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Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

auteurs > NARAIN Sunita

NARAIN Sunita

Sunita Narain milite au CSE (Centre for Science and Environment) depuis 1982. Elle en est aujourd’hui la directrice.et dirige également le Société pour la communication environnementale qui publie chaque quinzaine la revue Down To Earth (traduite en français sous le titre Notre Terre par le traduit et publié par le CRISLA (Centre de réflexion, d’information et de solidarité avec les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine)). Son travail au CSE a été axé sur l’analyse de la relation entre Environnement et Développement et la sensibilisation aux objectifs du développement durable.

Elle s’est attachée à consolider au fil des ans le fonctionnement et les moyens financiers du Centre. A côté de ses charges administratives, elle participe activement à des travaux de recherche et des campagnes d’opinion qui portent notamment sur la démocratie mondiale, le changement climatique, la démocratie locale, la gestion de l’eau et des forêts... Elle avait commencé en rassemblant des données pour la publication du premier Rapport citoyen sur l’état de l’environnement en Inde. Puis elle a beaucoup voyagé à travers le pays afin d’observer les formes traditionnelles de gestion des ressources naturelles. En 1989, elle publie avec Anil Agarwal (fondateur du CSE) Quand reverdiront les villages, un plaidoyer en faveur de la démocratie participative locale, condition indispensable du développement durable.

En 1991, elle publie également avec Anil Agarwal Le réchauffement climatique dans un monde injuste : le colonialisme écologique. En 1992 c’est Pour un monde plus vert : la gestion de l’environnement, une affaire de traités et conventions ou de droits de l’Homme ? Depuis l’accord de Kyoto en 1997, elle a écrit de nombreux textes sur les mécanismes de flexibilité et les principes de justice et d’équité dans ces négociations. En 2000, c’est la publication de Green Politics qui dresse un état des lieux de la gouvernance mondiale en matière d’environnement et réaffirme des points de vue « sudistes » dans ce domaine.

En 1997, elle signe également avec Anil Dying Wisdom, ou gloire, décadence et avenir des systèmes traditionnels de récolte de l’eau en Inde. Puis viennent d’autres articles sur les politiques à adopter pour sortir les campagnes de la pauvreté grâce à une remise en état concertée de l’environnement local. En 1999 sort le cinquième Rapport citoyen sur l’état de l’environnement en Inde, suivi en 2001 de Making water Everybody’s Business, autrement dit « la gestion de l’eau est l’affaire de tout le monde ».

Elle a également écrit Quand reverdiront les villages, traduit et publié par le CRISLA

Sunita Narain reste très présente dans les réseaux militants, en Inde et sur le plan international. Elle est membre de divers comités et conseils de la mouvance associative et de l’Etat.


Kyoto : à quel jeu on joue ?

> Notre Terre n°17, janvier 2006

En ajoutant son nom au bas d’un nouvel accord (juillet 2005) sur la réduction des gaz à effet de serre, l’Inde s’est-elle laissé tripoter par les mains pas très propres des Etats-Unis ? Dans le nouveau « Partenariat Asie-Pacifique pour un développement propre et la lutte contre le changement climatique », on trouve l’Inde, la Chine, la Corée du Sud, le Japon (qui ont tous signé le Protocole de Kyoto) et aussi les Etats-Unis et l’Australie (qui l’ont rejeté). Cet accord qualifié de local permettrait, (...) lire

date de mise en ligne : 12 avril 2006

Tsunami en Inde : on sait appliquer des pansements d’urgence

> Notre Terre, 31 janvier 2005

Cet article dénonce à la fois la difficulté à prévenir les catastrophes, la mauvaise gestion et l’irresponsabilité des institutions scientifiques indiennes et des services administratifs et l’absence d’une véritable politique de gestion des côtés. Il y a quatre ans, Anil Agarwal, fondateur du Centre pour la science et l’environnement, notre ancien collègue et ami, faisait paraître dans Down To Earth un article sévère sur les opérations de reconstruction après le tremblement de terre qui avait frappé le (...) lire

date de mise en ligne : 12 avril 2006

Les cours du pétrole

> Notre Terre n°15, mars 2005 (article original daté du 15 novembre 2004)

L’Inde et la Chine et les autres pays en voie d’industrialisation sont en train de devenir de gros consommateurs de carburant fossile. La croissance y est bien plus forte que dans les pays déjà industrialisés. Ceux-ci ont consommé beaucoup de pétrole, et ils continuent à le faire, mais désormais de façon plus efficace. Là-bas l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone est attribuable surtout au secteur des transports. Le secteur manufacturier a fait des progrès : ses émissions de dioxyde de carbone sont actuellement inférieures au niveau de 1973.  lire

date de mise en ligne : 3 janvier 2006

Chers cabinets

> Notre Terre n° 9, juillet 2002

Il y a quelques années, mon collègue Anil Agarwal et moi-même nous assistions à un symposium sur l’eau à Stockholm et nous étions invités à participer à un dîner offert par le roi de Suède. Laissant de côté ce beau décors, guidés pas notre ami Uno Winblad qui partageait avec Anil les mêmes préoccupations, nous étions en fait au rayon des cabinets dans des grands magasins excentrés de la ville : cabinets économiseurs d’eau, cabinets électriques, toilettes sèches. Pour ma part je n’étais pas à cet instant convaincue de l’intérêt de la visite. Anil, qui n’aimait pas du tout faire les magasins, était pourtant ravi.  lire

date de mise en ligne : 13 avril 2005

Le Sommet de Johannesburg : et après ?

> Introduction de l’ouvrage "Poles Apart, CSE", New Delhi, 2001, in Notre Terre n° 8, mars 2002

Les signes prémonitoires ne sont pas bons, c’est le moins qu’on puisse dire. Un an seulement avant le Sommet du développement durable de Johannesburg qui doit faire le point sur les progrès accomplis depuis Rio (1992), le président des Etats-Unis, George W. Bush, donnait un coup terrible à ceux qui rêvent d’une responsabilité collective vis-à-vis de notre planète : son pays ne participerait pas aux négociations du Protocole de Kyoto qui doit imposer aux pays industrialisés une réduction des émissions de (...) lire

date de mise en ligne : 6 octobre 2004

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