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Ouagadougou a vu la première édition des « Koudou du Faso »
16 novembre 2011
« La promotion des produits locaux sera un axe fort de la politique du Faso »
Les 15 et 16 octobre 2011 a eu lieu à Ouagadougou la première éditions des « Koudou du Faso ».
Les « Koudou du Faso » visaient d’une part à faire connaître la diversité et la disponibilité des produits locaux au Burkina Faso. Et d’autre part à inciter les populations du Burkina à les consommer. Ce choix devant permettre aux petits producteurs ainsi qu’aux transformateurs de vivre dignement des fruits de leur travail. L’initiative des ‘’Koudou du Faso’’ avait aussi pour objectif d’inciter le gouvernement à promouvoir le développement de la production et la transformation des produits locaux comme base de l’alimentation du pays.
Ce concours a été un franc succès. Il a vu la participation de 55 restaurants, maquis et unité de transformation alimentaire et de plus de 2 000 consommateurs. Ce qui m’a frappé le plus c’est la participation massive et très intéressée de nombreux jeunes. Je sais bien que le combat en faveur de la consommation de produits locaux est un combat qui demandera encore beaucoup d’efforts et de persévérance. Mais cette première édition des « Koudou du Faso » est très encourageante. On ne peut plus dire que les « Ouagalais » se désintéressent des produits locaux. Que seul le prix des aliments déterminent leurs choix.
J’en suis témoin, ce dimanche 16 octobre, j’ai vu de nombreux jeunes (et des moins jeunes) se passionner pour ce qu’ils découvraient. Entre autres : le gapal (une boisson traditionnelle chez les peuls, composé de lait, de farine de petit mil, de sucre... à laquelle on peut ajouter un peu de gingembre ou de dates pillées), le pâté de soja, le maïs gras, les glaces au karité... et bien d’autres boissons ou plats, tous très appréciés.
A la remise des prix, nous avons la surprise d’entendre deux Ministres faire une profession de foi en faveur des produits locaux. Ce fut le cas, notamment de Monsieur Patiendé Arthur Kafando, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Et il a engagé publiquement tout le gouvernement avec lui, en disant :
"Là où les pays développés sont passés pour se développer, nous devons aussi y passer : produire, transformer, valoriser et consommer ce qu’on produit. C’est pourquoi la promotion des produits locaux sera un axe fort de la politique du Faso".
C’est fondamental !
Aux paysans, aux transformateurs et aux consommateurs avertis de veiller à ce que cet engagement passe dans la réalité.
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