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Bangladesh, le pragmatisme forcé des élites

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> Jérémie Codron, Alternatives Internationales, "La Chronique du CERI", n° 33, décembre 2006

http://www.ceri-sciencespo.com/archi (...)

Dans un pays où la transition démocratique entamée il y a quinze ans n’a pas réglé pacifiquement les conflits, les élections législatives marqueront-elles l’affaiblissement des dynasties politiques ?

Pas un mot échangé, ni même un regard. Les deux ex-Premiers ministres du Bangladesh, Khaleda Zia et Sheikh Hasina, étaient pourtant assises sous le même chapiteau pour la cérémonie annuelle de l’armée. Ce jour-là, trois militants étaient tués dans des affrontements entre leurs organisations respectives, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et la Ligue Awami (AL), portant le bilan à 32 morts et 2 500 blessés depuis la démission du gouvernement BNP le 28 octobre.

Si la « transition démocratique » entamée il y a quinze ans n’a pas débouché sur une résolution pacifique des conflits entre les prétendants au pouvoir, c’est moins à cause de la haine que se voueraient Khaleda et Hasina ou d’une soi-disant « culture politique de la violence » propre à cette société, qu’en raison de l’absence de renouvellement des élites dirigeantes, et d’une criminalisation du politique qui s’est aggravée. La « transition » bangladaise prend les traits d’une « démocratie électorale » en stagnation : une ingénierie institutionnelle fut imposée en 1991 par les deux grands partis, pour sortir de la crise, qui les opposait au régime dictatorial, mais sans véritable Etat de droit ni contre-pouvoirs effectifs. Il en résulte deux situations problématiques pour un régime en démocratisation.

date de mise en ligne : 7 mars 2007

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