ultralibéral Mikhail Kassianov, ex-Premier (...) lire

date de mise en ligne : 23 avril 2007

dossier

Contre-rapport sur l’immigration et le droit d’asile

> UCIJ (Uni-e-s contre une immigration jetable), Paris, le 24 mars 2007, 104 p. (pdf)

Ce contre-rapport est le fruit d’un travail inter-associatif. Il a été réalisé dans le cadre du collectif Uni(e)s contre une immigration jetable (UCIJ), qui s’est constitué en janvier 2006 pour dénoncer et combattre le projet de loi Sarkozy réformant le CESEDA. Les organisations, qui ont contribué à l’élaboration de ce document, sont des experts dans leur champ de compétences. Le nom de « contre-rapport » a été choisi pour faire écho aux rapports établis depuis quelques années par l’Assemblée nationale et (...) lire

date de mise en ligne : 5 avril 2007

dossier

Oxfam International

Dans l’intérêt du public : santé, éducation, eau et assainissement pour tous

> 2006, 142 p. (pdf)

L’accès aux services publics vitaux (santé, éducation, eau et assainissement) est absolument indispensable pour transformer la vie des personnes qui vivent dans la pauvreté. Mettre sur pied de bons services publics n’est pas une idée nouvelle, mais c’est une idée qui a fait ses preuves. Elle devrait être la pierre angulaire de toute politique visant à « faire de la pauvreté une histoire ancienne ». Au XXIème siècle, il est scandaleux que des gens puissent vivre sans avoir accès à ces droits humains les (...) lire

date de mise en ligne : 12 mars 2007

Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers monde (CADTM), VIENNE Serge

Bhoutan : le pays du Bonheur National Brut

Royaume himalayen de la taille de la Suisse, entre l’Inde au sud et le Tibet au nord, le Bhoutan est un pays qui fait peu parler de lui. Il s’y passe des choses qu’un esprit occidental trouve étranges, voire totalement archaïques. Voici un pays où la télévision resta interdite jusqu’en 1999 ; où l’on pratique au nom des valeurs du bouddhisme l’interdiction totale de fumer ; où l’on a inscrit dans la loi l’obligation de porter les vêtements traditionnels ; voici enfin un pays sans constitution qui diton (...) lire

date de mise en ligne : 12 mars 2007

MEYER Eric

Sri Lanka : les Tigres jouent la politique du pire

> Alternatives Internationales, "Chroniques du CERI", n° 31, juin 2006

http://www.ceri-sciencespo.com/archi (...)

Division entre Tamouls de l’est et du nord, contentieux sur la répartion de l’aide internationale post-tsunami : le retour des violences meurtrières prend encore les civils en otage.
Attentats suicides, assassinats, batailles navales, bombardements... Peut-on encore parler de cessez-le-feu à Sri Lanka ? Quatre ans après la signature d’un accord supposé mettre fin à dix-neuf ans de guerre (60 000 morts environ) et permettre des négociations de paix entre le gouvernement et les indépendantistes tamouls, la violence ne cesse d’augmenter.
La récente dégradation trouve ses racines dans deux événements. En mars 2004, le colonel Karuna, principal chef militaire des Tigres tamouls dans l’est de l’île, faisait sécession. Une première, car jusque-là les opposants au chef du mouvement, Vellupillai Prabhakaran, avaient rapidement été éliminés. La dissidence de Karuna s’appuie sur le mécontentement des Tamouls de l’Est, exaspérés de devoir fournir sans cesse de nouvelles recrues à un mouvement tenu par des Tamouls du Nord. Depuis sa défection, Karuna sert les intérêts du camp gouvernemental en se livrant à une guérilla sanglante contre les Tigres. Et ceux-ci accusent l’armée de le soutenir.
Le deuxième contentieux qui a aggravé les tensions entre les deux parties est lié au tsunami. Les régions tamoules ont été les plus touchées par la vague meurtrière, infrastructures des Tigres comprises. Ceux-ci entendaient se refaire grâce à l’aide internationale, mais n’ont pas réussi à trouver un accord sur la répartition des fonds internationaux avec le gouvernement dominé par les Cinghalais (74% de la population contre 18,1% de Tamouls et 7,6% de musulmans). Au-delà de l’aide, cette querelle fait écho au refus du gouvernement de concéder aux Tigres l’administration provisoire du nord-est de l’île en attendant un règlement de paix définitif. L’ex-présidente Chandrika Kumaratunga (1994-2005) en avait certes accepté le principe du bout des lèvres, mais n’a pu en imposer l’application à son propre camp.  lire

date de mise en ligne : 11 mars 2007

Bosnie : les enjeux des élections

> Alternatives Internationales, "Chroniques du CERI", n° 32, septembre 2006

http://www.ceri-sciencespo.com/archi (...)

Les nationalistes serbes, croates et bosniaques dominent toujours la vie politique. Pourtant, à l’issue du scrutin d’octobre 2006, ils devront rédiger une nouvelle constitution capable d’unir le pays.
Près de onze ans après les Accords de Dayton (novembre 1995), un constat s’impose : le protectorat international sous lequel vit la Bosnie depuis lors a assuré la paix et la sécurité après la guerre, mais pas la transition vers un système démocratique intégré, condition de la viabilité future de l’Etat. Au delà de la compétition partisane, cette question sera l’un des enjeux majeurs des élections de fin octobre.
Habitée par 4 millions de personnes, la Bosnie-Herzégovine est un Etat composé de trois peuples (Bosniaques, Serbes et Croates) et de deux entités (la Républika Srpska et la Fédération croato-musulmane). La Constitution élaborée à Dayton est la seule au monde qui ne mentionne pas le peuple, mais ses trois composantes. Un Etat faible et divisé était considéré comme une condition de la paix. De fait, le retour de la violence a été écarté et une bonne partie des réfugiés ou déplacés (près de la moitié de la population) ont pu retourner chez eux dans des délais assez brefs. Il n’en va pas de même sur le plan de la démocratie. Trois raisons principales à cela : les limites de la Constitution héritée de Dayton, l’emprise des partis nationalistes sur la vie politique et les effets pervers du protectorat international.  lire

date de mise en ligne : 7 mars 2007

Nigeria 2007 : des élections à jeu ouvert

> Laurent Fourchard, Alternatives Internationales, "Chronique du CERI", n° 34, mars 2007

http://www.alternatives-internationa (...)

Les 14 et 21 avril 2007, 61 millions de Nigérians choisiront leur nouveau président. Un scrutin qui se déroule à la fois sur fond de violences et de lutte anticorruption.
Pour la troisième fois depuis la fin de la dictature en 1999, le Nigeria organise des élections générales. Les 14 et 21 avril 2007, 61 millions d’électeurs devront choisir un nouveau président de la République, 469 députés et sénateurs ainsi que les gouverneurs et députés des assemblées des 36 Etats. L’enjeu principal est la succession du président sortant Olusegun Obasanjo, au pouvoir depuis 1999, mais de nombreuses batailles politiques se déroulent dans les divers Etats de la fédération.
Fait remarquable dans un pays sans tradition démocratique, le président ne briguera pas un troisième mandat, respectant ainsi la décision votée par l’Assemblée nationale en mai 2006 de ne pas réviser la Constitution pour l’y autoriser. A l’approche de l’échéance, le jeu politique semble assez ouvert. La multiplication des organisations politiques (40 en janvier 2007) ne devrait pas a priori disperser les voix, car les partis susceptibles de réunir plus de 1 % des scrutins, d’envoyer plusieurs députés à Abuja (la capitale) ou de faire élire un gouverneur sont rares.  lire

date de mise en ligne : 7 mars 2007

Bangladesh, le pragmatisme forcé des élites

> Jérémie Codron, Alternatives Internationales, "La Chronique du CERI", n° 33, décembre 2006

http://www.ceri-sciencespo.com/archi (...)

Dans un pays où la transition démocratique entamée il y a quinze ans n’a pas réglé pacifiquement les conflits, les élections législatives marqueront-elles l’affaiblissement des dynasties politiques ?
Pas un mot échangé, ni même un regard. Les deux ex-Premiers ministres du Bangladesh, Khaleda Zia et Sheikh Hasina, étaient pourtant assises sous le même chapiteau pour la cérémonie annuelle de l’armée. Ce jour-là, trois militants étaient tués dans des affrontements entre leurs organisations respectives, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et la Ligue Awami (AL), portant le bilan à 32 morts et 2 500 blessés depuis la démission du gouvernement BNP le 28 octobre.
Si la « transition démocratique » entamée il y a quinze ans n’a pas débouché sur une résolution pacifique des conflits entre les prétendants au pouvoir, c’est moins à cause de la haine que se voueraient Khaleda et Hasina ou d’une soi-disant « culture politique de la violence » propre à cette société, qu’en raison de l’absence de renouvellement des élites dirigeantes, et d’une criminalisation du politique qui s’est aggravée. La « transition » bangladaise prend les traits d’une « démocratie électorale » en stagnation : une ingénierie institutionnelle fut imposée en 1991 par les deux grands partis, pour sortir de la crise, qui les opposait au régime dictatorial, mais sans véritable Etat de droit ni contre-pouvoirs effectifs. Il en résulte deux situations problématiques pour un régime en démocratisation.  lire

date de mise en ligne : 7 mars 2007

Liban : présidentielle sous menace

> Yann Mens, Alternatives Internationales, n°33, décembre 2006

http://www.alternatives-internationa (...)

La violence contre les hommes politiques libanais risque de se poursuivre, voire de s’accentuer, au cours des prochains mois, car les députés doivent élire le nouveau chef de l’Etat en 2007. Et la Syrie entend faire élire son candidat.
Le sang risque de couler encore dans la classe politique libanaise au cours de l’année qui s’annonce. Car dans ce pays comme ici, la campagne pour l’élection présidentielle de 2007 a commencé. Mais avec une différence de taille. Là-bas, seuls les députés votent pour désigner le chef de l’Etat. En 2004, sous pression de la Syrie, ils avaient d’abord entériné la prolongation parfaitement exorbitante du mandat du chef de l’Etat pour trois ans. Puis ils avaient reconduit Emile Lahoud, affidé de Damas, à ce poste. Les temps ont changé. Après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri en février 2005, la Syrie a été contrainte de retirer ses troupes du Liban. Elle tient donc encore plus qu’avant à garder le contrôle de la présidence libanaise.  lire

date de mise en ligne : 7 mars 2007

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