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Collectif pour une alternative à la Biopiraterie

Le gouvernement brésilien sanctionne les entreprises biopirates

27 juillet 2012

L’institut brésilien de l’environnement et des ressources renouvelables (IBAMA) vient de condamner 35 entreprises pour actes de Biopiraterie. Montant total des amendes : 35 millions d’euros (88 millions de reais). Des sanctions douloureuses, qui révèlent la volonté du gouvernement de se montrer plus ferme dans la protection de ses ressources : la première phase de l’opération, en 2010, n’avait entraîné que des amendes légères.

Les entreprises, pour la plupart des multinationales des secteurs cosmétiques et pharmaceutiques (L’oréal Brésil, Laboratoire Pfizer, etc.), ont été condamnées principalement pour non-respect de la règle de répartition des bénéfices. Selon la loi, toute entreprise générant du profit grâce à des ressources biologiques ou des connaissances traditionnelles brésiliennes doit en effet signer un contrat l’engageant à reverser une partie des bénéfices engrangés. Ce principe de « partage des avantages », encouragé par la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et le Protocole de Nagoya, n’est encore que peu respecté au niveau mondial…

Si le Brésil a décidé de déployer des moyens considérables pour lutter contre la Biopiraterie, c’est encore loin d’être le cas pour tous les Etats. Nombreux sont ceux qui n’ont pas produit de lois nationales permettant de transcrire dans leurs pays les directives internationales de la CDB et de Nagoya. Les biopirates continuent donc d’agir à leur guise, au mépris des règles internationales.

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