bibliotheque internationale pour un monde responsable et solidaire ritimo

Le portail rinoceros d’informations sur les initiatives citoyennes pour la construction d’un autre monde a été intégré au nouveau site Ritimo pour une recherche simplifiée et élargie.

Ce site (http://www.rinoceros.org/) constitue une archive des articles publiés avant 2008 qui n'ont pas été transférés.

Le projet rinoceros n’a pas disparu, il continue de vivre pour valoriser les points de vue des acteurs associatifs dans le monde dans le site Ritimo.

cartographie interactive >  environnement et développement durable  > L’Organisation mondiale de l’environnement, un projet en construction

Agir pour l’environnement

L’Organisation mondiale de l’environnement, un projet en construction

  • imprimer
  • envoyer
  • Augmenter la taille du texte
  • Diminuer la taille du texte
  • Partager :
  • twitter
  • facebook
  • delicious
  • google

> Actes d’un colloque du 17 décembre 2003

La grave crise écologique globale s’explique en partie par l’incapacité des institutions internationales actuelles à faire face. Alors que l’Organisation mondiale du commerce tend à se saisir de la question environnementale, l’architecture institutionnelle pour la protection de l’environnement demeure faible, fragmentée et sous financée. Un renforcement de la gouvernance mondiale de l’environnement s’impose. L’idée de créer une Organisation mondiale de l’environnement (OME) gagne du terrain mais elle ne pourra aboutir sans la nécessaire réflexion collective de fond que ce colloque se propose d’initier.

Première table ronde : Pourquoi et comment réformer l’architecture institutionnelle pour la protection de l’environnement mondial ?

Morceaux choisis

Yves Cochet, député de Paris et ancien ministre député de Paris et ancien ministre de l’environnement « Alors que la biosphère est la condition de toute vie sur terre, alors surtout que les manifestations de la crise écologique planétaire sans précédent sont désormais patentes, force est de constater que pour l’environnement, il n’y a pas d’organisation à la hauteur »

Agnès Sinaï, journaliste et auteur « La crise écologique dans sa dimension globale se heurte à certains nationalismes et ne sera pas contrée tant qu’elle relèvera seulement d’autorités étatiques » « Est-ce qu’une société comme la nôtre, qui est une société de consommation, est disposée à recevoir ou à envisager une Organisation mondiale de l’environnement ? Est-ce que cela est compatible ? »

Narito Harada, association Agir pour l’Environnement, coordinateur de la campagne OME « Actuellement, la politique économique dominante consiste à considérer l’environnement comme un réservoire de matières premières avant tout et non pas comme un patrimoine commun que nous devons protéger pour les générations futures » « L’influence et les pouvoirs du PNUE sont trop faibles, ce qui contribue à la dégradation continue de l’environnement » « L’OME, s’agirait-il d’une véritable agence spécialisée des Nations Unies ? Ou s’agirait-il d’une institution légère qui ne serait que le support d’un mécanisme spécifique de gouvernance, basé sur des groupes de travail thématiques ? » « Ce qui nous importe, c’est que les citoyens donnent leur avis sur la question de l’OME parce que l’environnement, ce n’est pas que l’affaire des Gouvernements, c’est l’affaire de tous ». « On regrette que le Gouvernement persiste à négocier derrière des portes closes. Cela pose un véritable problème de légitimité et de pérennité du système intergouvernemental » « Pour l’OME, on pourrait imaginer une composition tripartite, avec les gouvernements et représentants des collectivités territoriales, les entreprises et les ONG »

Laurence Tubiana, directrice de l’IDDRI (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales) « S’il n’y avait pas cette question éthique de la relation entre normes environnementales et règles commerciales, on ne se poserait probablement pas la question de l’Organisation mondiale de l’environnement de la même manière » « En toile de fond, nous faisons face à la faible efficacité des accords environnementaux qui sont très nombreux et très mal appliqués. La plupart n’ont pas de système de suivi vraiment sérieux et on peut douter de leur impact réel sur l’environnement » « L’absence d’accord entre les principaux acteurs étatiques, qui touche même au mode d’organisation du système multilatéral, est certainement ce qui remet le plus en question des campagnes associatives ou des initiatives diplomatiques, comme c’est le cas en France aujourd’hui, pour construire le projet d’Organisation mondiale de l’environnement » « S’il n’y a pas un minimum de débat sur l’énergie ou la santé avec les pays en développement, sur l’environnement comme sujet essentiel pour les stratégies de développement, on ne trouvera pas de consensus et on rentrera dans un débat environnemental complètement stérile » Lire en pdf

date de mise en ligne : 3 décembre 2007

© rinoceros - Ritimo en partenariat avec la Fph via le projet dph et la région Ile de France via le projet Picri. Site réalisé avec SPIP, hébergé par Globenet. Mentions légales - Contact

ritimo