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ALLARD Patrice

Les privatisations des services publics dans les pays du sud

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> Les Cahiers de Louise

Parce qu’ils répondent à des besoins extrêmement divers les services publics ne sont pas organisés, chacun, selon le même schéma et leur privatisation reflète cette diversité *. Par exemple : la fourniture d’eau, d’électricité, de gaz, de moyens de transport livre à l’utilisateur un produit qui pourrait aussi bien être une marchandise issue du secteur privé. Entre le producteur et l’utilisateur aucun lien n’apparaît ; bien au contraire, l’importance des infrastructures et des réseaux renforce l’anonymat. Mais c’est justement le poids de cette infrastructure qui fait que la collectivité a été le seul acteur à même de prendre en charge la conception et la réalisation de celle-ci.

D’autres services d’intérêt général, par exemple, la santé ou l’éducation ne peuvent être traités comme les premiers. Ils répondent à des besoins de long terme, non immédiats. Pour cette raison, l’État doit déterminer une politique exprimant des normes collectives. Il lui revient aussi d’engager les moyens, même considérables, pour atteindre les objectifs définis à partir de ces normes. Une relation directe entre le bénéficiaire et l’enseignant ou le personnel de santé est déterminante. C’est ce lien interpersonnel qui interdit la transformation immédiate en marchandise de tels services.

On peut alors comprendre la logique de privatisation : les capitaux privés se sont intéressés, jusqu’à présent, aux secteurs où l’éloignement entre producteur et bénéficiaire rend plus facile la transformation en marchandise de ces services. Ce mouvement qu’on a pu observer au Nord s’est étendu au Sud. Les secteurs les plus investis seront tout naturellement les mêmes qu’au Nord : l’eau, l’énergie, les transports, les télécommunications. Lire

date de mise en ligne : 12 décembre 2007

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